À part le bruit du vent dans les feuillages et le doux glouglou de l'eau, rien ne paraissait être capable de briser le calme actuel. Pourtant, un bruit sourd se mit à retentir. Le sol se mit à trembler, quelque chose d'anormal se déroulait. Alors que tout le monde se réveillait, certains peuvent remarquer avec effrois que le niveau de l'eau dans les marais monte. Le sol devient boueux, presque marécageux, absolument partout ! Il est difficile de s'en extirper, et ceux qui sont trop petits pourraient bien être englouti sans réussir à s'enfuir. La lune est cachée et les étoiles ne vous protégeront pas. Il est temps d'agir, si vous ne voulez pas être étouffé par les marécages ou bloqué dans la tourbe.
Hors RP:
Et l'évent débute dès à présent ! Une crue est en train de se dérouler sur le territoire, comment réagissez-vous ? Il faut sauver les chatons, s'assurer que personne n'est blessé et trouver un endroit sûr pour terminer la nuit. Au petit matin, les territoires auront complètement changé, vous pouvez déjà le voir avec les descriptions des camps et celles des territoires ! Profitez de ce rp pour réagir à la catastrophe durant cette terrible nuit, et tous vos rps suivants se dérouleront sur ces nouveaux territoires ! Amusez-vous ! Comme ce rp se passe dans le camp, tout le monde peut participer, même les chatons ! (et faites un résumé de vos actions comme pour les assemblées pour faciliter la lecture de chacun, on essayera de le tenir à jour autant que possible)
Résumé des actions - Serpent des Cendres court vers la pouponnière et fait sortir tous le beau monde qui si trouve dans la clairière, attrapant Petite Rumeur par la peau du cou ! - Épine panique et se retrouve prise au piège dans la clairière renforcée qui lui sert d'antre - Esprit des Marais sort en panique de la tanière des guerriers, ayant entendu le cri d'Épine, et se presse pour l'aider, appelant qui veut bien l'entendre pour lui prêter main forte - Ibis des Nuages panique, essaie de s'enfuir et d'escalader les rochers, mais elle finit par être coincée dans la boue - Tonnerre du Lion rejoint Esprit des Marais et tire et pousse sur les cailloux retenant Epine jusqu'à sentir un léger affaissement - Nuage de Mousse se précipite pour aider Tonnerre du Lion et Esprit des Marais à dégager Epine, et parvient grâce a leurs forces combinées à déplacer le rocher qui bouche l'entrée de sa tanière - Rage de l'Amour demande à ce que les guerriers et apprentis disponibles se saisissent chacun d'un chaton et raccompagnent les anciens vers la sortie en s'assurant que toutes les tanières soient vides - Petite Rumeur se recroqueville pour faciliter la tache à Serpent des Cendres de la transporter mais cherche sa fratrie du regard - Epine réussit à s'échapper et est prête à quitter le camp si on l'aide à marcher jusqu'à la sortie - Serpent des Cendres, propose son dos à un chaton plus âgé pour le sortir du camp (Libre choix à un joueur de le jouer ou pas), il sort tous le beau monde du camp pour les mettre en sureté ! Et reviens aider au campement, proposition d'aide à Nuage de Mousse ! - Nuage de l'Astre bloque pendant un moment devant la tanière des apprentis, paniquée, avant d'agir en attrapant par la peau du cou Patte Sauvage pour le trainer hors du camp même s'il est trop grand pour elle - Queue de Pie s'inquiète de ne pas voir Merle Blanc. Elle récupère un chaton avant de le.a confier à Bec de Corbeau. Elle se hâte de rejoindre le groupe autour du sauvetage d'Epine pour essayer d'aider Tonnerre du Lion - Esprit des Marais parvient à libérer Épine avec l'aide de Tonnerre du Lion et de Nuage de Mousse. Il escorte difficilement la guérisseuse jusqu'à une zone non inondée hors du camp et reste avec elle au cas où - Dans les dernières à sortir, Souffle de Givre se précipite dans la tanière des apprentis pour trouver sa propre apprentie, Ibis des Nuages. Elle finit par la trouver prisonnière de la boue et vole à son secours - Tonnerre du Lion commence à trop s'enfoncer dans la boue. Il s'appuie sur Queue de Pie mais ne peut plus soulever ses pattes tellement elles sont lourdes - Patte Sauvage rouspète contre Nuage des Astres qui la traine en sécurité - Serpent des Cendres sors l'apprenti du camp et se retourne en constatant que Queue de Pie et Tonnerre du Lion ne suive pas le mouvement ! - Queue de Pie chercher à aider Tonnerre du Lion, elle l'attrape par la peau du cou et tire vers le haut en se dressant plus ou moins sur ses pattes arrières pour se grandir. Elle ne répond pas à Serpent des Cendres de peur de lâcher prise. - Ibis des Nuages est sauvée par Souffle de Givre, elle s'écroule près d'elle et la remercie. - Aspic Nuageux s’amuse du chaos. Il est bousculé et s’embourbe, mais n’appelle pas à l’aide, curieux de voir si on le sauvera. [Interaction réservée à Petite Rumeur.] - Epine remercie Esprit des Marais, et se rend compte qu'elle n'a pu sauver aucun remède. Elle se demande où est sa famille ainsi que son apprentie - Taches de Faon aide Nuage de l'Astre et Patte Sauvage à sortir du camp, mais se déboîte une épaule à cause de la vase. - Chaos des Nuages cherche ses adelphes mais ne les trouve pas. Supposant qu'ils sont déjà en lieu sûr, il patauge dans l'eau, mais il se retrouve coincé dans la vase. Il appelle à l'aide. - Merle Blanc peine à revenir au camp à cause de la boue alors qu'elle se promenait sur le Territoire. Elle finit par revenir au camp, et se précipite pour aider Queue de Pie à extirper Tonnerre du Lion de la boue. - Petite Rumeur est mise en sécurité par Serpent de Cendres. En cherchant sa fratrie, elle remarque Aspic Nuageux bloqué dans la boue à l'entrée du camp et vient à son secours. Elle réussit à le libérer mais se retrouve bloquée à son tour dans l'opération - Nuage du Moustique grimpe sur le dos de Liseron Nuageux qui est pétrifié pour s'échapper de la tanière des apprentis sans se mouiller - Après avoir sauvée Ibis des Nuages, Souffle de Givre s'assure qu'elle va bien et tente de retrouver son chemin malgré sa vision défaillante - Esprit des Marais tente de calmer Épine - Ibis des Nuages suit Souffle de Givre et avance avec elle vers la sortie, l'alertant lorsqu'elle remarque une zone trop marécageuse. - Scorpion des Nuages se réveille et vient aider son mentor (un PNJ) à sortir quelqu'un de la boue. Quand c'est au tour du PNJ de se noyer, Scorpion des Nuages décide de le laisser à son sort et détale. - Tonnerre du Lion est tiré par Queue de Pie et Merle Blanc et fini par être libéré des marais au prix d'avoir eu sa nuque un peu malmenée. Il part en direction de Serpent de Cendres, vers la sortie - Nuage des Astres suit Tache de Faon jusqu'à la sortie du camp, où il la laisse en sécurité. Elle décide ensuite de nettoyer Patte Sauvage pour qu'il ne soit plus couvert de boue - Vague des Âmes se réveille tranquillement, regarde voir si personne n'a besoin d'aide quand il entend le cri de Chaos des Nuages, qu'il va instinctivement aider pour se retrouver dans la boue. - Epine s'insurge contre Esprit des Marais qui tentait de la calmer et s'approche de Tâche de Faon pour essayer de remettre sa patte en état, en demandant finalement de l'aide à Esprit des Marais - Taches de Faon répond à Nuage des Astres avant de laisser Épine l'approcher. Il est prêt à la laisser le soigner, mais quand elle appelle Esprit des Marais à l'aide, Tache de Faon essaie de s'échapper, ayant peur du guerrier. Son épaule l'empêchant de s'enfuir, il commence à paniquer
Boule de Menthe Réservé.e.
Date d'inscription : 10/07/2024 Nombre de messages : 217
Mon poil se hérissa lorsque la terre se mt à trembler et gronder. Je sautais sur mes pattes me tenant prêt au combat. Je me montrais courageux, car je l’étais, mais cela n’empêcher que ce grondement sourd m’effrayât un peu, mais j’étais loins d’être le seul. D’où cela venait-il ? Qui était cet ennemi ? En quelques bonds, je me retrouvais dans la clairière du camp la truffe en l’air pour reconnaitre les truands capables de tant d’audace que de nous attaquer. Mais il n’y avait pas d’ennemi ou du moins l’ennemi n’était pas celui auquel je pensais. Mon regard se posa avec horreur sur l’eau des marécages qui montaient doucement, mais à une vitesse non négligeable jusqu’à certainement bientôt atteindre le campement.
La lune n’était absolument pas visible et en mon for intérieur je me demandais si Fines Terres et le clan des étoiles nous avaient réellement abandonnées à notre sort. Mais je n’avais pas le temps pour ces pensées puérils et stupides. Je me devais d’agir et rapidement ! Qui sauver ? Que faire ? Les anciens pour leur savoir ou plutôt le futur de notre clan ces âmes innocentes ? Pour moi le choix était vite fait ! Je filais droit vers la pouponnière, en criant vers la tête qui venait de dépasser de l’entrée : « - Sortait ! »
J’entrais dans cette dernière et bouscula tout le beau monde pour les faire sortir, mon ton était sans équivoque, dur et sifflant : « - Dehors immédiatement ! Si vous ne voulez pas vous noyez sortaient ! »
Lorsque tous le monde fut dehors, je pris par la peau du cou la dernière chatonne, qui ne tarderais certainement pas à devenir apprentie, mais qui semblait à l’heure actuelle apeurés. Surement par ma faute, je n’étais pas le chat le plus tendre et rassurant du camp. Qu’importe on n’avait pas le temps pour ça. J’espérais que d’autres avaient agis en prenant les chatons dans leur gueule pour aider les reines avec leur engeance.
Un bruit. Animal ? Météorologique ? Non. Ce n'est pas le bruit de la cohue qui la réveille, ni celui du vent soudain qui s'est levé, c'est la terre toute entière qui gronde, se secoue, se soulève. Épine se réveille dans son antre, avec un temps de retard, et se retrouve dans la gueule de la terre. Sa clairière d'ordinaire si tranquille s'est recroquevillée sur elle même, elle tente de s'échapper mais les arbres autour d'elle se soulèvent, comme mus par une énergie propre, forme une barrière qui se referme sur elle et avale le ciel. Les roches sur lesquels ils prennent leurs racines se soulèvent avec eux en vague sur le sol, elle tombe. La guérisseuse ne croit pas aux étoiles, mais cette nuit là, elle croit que la terre est vivante, qu'elle est seule maîtresse du cycle de la vie et de la mort, et que leur heure à tous est venue. Il n'y a pas d'autre explication. Et puis, comme pour confirmer ses pensées, le sol se liquéfie sous ses pattes. L'eau marécageuse sort de partout, de sous les pierres, sous le sol de la pinède, emporte les réserves de plantes si bien rangées, lui avale les pattes. Affolée, épuisée, son court pelage ruisselant de sueur et de peur, ses pattes bloquées dans le sol rocheux instable, elle hurle.
Spoiler:
Épine panique et se retrouve prise au piège dans la clairière renforcée qui lui sert d'antre
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Étoile Polaire Connaisseur.euse.
Date d'inscription : 13/08/2023 Nombre de messages : 1041
Le mâle fut réveillé en sursaut par le tremblement qui se mit à secouer le sol. Autour de lui, des camarades relevaient leurs têtes, eux aussi interpelés par ce son inhabituel. Certains s'étaient déjà extirpés de la tanière des guerriers pour enquêter, et Marais ne tarda pas à attendre des éclats de voix inquiets et pressés. Se noyer ? Mais enfin, que se passait-il ? La terre semblait déchainée, et le mâle crut entendre un cri à l'extérieur. Affolé, il se précipita donc dans la clairière, pataugeant déjà dans l'eau brune qui en tapissait le sol. Le niveau de l'eau était monté... bientôt, leur camp serait transformé en un véritable marécage. Et, en tant que membres de Clan de l'Ombre, ils savaient tous à quel point cela pourrait devenir dangereux ! Jetant des regards à droite et à gauche, dans la panique, le brun se demanda où il pourrait être le plus utile. Là, tout de suite, il avait envie de voir si Nuage de Mousse, Nuage d'Orage et Nuage d'Ange allaient bien... mais, il ne les voyait pas. Peut-être que, ceux-ci étaient déjà hors du camp, en sécurité ? Pour l'instant, il devrait se contenter de ça !
Des félins traversaient le camp à toute vitesse devant lui, mais Marais n'avait pas oublié le cri entendu un peu plus tôt. Cette voix lui rappelait celle d'Épine... D'un seul coup, il imagina la vieille chatte attachante coincée quelque part, étouffée, et il sut qu'il devrait tout faire pour l'aider, pour attirer l'attention sur sa tanière et qu'ensemble, ils parviennent à l'en sortir. Car, d'un oeil, il avait enfin pu aviser l'antre de la guérisseuse. Celle-ci ne ressemblait plus à rien, sauf peut-être à une prison mortelle. « Épine ! » cria t-il en se jetant sur les roches, tentant de les écarter à la force de ses griffes. Mais rien ne bougeait... « Tiens bon, nous sommes là ! » Il tentait de la rassurer, malgré sa propre panique. Les étoiles semblaient absentes. Ne protégeraient-elles pas la guérisseuse, et leur clan tout entier ? Désespéré, le guerrier se tourna vers les autres présents. « Épine est coincée, il faut l'aider ! » Peut-être qu'ensemble, ils auraient la force de libérer la rouquine de sa prison. Non — il le fallait, il n'était pas question d'échouer. S'ils travaillaient ensemble tout finirait par s'arranger. C'était ce qui avait toujours fait leur force, et Marais ne cesserait pas d'y croire.
Spoiler:
Esprit des Marais sort en panique de la tanière des guerriers, ayant entendu le cri d'Épine, et se presse pour l'aider, appelant qui veut bien l'entendre pour lui prêter main forte.
Étoile Polaire Connaisseur.euse.
Date d'inscription : 13/08/2023 Nombre de messages : 1041
Tu commences à t'y faire, au confort de cette tanière. Elle est chaude et calme, lors d'une nuit comme celle-ci. Tu commences aussi à te sentir en sécurité, aux côtés de tes frères et soeurs d'adoption. Ils sont si géniaux. Tu es vraiment heureuse de les avoir rencontré, et d'avoir été secourue par Liberté des Ombres. On t'a même attribué un mentor, et tu trouves Souffle de Givre vraiment super gentille. Elle ne te fait pas peur, contrairement à d'autres guerriers de ce clan. Vous n'êtes encore qu'au début de ton apprentissage, mais, tu commences à bien aimer tout ça. Enfin, de manière raisonnable. Beaucoup de choses t'impressionnent encore, et si la chasse te parait intéressante, tu redoutes le jour où tu feras face aux membres des autres clans. Mieux vaut ne pas trop y penser, sinon, tu risquerais d'en faire un cauchemar ! Comme par hasard, tu te réveilles brutalement malgré tout. La terre tremble. C'est étrange. Elle ne l'avait jamais fait, jusqu'ici. Le poil légèrement hérissé, comme un petit plumeau vu ton gabarit très réduit, tu sors alors la tête de la tanière des apprentis. L'eau... les marais... ils sont en train de vous envahir, n'est-ce pas ? Ça non plus, ça n'est jamais arrivé. Aucun adulte n'a mentionné une telle chose. Les marais et la rivière sont censés être loin, dans la forêt. Ton coeur s'emballe au souvenir de votre presque-noyade. Et si c'est votre destin ? Et si vous ne pouvez pas y échapper ?
Dans un premier temps, la panique te fige sur place. Ton coeur bat tellement fort, qu'il te fait presque mal. Tous ces chats, tous ces guerriers affolés, ne semblent pas savoir quoi faire pour arranger la situation. Alors toi, Ibis, qu'est-ce que tu peux faire ? Tu es si petite, si faible. Tu n'as pas leur courage. Tu n'en as aucun en vérité. Sans tes frères et soeurs, tu es sans défense. C'est lorsque l'eau vient laper le bout de tes pattes, que tu sors de ta stupeur. Fuir, il faut fuir. Oui, c'est la seule solution. Ça a toujours été la solution. Ou en tout cas, tu n'en connais pas d'autre. Trop choquée pour parler et pour inviter les autres à fuir avec toi, tu commences à courir. La direction est aléatoire. Tu essaies d'escalader l'un des rochers qui entourent le camp, mais tes griffes n'adhèrent pas à sa surface, et tu t'écroules dans la boue. Celle-ci imbibe ton pelage, et tu te sens si lourde. Malgré tout, tu tentes un second saut, et cette fois, tu attires des débris de branches et de roches dans ta chute. Ceux-ci obstruent encore plus tes mouvements, et tu réalises que tes pattes commencent à s'enfoncer dans la terre, alors que le niveau des marais ne cesse d'augmenter. Terrifiée, tu pourrais presque en pleurer, si ta panique n'était pas aussi intense. « S'il vous plait ! Aidez-moi ! » Est-ce qu'à nouveau, tu vas devoir dépendre d'autrui pour survivre ?
Spoiler:
Ibis panique, essaie de s'enfuir et d'escalader les rochers, mais elle finit par être coincée dans la boue. (Normalement Souffle de Givre viendra l'aider donc on lui laisse la place )
Ombre des Chouettes Chouette Admin
Date d'inscription : 30/06/2019 Nombre de messages : 2558
Pour une fois, Tonnerre dormait dans la tanière des guerriers. Au lieu de vagabonder toute la nuit suite à des insomnies, ou aller se trimballer avec le Club des Cinq un peu n'importe où. Ça faisait du bien parfois de se reposer. Il avait fait attention à être dos à un mur, et simplement entouré de Salamandre et de Faon. Même si ce dernier lui donnait des coups de pattes dans son sommeil parfois. Au moins, tout allait pour le mieux...
Jusqu'à ce qu'un grondement sourd retentisse. Aussitôt, Tonnerre du Lion sauta sur ses pattes, paniqué. Il se passait quelque chose, et ça ne promettait rien de bon. Qu'est-ce qu'était ce lourd grondement qui venait du sol ? Méfiant, Tonnerre sortit de la tanière, ainsi que d'autres guerriers, à la recherche de l'origine. Et rapidement, la méfiance se transforma en panique.
« L'eau monte, évacuez le camp, vite ! »
Bien trop vite à son goût, Tonnerre sentait déjà la boue et l'eau commencer à lui recouvrir les pattes. Ils allaient tous finir noyer et bloqué dans la vase si cela continuait ! Paniquant, ses pattes devenant lourdes sous la boue, le jeune guerrier commença à prendre la direction de la sortie, gardant un œil sur sa fratrie non loin quand un cri retentit. Epine !
Tonnerre courut aussi vite que possible, rejoignant Esprit des Marais. Hochant la tête suite à ses explications, Tonnerre commença à pousser autant que possible les roches. Il y avait forcément une faiblesse quelque part, ça ne pouvait pas rester aussi solide avec toute l'eau autour ! Ils devaient réussir à sauver leur guérisseuse, il le fallait !
L'eau montait bien trop vite à son goût, et le guerrier avait bien conscience qu'en cet instant, sa petite taille était une faiblesse. Il était trop petit par rapport à certains de ses camarades, s'il ne partait pas bientôt, il n’arrivera plus à s'en sortir. Mais soudain, il sentit comme un léger affaissement au niveau des rochers qu'ils poussaient.
« On y est presque, tirez ! »
Tonnerre avait attrapé une ronce ayant perdu ses épines et s'en servait pour tirer le plus fort possible. Ils pouvaient y arriver, lui et les autres guerriers qui poussaient cet amas ! Ils allaient sauver Epine, ils pouvaient réussir ! Sinon, Tonnerre donnait pas cher de la peau de la guérisseuse. Et de la sienne aussi, l'eau commençait déjà à lui chatouiller le ventre.agora
Résumé:
Tonnerre du Lion rejoint Esprit des Marais et tire et pousse sur les cailloux retenant Epine jusqu'à sentir un léger affaissement
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Best Ship aka le Choupy:
Nuage de Thym Curieux.euse.
Date d'inscription : 07/03/2024 Nombre de messages : 305
Une nuit calme, comme les autres. Soudain, le ciel semble se déchirer, et un fracas terrible réveille Nuage de Mousse, blottie pour la nuit dans sa litière de fougères. Les oreilles couchées sur son crâne, le cœur de l'apprentie menace de déborder de sa poitrine. Que se passe t-il? Les Etoiles tombent-elles sur eux, pour les punir sans raison? Rapidement, Nuage de Mousse bondit sur ses pattes, et passe la tête hors de la tanière, prudemment. Dehors, c'est le chaos. Guerriers et apprentis se démènent dans la panique, luttant contre une boue noire dont le niveau monte de plus en plus, venant recouvrir ses pattes, à peine sortie de son nid. Partout, des cris de panique résonnent. Il faut mettre les plus fragiles en sécurité, et vite. Mais par où commencer? Le regard de la jeune chatte papillonne de manière saccadée sur ses camarades, ne sachant où aller. Elle ne peut pas fuir, elle doit les aider, et vite! Nuage de Mousse ouvre la gueule pour chercher les effluves de son mentor. Lui, il saura quoi faire, qui aider en premier. Péniblement, la jeune chatte progresse dans la boue collante, prenant soin de rester bien stable sur ses appuis pour ne pas se faire emporter. Ce n'est certainement pas aujourd'hui qu'elle se noierait, ça non. Esprit des Marais est là, devant, avec Tonnerre du Lion, et tous deux luttent pour dégager l'entrée de la tanière d'Epine, dont la voix lui parvient faiblement à travers les rochers qui en bouchent l'entrée. Des torrents de boue et d'eau s'infiltrent à gros bouillons par les minces fissures, et Nuage de Mousse comprends que l'instant est très grave. S'ils ne dégagent pas suffisamment rapidement l'entrée, Epine mourra noyée. Nuage de Mousse accélère le pas vers eux, décidée à leur prêter patte-forte. Elle n'a pas beaucoup de force, mais elle peut essayer d'élargir les issues.
Alors qu'elle rejoint ses deux aînés, le souffle court d'avoir lutté dans la boue, elle adresse un bref signe de tête à Tonnerre du Lion. Il faut garder son sang-froid, à tout prix. Il y a urgence absolue, mais il faut rester analytique pour réussir à sortir Epine de sa prison le plus rapidement possible. Se plaçant aux côtés de Tonnerre du Lion, qui pousse les rochers de toutes ses forces grâce à une branche de ronce, la jeune écaille se met à gratter le sol à l'aveugle, ignorant les gerbes de boue et de cailloux qui lui éclaboussent la truffe. Si elle parvient à creuser suffisamment, les rochers bougeront plus facilement de place grâce à la force combinée des deux matous. Nuage de Mousse creuse malgré la douleur dans ses griffes et ses pattes, et l'eau grimpe jusqu'à son menton désormais. Par moment, elle est obligée de retenir sa respiration pour continuer sa tâche, et malgré la fatigue, ne ménage pas ses efforts. La tâche est difficile, et Nuage de Mousse se demande si ce qu'elle fait sert réellement à quelque chose, quand elle voit le rocher se mouvoir de nouveau, un peu plus franchement cette fois-ci. Exaltée par l'adrénaline, le pelage ébouriffé par la peur, elle hurle pour couvrir le fracas du torrent qui se déverse sur eux:
" Le rocher s'est déplacé! Est-ce qu'Epine peut passer par l'interstice?"
La tâche qu'elle vient d'accomplir l'a laissée presque sans force, et c'est difficilement qu'elle tient debout, Nuage de Mousse sent ses pattes flageolantes prêtes à la lâcher, mais s'il faut continuer à creuser pour sauver sa camarade, dusse t-elle en mourir, elle le fera sans sourciller.
hrp:
Nuage de Mousse se précipite pour aider Tonnerre du Lion et Esprit des Marais à dégager Epine, et parvient grâce a leurs forces combinées à déplacer le rocher qui bouche l'entrée de sa tanière.
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Rage de l’Amour Curieux.euse.
Date d'inscription : 20/12/2023 Nombre de messages : 434
Belle d'argent tu dors, et il ne faut rien de moins qu'un sursaut du sol pour t'arracher à tes chimères. Un gargouillement horrible fait vibrer tes os détrempés ; il te faut bondir sur tes pattes pour voir la terre se dégorger en flots bruns. Jetée à l'orée de la tanière des guerriers, un coup d'oeil à la voûte céleste te glace le sang bien plus que les remous sombres qui t'engluent les mouvements : aucune étoile ne brille cette nuit. Leurs yeux sont aveugles ; leurs oreilles bourrées d'ouate. Les abysses te happent, t'avalent et te recrachent figée au milieu du camp. Mes ancêtres, mes ancêtres, nous avez-vous abandonné ?
Parmi le capharnaüm régnant, des cris te parviennent : voilà qu'on s'échine à faire rouler un rocher. Quelque âme y aura été prise au piège. Ton coeur s'emballe lorsque tu réalises que c'est devant la tanière des guérisseurs que fourmillent les ombres. Y est-elle ? Une guerrière de plus, néanmoins, ne fera que ralentir l'effort : où est Pluie d'Étoiles ? Quelque part dans le grouillement des corps et des cris ; pour l'instant invisibles à tes recherches. Que faire ? Quels sont ses ordres ?
Un à un tes sens te reviennent et le sang froid te couvre d'un manteau de fer. L'étau est familier. La distance que tu t'imposes à la réalité te fait balayer le camp d'un regard neuf et impitoyable, fait battre ton coeur avec pesanteur régulière. C'est vers la pouponnière que tu te diriges implacablement. Les aboiements de Serpent des Cendres t'y mènent aisément ; autour du guerrier piaillent les trop jeunes occupants de la pouponnière. Les reines se glissent à leur tour hors de la pouponnière - mais toutes n'ont qu'une gueule, et il y a bien plus de chatons. « Les guerriers et apprentis disponibles se saisissent d'un chaton ! » tu lances à la cantonade. « Ceux qui n'en ont pas accompagnent les anciens hors de la tanière ! Est-ce que toutes sont vides ?» Qu'il t'es étranger de distribuer des réclames de cette façon, mais la nuit ne laisse pas la place aux réflexions ni aux âmes froissées - tous les efforts sont à sortir tous les occupants des tanières et à protéger les plus faibles. Alors que tu attrapes un chaton dans ta gueule et surveilles alternativement la pouponnière et la silhouette sombre de la tanière des anciens, tu penses déjà à la suite. Et après ? Où aller ? Où est Pluie d'Étoiles ? Qu'ordonne-t-il ?
hrp:
Rage de l'Amour demande à ce que les guerriers et apprentis disponibles se saisissent chacun d'un chaton et raccompagnent les anciens vers la sortie en s'assurant que toutes les tanières soient vides.
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UN GRAND MERCI À LULU (code), LYS, SIL, AIDO, WAKI ET MYST (dessins).
Ombre des Chouettes Chouette Admin
Date d'inscription : 30/06/2019 Nombre de messages : 2558
Blottie aux côtés de sa fratrie, Rumeur profitait doucement de la chaleur et du confort des environs. Tout allait pour le mieux, n'est-ce pas ? Jusqu'à ce qu'un bruit vienne briser le silence, la réveillant en sursaut.
Encore à moitié endormie, mais paniquée, Petite Rumeur ouvrit de grands yeux à la recherche de ce qui faisait ce bruit. Mais impossible t'en trouver la source. Hors de la pouponnière, des cris commençaient à se faire entendre, les voix des membres du Clan paniqués se rependaient partout. Que se passait-il ? Se collant à sa fratrie, Rumeur commençait à trembler, inquiète.
Soudain, un guerrier gris débarqua dans la pouponnière, faisant d'autant plus sursauter la chatonne. Il leur cria de sortir le plus vite possible pour ne pas finir noyer, et malgré les hésitations, elle et sa fratrie n'hésitèrent pas une seconde.
Rumeur fermait la marche, inquiète et ses pas hésitant face à l'humidité qui commençait à tout recouvrir quand elle sentit soudainement qu'on l'attrapait par la peau du cou. Oh, c'était le guerrier qui venait de l'aider en la tirant le plus loin possible de la pouponnière.
« M-Merci ? »
Se recroquevillant pour ne pas prendre de place et faciliter la tâche au guerrier, Rumeur espérait que tout allait s'arranger. Et puis, où était le reste de sa fratrie ? Tendant le cou, en essayant d'apercevoir la fourrure de Sauvage ou de Cigüe, Rumeur sentait l'inquiétude l'envahir. Elle ne les voyait pas. Et le guerrier l'éloignait petit à petit du centre du camp, certainement pour la sortir tout simplement hors de ce lieu qui s'inondait petit à petit.agora
Résumé:
Petite Rumeur se recroqueville pour faciliter la tache à Serpent des Cendres de la transporter mais cherche sa fratrie du regard
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Best Ship aka le Choupy:
Appel du Loup Accro.
Date d'inscription : 22/11/2016 Nombre de messages : 2898
Cette fois-ci, c’était la fin. Elle avait échappé trop de fois à la mort, la chance lui avait trop souvent souri. Elle devait bien s’éteindre un jour. Mais elle aurait aimé que ça ne soit pas en mourant d’une noyade improbable dans son propre nid. Peut-être qu’en échappant trop longtemps aux pattes froides de la mort, elle devait la rencontrer de la pire des manières ? Elle entend les cris, derrière les rochers qui bordaient auparavant son antre et qui bloquent à présent le passage, mais elle n’espère pas. Elle est fatiguée, et l’eau sombre qui lui lèche les flancs semble aspirer le peu de vitalité qu’il lui reste.
Je n’ai jamais aimé l’eau, de toutes façons. Une remarque incongrue, en cette situation tragique, mais lorsqu’une des roches semble glisser, lorsque l’eau jaillit hors du piège vers l’extérieur par la brèche créée et que des voix bien vivantes se font entendre de l’autre côté, c’est cette remarque qui lui permet de se reprendre, qui la réveille comme un électrochoc. Elle n’a jamais aimé l’eau, alors elle allait sortir et aller se sécher les pattes. Il lui restait des choses à accomplir sur cette terre.
Se débattant comme un diable déchaîné, crachotant, haletant, elle se hisse à travers l’espace ménagé. Elle se tord dans tous les sens pour parvenir à y passer, ignorant la douleur d’une de ses pattes complètement tordue durant le geste. L’adrénaline était un excellent anti-douleur, et il coulait à flot dans ses veines semblait-il. Elle dit au revoir à la froideur de la mort en se laissant choir dans la boue de l’autre côté, en se relevant péniblement aux maigres forces qu’il lui reste. Elle tremble, les yeux écarquillés, sans parvenir à voir ce que le camp est devenu, aveuglée par la faiblesse. Où est sa fille ? Ses petits-enfants, leurs propres enfants… Où sont Pluie d’Etoiles et… le lieutenant, qui était-ce déjà ? Elle ne se souvient plus. Elle regarde les visages autour d’elle mais ne parvient pas à les relier à des prénoms. Ça lui reviendra, ça lui reviendra. Ce qu’elle comprend, c’est qu’il faut partir. Alors elle lutte contre l’envie immense de s’attacher à tout ce qu’elle connait, au seul endroit auquel elle n’a jamais pensé comme à chez elle, celui dont elle pensait que personne ne la ferait quitter. Et la mort dans l’âme, mais bien vivante, elle fait comprendre aux autres d’un regard qu’elle est prête à les suivre, pour peu que quelqu’un ne l’aide à marcher.
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Boule de Menthe Réservé.e.
Date d'inscription : 10/07/2024 Nombre de messages : 217
En voyant Petite Rumeur aussi hésitant à quitter ce qu’elle connaissait, je n’avais pas pu la laisser ainsi, mon geste de la porter était donc pour deux choses, la première la rassurer et la seconde lui offrir l’occasion de ne pas avoir les pattes mouillées et surtout qu’elle ne s’embourbe pas dans la boue qui commençait à envahir le campement. Lorsque finalement l’ensemble des petits futs au centre de la clairière, je compris que nous allions vraiment avoir des soucis, trop de chatons pour trop peu de guerriers… Surtout que certains étaient déjà fort occupé à devoir sauver les uns et les autres ! Comment allions nous pouvoir tous les sortir de là. La jeune chatonne dans ma gueule c’était recroquevillais au mieux pour ne pas être une gêne ! Je pensais à une solution ! Posant la petite demoiselle au creux de mes pattes, je remerciais Rage de l’Amour pour son aide ! Mais j’ajoutais :
« - Je ne sais pas pour l’antre des anciens ou celui des apprentis, mais plus personnes dans la pouponnière, j’étais le dernier ! »
En regardant tout le beau monde rassemblé, je répliquais : « - Il y a trop de chatons et pas assez de pattes pour faire sortir les anciens et les chatons ! Comme à dis Rage de l’Amour, les apprentis disponibles prenaient un chaton les plus jeunes, mais faites vraiment attention où vous mettez vos pattes ! Pour laisser libre les guerriers, les plus âgés des chatons pourrait tenter de se tenir sur notre dos avec leur griffe et leur croc ?! »
A cela je m’abaissais prêt à sentir les griffes et les petits crocs dans ma peau, sans pour autant écraser la chatonne sous moi ! Si cela leur permettait de survivre alors ce n’était qu’un moindre mal ! Une fois, les chatons tous réparties je repris Rumeur dans la gueule et m’élançais vers la sortie du camp Pour les mettre à l’abris, le lieu trouver je déposais à nouveau Petite Rumeur au sol et fit descendre le chaton de mon dos ! Je fis un signe à la chatonne pour lui montrer où se trouver sa famille et la poussa doucement vers eux, quand au second je le confiai aux siens ! Je fis un signe de tête après avoir vérifier que tous aller bien !
Une fois rassurer, je cavalais en direction du clan ! Arriver sur place je pris le temps de reprendre mon souffle en observant la situation ! L’eau avait pris beaucoup de terrain, bien trop, il fallait vraiment évacuer maintenant ! Il n’y avait plus d’ancien, ni de chatons et de Reines ! C’était une bonne chose ! Ibis des Nuages semblait bloqué, mais Souffle de Givre s’occupait d’elle ! Epine venait d’être libéré par Nuage de Mousse, Tonnerre du Lion et Esprit des Marais, ils devaient être épuisés, cela pouvait se constater auprès de Mousse et Epine. Je m’avançais vers eux pour leur proposer mon aide : « - Il faut sortir, nous allons bientôt être bloqué ! Tonnerre du Lion et Esprit des Marais, je vous laisse vous occuper d’Epine ? Nuage de Mousse viens par ici je vais t’aider ! »
Serpent des Cendres, propose son dos à un chaton plus âgé pour le sortir du camp (Libre choix à un joueur de le jouer ou pas), il sort tous le beau monde du camp pour les mettre en sureté ! Et reviens aider au campement, proposition d'aide à Nuage de Mousse !
_________________ Boule de Menthe :
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Serpent des Cendres :
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Âme Nuageuse
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Ombre des Chouettes Chouette Admin
Date d'inscription : 30/06/2019 Nombre de messages : 2558
Nuage des Astres se réveilla en sursaut en entendant les cris de ses camarades. Il se passait quoi, il y avait un problème ?
« Hey, Noc, réveille-toi ! »
Après avoir secoué sa sœur pour la réveiller, la nouvellement apprentie courue en direction de la sortie de la tanière des apprentis pour être accueilli par le chaos. L'eau montait, des chats criaient, c'était la panique partout.
Nuage des Astres, à peine apprentie il y a quelques jours, s'immobilisa face à cette vue. Figée par la panique et la peur qui l'entourait. Elle avait du mal à comprendre tout ce qui se passait, qu'est-ce qu'elle devait faire ? Tous les bruits bourdonnaient et se mélangeaient dans son esprit, la laissant totalement perdue. Elle qui se vantait d'être inébranlable, c'était définitivement pas le cas.
Soudain, son esprit se rattacha à une voix. Serpent des Cendres qui parlait de faire sortir les chatons du camp. Ça, elle pouvait le faire. Elle pouvait être utile dans la panique. Elle pouvait y arriver !
Retrouvant le contrôle de ses pattes, Nuage des Astres courut en direction des chatons venant d'être évacué de la pouponnière et attrapa le premier qu'elle vit par la peau du cou. Mais l'apprentie n'était pas encore particulièrement grande, et le chaton était plutôt imposant.
« Aller, vieeens, pourquoi t'es si lourd, tu te goinfres dans la réserve de gibier quand on te regarde pas ? »
Astre trainait tant bien que mal plus qu'elle ne portait Patte Sauvage, le tirant vers la sortie du camp. L'eau montait de plus en plus, il fallait se dépêcher. Mais sérieux, il était lourd et lui facilitait pas la tâche lui.agora
Résumé:
Nuage de l'Astre bloque pendant un moment devant la tanière des apprentis, paniquée, avant d'agir en attrapant par la peau du cou Patte Sauvage pour le trainer hors du camp même s'il est trop grand pour elle
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Best Ship aka le Choupy:
Dernière édition par Rêverie du Loir le Jeu 22 Aoû 2024 - 9:12, édité 1 fois
Nuage Rêveur Curieux.euse.
Date d'inscription : 31/10/2023 Nombre de messages : 426
Le réveil est difficile. Non pas parce qu'il serait trop tôt ou quoi que ce soit comme ça. Il n'est pas tant difficile de se lever. Non. Le réveil difficile parce qu'il se fait dans une sorte d'apocalypse. Un grondement et un tremblement semblait avoir secoué le territoire et l'eau s'était mise à monter.
Et elle montait trop vite, réalisa la guerrière en observant la situation dans laquelle le clan était plongé.
Queue de Pie s'était bien vite sortie de son nid de mousse lorsque les premières alertes avaient été données. Sa famille ! Voilà à quoi elle avait pensé en premier en réalisant la situation. Son nom appelé lui fit vivement tourner la tête. Son frère était là. Il allait bien. Il était à ses côtés. « Merle, tu as vu Merle ? » Mais son frère avait secoué la tête.
Et finalement, ils avaient rapidement été séparés. Bec de Corbeau allant à son tour apporter son aide à qui en avait besoin pour l'évacuation. Continuant à chercher sa sœur du regard, Queue de Pie serre finalement les crocs. Elle ne peut pas rester ainsi à rien faire alors que certains sont en danger. La voix de Rage de l'Amour se fait entendre et cela finit de réveiller la guerrière. Elle doit agir.
Elle attrape donc rapidement un chaton à son tour. Faisant comme elle peut pour le soulever, n'étant elle-même pas très grande. Mais qu'importaient les difficultés, ils devaient avancer. Son regard tomba sur la silhouette de la vieille guérisseuse qui réussissait à s'extirper de sa tanière. Croisant le regard de son frère qu'elle avait jusque-là perdue de vue, elle le héla pour lui confier le chaton qu'elle avait récupéré plus tôt, avant de le laisser pour rejoindre le groupe qui entourait la guérisseuse. « Serpent des Cendres à raison, on doit se dépêcher. Sortez vite de là avant d'être submergés. » Le guerrier sombre s'était occupé d'aider Nuage de Mousse. Mais Tonnerre du Lion semblait plus que peiner dans l'eau pour aider Epine.
La guerrière serra les crocs. Le jeune guerrier et elle n'étaient peut-être pas les plus grands amis, mais elle pouvait pas non plus le laisser se noyer sans rien faire. Epine avait besoin d'aide, Queue de Pie espérait qu'Esprit des Marais pourrait s'occuper d'elle de son côté. « Tonnerre du Lion ! Garde la tête hors de l'eau. J'vais t'aider. » Ou essayer en tout cas. Certainement pas aidée par sa propre taille, la femelle rondelette espérait que le jeune guerrier serait encore suffisamment fort pour qu'ils s'entraident. Pas certaine de réussir à soutenir un poids mort s'il perdait connaissance.
Résumé:
Queue de Pie s'inquiète de ne pas voir Merle Blanc. Elle récupère un chaton avant de le.a confier à Bec de Corbeau. Elle se hâte de rejoindre le groupe autour du sauvetage d'Epine pour essayer d'aider Tonnerre du Lion.
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Étoile Polaire Connaisseur.euse.
Date d'inscription : 13/08/2023 Nombre de messages : 1041
Tonnerre du Lion s'était joint à lui pour débloquer la tanière d'Épine, et ce pour son plus grand soulagement. Ils parvinrent ensemble à provoquer un mouvement sur les roches accumulées, ce qui au moins leur donnait espoir de parvenir à sauver la guérisseuse. Le niveau de l'eau montait peu à peu, venant bientôt caresser le flanc du mâle brun. Ils allaient manquer de temps. Une nouvelle paire de pattes vint alors se joindre à eux : Nuage de Mousse. Déjà, Marais étant content de la retrouver saine et sauve, même si la hauteur de l'eau allait vite devenir un problème pour elle. Au moins, il pourrait garder un oeil dessus au cas où et l'aider aussi si besoin. Il lui adressa donc un hochement de la tête, sachant que son aide ne serait pas de trop. Encore après de nombreux efforts, une pierre finit par bouger de manière importante. Assez pour qu'un chat puisse s'y faufiler. Épine en aurait-elle la force ? Tous se posaient la même question, et alors que Marais s'apprêtait à grimper lui-même pour aller voir, le museau roux de la guérisseuse fit son apparition à l'extérieur. Le mâle laissa échapper un soupir soulagé, même s'il savait que ce n'était pas encore finit. L'eau arrivait déjà au menton de Nuage de Mousse, et il faudrait encore aider la soigneuse à quitter le camp. Elle semblait à bout de forces, s'étant un instant écroulée dans la boue avant de se relever péniblement. Immédiatement, Esprit des Marais et Tonnerre du Lion étaient venus l'épauler, chacun d'un côté. « Tiens bon ! On t'emmène loin de ce bourbier ! » Serpent des Cendres était également là, et il se chargeait de sortir Nuage de Mousse. L'apprentie avait été courageuse. Comme une guerrière. À présent, il fallait se concentrer sur Épine.
Ils avançaient difficilement, car si Marais pouvait relever le museau, et aider Épine à le faire pour respirer, Tonnerre du Lion commençait à avoir des difficultés. Plus petit de taille, le niveau de l'eau était devenu un véritable handicap pour le guerrier sombre. Heureusement, la silhouette — déjà bien engloutie par les eaux sombres, de Queue de Pie fit son apparition. De toute évidence, Marais allait devoir aider Épine seul maintenant, alors il redoubla d'efforts, perdant parfois pied, mais fit de son mieux pour lui garder le museau hors de l'eau. Quitte à la tirer par la peau du coup, ou à la hisser sur ses épaules. Une fois hors du camp, les pattes sur la terre humide, mais pas inondée, le brun laissa la guérisseuse s'assoir au sol. Lui-même dû se poser un instant, épuisé par leur trajet jusqu'ici. « Épine ? Tu vas bien ? » s'enquit-il alors, un peu inquiet. La vieille chatte ne semblait plus elle-même. Elle devait être choquée par tout ce qu'il venait d'arriver... Et puis, où était son apprentie ? Si c'était dans l'antre, Nuage de Némésies en serait certainement sortie en même temps. Réprimant difficilement ses angoisses concernant ses camarades, Marais décida de rester avec Épine, au moins le temps de voir si elle allait tenir le coup.
Spoiler:
Esprit des Marais parvient à libérer Épine avec l'aide de Tonnerre du Lion et de Nuage de Mousse. Il escorte difficilement la guérisseuse jusqu'à une zone non inondée hors du camp et reste avec elle au cas où.
Autour des Cimes Bavard.e.
Date d'inscription : 03/10/2022 Nombre de messages : 813
Le grondement qui hanta son rêve n'avait rien de naturel. Rien de rêveur. Il la secoua de droite à gauche, la faisant lâcher les herbes médicinales qu'elle transportait. Elle perdit son équilibre quand une seconde secousse s'échappa de la terre, et le sol vint à sa rencontre à toute vitesse...
Lorsque Souffle de Givre releva la tête, elle fut un instant étonnée de sentir sa propre fourrure plutôt que le sol dur sous elle—n'avait-elle pas chuté ? Pourquoi... L'agitation de ses camarades et leurs miaulements inquiets furent son premier avertissement. Immédiatement, la jeune guerrière sauta sur ses pattes, laissant les brides de son rêve à même le sol, coincés quelque part dans sa litière. Dans sa précipitation à sortir de la tanière, Givre trébucha, son œil gauche en difficulté et atterrit le museau par terre. Humide. Frais. Mouillé...? Rien de tout ça n'était normal. Sentant l'inquiétude la gagner, elle se releva et atteint enfin la sortie. Pourtant, rien de ce qui l'attendait dehors n'était de meilleure augure.
Elle fut dans les dernières à mettre la truffe dehors, ralentie entre autres par sa chute et sa vision défaillante. Des toutes les tanières, des corps aux mouvements frénétiques émergeaient, mus par une urgence qui avait tout à voir avec l'humidité qui gagnait trop rapidement la terre sous leurs pattes. Que se passait-il ? Les cris et paroles lancées alentour lui donnèrent la réponse qu'elle cherchait. L'eau des marais s'était mis à monter après le tremblement de terre, prenant par surprise la pinède déjà saccagée, et leur camp, si tranquille d'ordinaire. Ses instincts protecteurs finirent enfin par s'éveiller, un vent puissant qui balaya tout sur son passage. Parce que désormais, elle n'était plus seulement responsable d'elle. Maintenant, sa responsabilité s'était étendue à une jeune femelle au pelage bicolore, comme le sien. Une âme à peine sortie de l'enfance, sauvée d'un destin tragique par l'un de leurs guerriers. « Ibis des Nuages ! » Elle ne lui fallut que quelques pas pour franchir la distance qui la séparait de la tanière des apprentis. Mais son cri resta sans réponse, ses yeux affolés parcourant l'intérieur de l'antre. Il n'y avait plus pers—il y avait encore un apprenti, au fond. Son long pelage gris foncé se confondait avec les murs, contre lesquels il s'était collé, immobile. En s'approchant, la femelle reconnut l'un des frères de son apprentie, baptisé en même temps qu'elle. Ses oreilles captèrent sa respiration rapide, saccadée. « On n'a pas le temps, il faut bouger de là ! » Peut-être était le ton de sa voix ou son apparition soudaine, mais ce fut assez pour sortir l'apprenti - Liseron Nuageux - de sa transe. Tandis qu'il se faufilait vers l'extérieur, Givre lui demanda s'il savait où était sa sœur. Seul un hochement de tête négatif lui répondit, avant que sa silhouette ne file vers un attroupement de guerriers qui s'occupait de faire évacuer le camp, aidant les plus faibles à franchir les pierres. Souffle de Givre se retrouva une nouvelle fois dehors, toujours sans trace de son apprentie. « Ibis ! » Son appel se répercuta à travers le camp désormais embourbé. Allait-elle perdre sa première apprentie ? Allait-elle être incapable de la retrouver...?
Soudain, ses oreilles entendirent quelque chose. Un miaulement. Un appel à l'aide. Une voix qu'elle connaissait, malgré la terreur qui y perçait. Ses pattes la guidèrent jusqu'à un recoin du camp où la boue semblait plus s'apparenter à un marécage qu'autre chose. Elle s'enfonçait presque jusqu'aux premières articulations de ses pattes quand elle la vit qui se débattait de façon désespérée. « Ibis, je suis là ! » Prisonnière de la boue, Ibis des Nuages s'enfonçait lentement dans le sol, incapable de remonter. « Tout va bien se passer, je vais t'aider, » lui sourit-elle avec une confiance qu'elle était loin de ressentir. Mais comment ? Elle ne pouvait pas s'approcher plus que ça, au risque de se voir elle aussi absorbée par l'eau et la boue. Plus d'une longueur de queue les séparait. Elle s'avança malgré tout, écartant un maximum ses coussinets, espérant qu'ils pourraient mieux soutenir son poids et gagna une précieuse distance - mais encore insuffisante. Parmi les débris qui entourait l'apprentie, il y avait une longue branche dénuée de feuilles. Peut-être que... Tendant la patte, Givre s'en saisit et exposa son idée : « Ibis, je veux que tu attrapes cette branche dans ta gueule et que tu la mordes le plus fort possible. Je vais te tirer avec de mon côté. » Elle prit le bâton dans sa gueule et y planta ses crocs avant de le diriger vers la jeune femelle, espérant qu'elle se concentrerait assez pour oublier un peu de la peur qui habitait ses iris étrécis. Puis elle ancra fermement ses pattes arrière dans le sol de la clairière, prête à puiser jusqu'à la dernière miette de force que sa musculature développée pouvait donner.
Dans les dernières à sortir, Souffle de Givre se précipite dans la tanière des apprentis pour trouver sa propre apprentie, Ibis des Nuages. Elle finit par la trouver prisonnière de la boue et vole à son secours.
hrp:
promis ma prochaine réponse sera moins longue
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Merci à lulu et sil pour le codage de la signa, et à idy pour le vava de mésange !
Ombre des Chouettes Chouette Admin
Date d'inscription : 30/06/2019 Nombre de messages : 2558
Tonnerre du Lion s'acharnait sur ses rochers, espérant réussir le plus vite possible à sortir Epine de sa prison. À ses côtés, Esprit des Marais et Nuage de Mousse en faisant autant, ils pouvaient y arriver ! Il fallait redoubler d'effort ! Et finalement, au bout d'un temps qui lui semblait infini, les roches cédèrent et un tunnel suffisamment grand s'ouvrit pour permettre à la guérisseuse de s'échapper.
Les mâchoires endolories après avoir tiré ces racines pour aider à faire s'échapper la guérisseuse, Tonnerre eut un petit temps pour souffler. Avant de réaliser la hauteur de l'eau. Elle commençait à être si haute, à embourber ses mouvements et le ralentir, qu'importe ce qu'il voulait faire. Essayant de se retenir de paniquer malgré sa respiration qui s'accélérait, le guerrier redressa la tête, voyant Esprit des Marais escorter Épine et Serpent des Cendres s'occuper de Nuage de Mousse.
C'était à lui d'évacuer maintenant... S'il y arrivait. Tonnerre du Lion essaya de faire quelques pas en direction de la sortie du camp, mais ses mouvements étaient totalement ralentis et bloqués par la boue et l'eau. Il fallait s'échapper et vite. Okay, peut-être qu'il paniquait pour de vrai cette fois.
L'eau lui éclaboussa le museau, le privant de sa respiration pendant un court instant et le faisant d'autant plus paniquer. Ses pattes étaient si lourdes, bloquées dans la boue. Ce fut à cet instant que Queue de Pie apparu comme par magie à ses côtés. Il ne l'avait pas vu arriver.
Luttant contre la panique, Tonnerre essaya de répondre d'un tout léger et râleur comme à son habitude. Mais on sentait facilement la panique sous-jacente et les tremblements dans sa voix.
« Tu me donnes pas d'ordre, j'le fais juste pour te faire plaisir... »
Oui, il était définitivement en train de paniquer de se noyer comme ça, de voir sa vie se finir d'une façon aussi peu noble et honorable. Relevant le museau le plus haut possible pour chopper un maximum d'air, le matou noir à la crinière blanche reposa une partie de son poids sur la guerrière. Il voulut faire un nouveau pas avant de réaliser le problème.
« Queue de Pie... »
Ne pas paniquer, ne pas paniquer. Tout allait bien se passer, il pouvait s'enfuir d'ici à n'importe quel moment.
« Mes pattes sont bloquées dans la boue, j'arrive plus à bouger. »
Tout allait bien se passer, Queue de Pie allait trouver une solution. Il pouvait pas finir comme ça, mort noyé pour un rien. N'est-ce pas ?agora
Résumé:
Tonnerre du Lion commence à trop s'enfoncer dans la boue. Il s'appuie sur Queue de Pie mais ne peut plus soulever ses pattes tellement elles sont lourdes
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Best Ship aka le Choupy:
Secret des Lucioles Intéressé.e.
Date d'inscription : 03/11/2021 Nombre de messages : 567
— Lune 1217 — Marais voraces — Ft. Clan de l'Ombre —
Enfin du calme. Après tant de saisons à supporter la Lune et son Ombre, ainsi que d’autres chatons tout aussi turbulents, le Petit peut finalement se blottir contre ses sœurs et savourer la douce berceuse de leur souffle endormi. Maintenant qu’ils ne sont plus que trois à occuper cet espace au quotidien, ses nerfs ont l’occasion de s’apaiser un peu et ses paroles, de perdre de leur mordant. Certains diraient presque qu’il en est devenu aimable. Presque.
Des murmures. Des vibrations. La terre se réveille sous ses pattes, tel un chat s’étirant après sa sieste. Le Petit tend une oreille, ouvre ses yeux perçants et scanne les ténèbres.
Des alarmes. Des secousses. La terre se lève sous ses pattes, s’ébroue, se cambre, tel un chat repoussant une nuée de rats de son dos. Sauf que les rats, c’est eux.
Une ombre grise surgit dans la pouponnière. Le Petit se redresse en un instant, toutes griffes, sorties et crocs découverts, et s’apprête à bondir sur le guerrier intrusif, jusqu’à ce que celui-ci les assène d’ordres.
Non, elle ne doit pas se noyer ! Il presse Rumeur d’un coup du museau. Puis, sans offrir de plus qu’un coup d’œil à sa Moustachue de sœur, il se précipite hors de l’abri, le cœur serré à l’idée de mettre une patte à la vue de tous, mais une expression déterminée sur le visage. Je te protègerais !
Ses griffes cherchent un équilibre inexistant sur le sol d’argile, et il manque de perdre pied quand il s’arrête au centre du camp avec les autres et contemple la situation. L’eau lèche avec gourmandise les plates-bandes des nids, imbibe la terre déjà humide et la transforme en une multitude de pièges mortels, une série de gueules prêtes à avaler le premier qui s’en approche.
Les marais dévorent le Clan de l’Ombre.
Il se retourne avec précipitation vers sa sœur qui ne l’a toujours pas rejoint. Tu fous quoi ? Mais son cœur se calme lorsqu’il la voit s’envoler au-dessus des canines des marécages, tenue solidement par le guerrier qui les avait avertis. Quand il les aperçoit franchir les premiers arbres de la forêt, ses épaules se détendent. Merci.
Des crocs se plantent avec maladresse dans sa nuque. On le soulève, le tire d’un coup à la suite des autres, dans une série de grognements. Il glisse sur la terre visqueuse, et se fait trainer dans la boue sur plusieurs longueurs de queues. La Lune, cette fichue apprentie dont il était bien heureux d’être débarrassé à la pouponnière, tente d’imiter les grands et de l’évacuer. Elle espère quoi, la minus ? Le Petit n’est certes pas immense, mais son corps est dense, tendu et nerveux par le stress et la colère constante qui bouillonne en lui.
« C’est toi que j’vais bouffer si tu m’lâches pas ! »
Ses crocs s’ouvrent et ses iris se fendent. Puis l’eau, glaciale, lui caresse le ventre. Non ! Son corps entier se crispe, il tend avec désespoir ses pattes vers le sol, le racle de ses griffes, s’embourbe, puis parviens à prendre appui sur une pierre et à se redresser avec l’aide de la Lune.
Le souffle court, la vision floue, il ne pense pas à retenir les larmes qui lui montent aux yeux. Je vais crever. Je vais vraiment crever. Je n’aurais jamais dû venir ici. Ses jambes sont prises de spasmes incontrôlables. Bordel ! Il marche du bout des coussinets, sans plus chercher à se dégager, dans une maigre tentative pour faciliter la tâche de sa sauveuse. Le couvert des arbres lui semble si loin… Ses membres bougent d’eux-mêmes, poussés par l’instinct de survie, tandis que son esprit se noie.
On va tous crever, bouffés par ces fichus marais !
Patte Sauvage
HRP:
Patte Sauvage rouspète contre Nuage des Astres qui la traine en sécurité. Il manque de s'embourber et de se coincer dans la vase, mais il est sorti à temps et se décide enfin à aider sa porteuse en silence, persuadé qu'ils vont mourir.
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Dernière édition par Secret des Lucioles le Lun 11 Nov 2024 - 11:13, édité 4 fois
Boule de Menthe Réservé.e.
Date d'inscription : 10/07/2024 Nombre de messages : 217
L’eau, ou devrais je dire la vase continuer de monter ! Je commencer à suffoquer rien qu’à l’idée de rester coincé. L’air commençait à me manquer et la panique s’insinuer de plus en plus dans mes veines. J’avais beaucoup de mal à avancer à présent, mes pattes suintées à chaque pas ou plutôt couler sous la vase. Je respirais par à coup, tentant tant bien que mal à garder mon calme. Mon pelage trainait et commençais à devenir de plus en plus lourd.
Mais je ne laisserais pas l’apprenti seul, je le ferais sortir quoi qu’il m’en coûte. J’atteindrais la sortie et ferait sortir cette Nuage de Mousse, elle tremblait encore sous l’effort qu’elle avait dû faire un peu plus tôt, ou était ce maintenant dû à l’effort pour avancer dans ce qui fut un jour notre camp ? Qu’importe, l’on devait vivre et rejoindre les autres pour trouver un lieu sûr et sans danger !
Je pouvais entendre ici et là des cries d’angoisses de certains qui se retrouvaient bloqué ou n’arrivaient pas à se sortir de leur misère. Je pouvais aussi voir Esprit des Marais sortir Epine, mais Tonnerre du Lion n’était avec eux et Queue de Pie qui nous avaient rejoins non plus, en tournant la tête, je pouvais les voir à l’arrêt. Que faisaient-ils ? Je criais vers eux :
Difficile de savoir ce qui prédominait entre la fierté, la mauvaise foi et la panique chez Tonnerre du Lion. Et Queue de Pie décida finalement d'ignorer la première remarque du jeune guerrier. La situation était trop critique pour se permettre de se lancer dans une prise de bec avec le matou. Cela ne l'empêcha pas pour autant de rouler des yeux.
Mais la panique semblait finalement par avoir définitivement prit le pas sur le reste puisque toute pique disparut pour que ne reste plus qu'un appel comme une sorte de supplique. Une fois encore, si la situation n'était pas si dramatique, Queue de Pie aurait certainement fait une remarque piquante au mâle, mais elle se contenta de serrer les crocs et d'essayer de tenir bon alors que Tonnerre du Lion s'appuyait sur elle.
Et il avait certainement bien raison de paniquer. Ses pattes étaient enfoncées dans la boue et, probablement trop chargées par cette dernière, se retrouvaient immobilisées dans le marais assassin. « Panique pas ! Si tu paniques ca n'arrangeras rien. Respire ! » Difficile d'exhorter au calme lorsque l'on n'était soit même loin de l'être. Pourtant, dans ces cas là, le mieux était toujours de souffler et de se calmer.
Mais le guerrier commençait à peser sur elle aussi. Et s'il n'était pas très grand, elle non plus. « J'vais t'attraper et tirer. Tire en même temps, ok ? » Essayant de se dresser au maximum sur ses postérieurs pour se grandir et ne pas se mettre à boire la tasse, Queue de Pie avait attrapé la peau du cou du guerrier comme elle l'avait fait plus tôt avec le petit qu'elle avait porté à son frère. La différence résidait dans la taille du matou. Mais le tout était de tirer. Alors c'est ce qu'elle entreprit de faire en essayant de mettre le plus de force possible. Avec un peu de chance, à eux deux ils s'en sortiraient.
La voix de Serpent des Cendres arriva à leur oreilles alors qu'il les pressait de sortir de là. Mais refusant de lâcher prise sur le jeune guerrier, Queue de Pie ne lui répondit pas. Elle lui aurait bien crié que Tonnerre du Lion était bloqué, mais elle avait peur que si elle lâchait, le guerrier ne retombe et ne s'enfonce d'autant plus dans la boue.
Résumé:
Queue de Pie chercher à aider Tonnerre du Lion, elle l'attrape par la peau du cou et tire vers le haut en se dressant plus ou moins sur ses pattes arrières pour se grandir. Elle ne répond pas à Serpent des Cendres de peur de lâcher prise.
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Étoile Polaire Connaisseur.euse.
Date d'inscription : 13/08/2023 Nombre de messages : 1041
La panique te submerge presque autant que la vase, alors que tu te débats de toutes tes forces pour essayer d'y échapper. Mais, rien n'y fait. Tu es bloquée, et au fil des secondes, tu sens que ton peu d'endurance est en train d'atteindre sa limite. Bientôt, tu ne pourras plus garder la tête hors de l'eau. Alors, c'est comme ça que tout va se terminer ? Après toutes ces choses, toutes ces épreuves. Après être arrivée jusqu'ici et y avoir trouvé une famille ? C'est tellement frustrant... tu aimerais trouver de la rage dans cette idée, la rage de ne pas abandonner, celle qui t'offrirait un regain d'énergie pour te battre encore un peu. Mais, rien. Tu ne ressens que peur et désolation. Ton cri à l'aide semble passer inaperçu dans un premier temps. Tout le monde est tellement paniqué, que tu es certainement loin d'être la seule à appeler. Soudainement, une voix familière se fait entendre. Souffle de Givre ! Ton mentor ne t'a pas oublié, et sa simple arrivée fait enfin renaître l'espoir dans ta poitrine. Dans un sourire, elle essaie de te rassurer, et tu te forces à hocher la tête tout en lui souriant en retour. Le Clan de l'Ombre ne t'a jamais abandonné jusqu'ici. Il n'y a pas de raison pour que ça commence aujourd'hui. Oui, il faut que tu restes positive !
Souffle de Givre semble réticente à l'idée de traverser la boue jusqu'à toi. Et, tu la comprends. Sans prudence, elle pourrait se retrouver dans la même position. Elle s'approche malgré tout précautionneusement, pas à pas, alors que tu l'observes, les dents serrées par l'appréhension. Par pitié, Souffle de Givre, ne te coince pas avec moi ! Quand la guerrière s'empare d'une branche, tu hoches la tête. Bien sûr, l'idée ne te rassure pas plus que ça, mais c'est toujours mieux que de ne rien faire. Le temps presse, et tu te dis que Souffle de Givre a peut-être déjà fait une telle chose par le passé. Alors, elle doit savoir que ça fonctionne. Oui, c'est sûrement ça. « D'accord ! » réponds-tu alors, la voix devenue toute aiguë à cause de la peur. Tu plantes donc tes crocs dans le bois de la branche, ressentant déjà toute la force de ton mentor lorsqu'elle commence à tirer de l'autre côté. Au début, tes pattes ne bougent pas. Puis, tu sens un mouvement, la boue commence à céder et à te laisser avancer -ou plutôt être trainée- en direction de la terre ferme. « Cha marche ! » Tu t'approches enfin de l'extrémité de cet enfer, quand le baton commence à s'effriter entre tes dents. Mais heureusement, celui-ci ne se brise qu'une fois le trajet terminé. Épuisée, tu te laisses choir un instant près de Souffle de Givre, te souciant peu des morceaux de bois restés dans ta bouche. « Merci... Souffle de Givre... tu m'as sauvé la vie. Tu es le meilleur mentor de tous les clans ! Je suis désolée d'être un poids pour vous tous... » Tes paroles s'enchainent, marques de toutes les émotions qui se sont accumulées depuis le début de cette catastrophe. Pourtant, ce n'est pas fini, et tu le sais. Cette zone ne sera pas sécuritaire longtemps. Mais là, tout de suite, ton corps a besoin d'une pause, avant d'être à nouveau tétanisé par la peur.
Spoiler:
Ibis est sauvée par Souffle de Givre, elle s'écroule près d'elle et la remercie.
Secret des Lucioles Intéressé.e.
Date d'inscription : 03/11/2021 Nombre de messages : 567
— Lune 1217 — Et à la terre, ils retournent — Ft. Clan de l'Ombre —
La masse informe se réveille. Les corps qui la constituent s’agitent, se dressent, au rythme de la terre qui ondule sous leur ventre. Des fourrures frôlent la mienne, s’extraient, s’échappent de la tanière à la recherche d’une ultime goulée d’air. Le un devient un tout, une nuée désordonnée, confuse, qui s’extirpe de son sommeil pour mieux s’embourber dans les bras tiède et humide du marais.
Je leur emboite le pas, guidé par le chant inhabituel des alertes, et des hurlements. Ici, un amas de félin se cambre, s’enfonce et risque leur vie dans le but de sauver une vieille chatte. Épine compte déjà ses dernières lunes, pourtant. Là, Ibis glisse avec lenteur vers le ventre de la terre, mais est rattrapée in extremis par sa mentore. Je me demande à quoi aurait ressemblé son corps, dans quelques soleils, sculpté par l’estomac des marais.
C’est amusant. Si peu suffit donc à les faire paniquer ? L’eau monte, oui. Les marécages caressent nos coussinets, sourient patiemment en attendant qu’un imprudent se coince entre leurs gueules telles des sangsues dans une rivière. Mais, à qui sait regarder, le sol n’est pas si traitre. On y devine la même mousse, les mêmes pierres que la veille, prêtes à offrir un chemin salvateur. Je m’y avance, sans me détacher du spectacle.
Je passe à côté de l’ilot des chatons, et aperçois du coin de l’œil les va-et-vient incessants de ceux qui se démènent pour les guider en sécurité, en bordure du camp. Bonne idée… Les pattes solidement ancrées sur ma traverse, je poursuis ma marche vers la forêt.
Un roc, une épaule me percute. Je sens mes coussinets perdre leurs appuis sur la mousse, glisser sur les pierres humides, avant de m’emporter dans un torrent de boue. Le marais se rue à ma rencontre, saisit mon arrière-train dans un étau curieusement tiède. Le félin qui m’a bousculé continue sa course sans un regard en arrière, le visage déformé par une terreur proche de la folie. Il est beau, votre code du guerrier. Un doux rire s’échappe de ma gorge sans que je ne puisse le contenir. Je me reprends. Sois discret, Loki.
Me voilà bloqué, à quelques longueurs de queue de la forêt, de la sécurité. Un peu plus loin, je peux entendre les chatons et leurs sauveurs échanger. Si proche du but. Tant que je reste immobile, mon poids plume semble décourager la terre de m’avaler davantage. Si je ne dis mot, me remarquera-t-on ? Ou sombrerais-je à jamais dans les marécages ? Les deux idées me plaisent. Après tout, une mort pareille ne peut que se montrer aussi inédite qu’intéressante.
J’inspire vite, à répétition, afin d’emballer mon cœur. Je laisse l’adrénaline et l’excitation de ma curiosité inonder mes veines, fendre mes iris et faire trembler mes nerfs. Pour contenir mon sourire, je mords mes lèvres. Et enfin, pour compléter le tableau, je me fige, feins un effroi absolu, pétrifiant. Il ne s’agit pas que quelqu’un me trouve louche, à patienter sans rien dire dans la gueule des marais. Mais qui douterai d’un adorable et frêle apprenti en danger de mort ?
Aspic Nuageux
HRP:
Aspic Nuageux s’amuse du chaos. Il est bousculé et s’embourbe, mais n’appelle pas à l’aide, curieux de voir si on le sauvera. [Interaction réservée à Petite Rumeur.]
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Dernière édition par Secret des Lucioles le Lun 11 Nov 2024 - 11:16, édité 1 fois
Appel du Loup Accro.
Date d'inscription : 22/11/2016 Nombre de messages : 2898
Des ombres dansent, les cris résonnent et se perdent les uns dans les autres, partout ; l’odeur de la peur, affaiblie par celle tenace et musquée de la boue. Elle est soutenue, remise sur ses pattes, difficilement, avancer un pas après l’autre. On la pousse, on la tire, elle est incapable d’avancer seule contre la force de l’eau, incapable de maintenir sa tête. Puis, enfin, la terre ferme, sèche, à peu près. Elle tombe, la respiration rauque, saccadée, il lui semble qu’elle ne reprendra jamais son souffle. Pourtant, elle n’est pas celle qui a fourni le plus d’efforts, à ses côtés un guerrier brun s’enquit de sa santé, lui-même semblant en bien mauvais état.
« Oui, oui, merci. »
Les guerriers, apprentis, parfois chargés de chatons affluent peu à peu vers eux, sortants du tourbier en trébuchant, glissant, comme autant de félins de boue et de peur. Elle devrait se lever, s’occuper d’eux, préparer des remèdes… les remèdes. La réalisation la happe avec violence, et il lui semble à nouveau manquer d’air, s’enfoncer dans une boue profonde et opaque. Elle hoquète.
« Les herbes ! Je n’ai- rien, je n’ai rien pris ! Il faut- comment- »
Elle écarquille les yeux en direction du guerrier, comme s’il était capable de lui offrir une réponse, une solution. Une guérisseuse incapable, incapable d’aider son clan, de sauver le plus important. Elle était devenue un fardeau, finalement. Personne n’échappait longtemps à ce sort. Comme dans un état second, elle se relève sur ses pattes tremblantes, glisse, claudique entre les rescapés, entre ceux qui sont devenus les siens et qu’elle ne sait plus comment aider. Des noms défilent dans son esprit, ceux dont elle se souvient. Nuage de Némésis, où est-elle ? Elle ne l’a pas vue dans la tanière en s’éveillant, peut-être avait-elle eu le temps de sortir, où avait-elle dormi ailleurs, était-elle dehors ? Ardeur des Braise, Tigresse, Libre, et leurs propres enfants ? Elle aurait préféré mourir ce soir que de les attendre ainsi, impuissante.
Spoiler:
Epine remercie Esprit des Marais, et se rend compte qu'elle n'a pu sauver aucun remède. Elle se demande où est sa famille ainsi que son apprentie.
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Merci Lulu pour le code de la signature. Cataries, Naru, Mid, Sabrou, Color, Fea, Oeillet, Luny & Laë, Cloud, WolfToast
Étoile de Venin Habitué.e.
Date d'inscription : 02/04/2023 Nombre de messages : 733
Taches de Faon venait de faire l’aller retour pour sortir les chatons du clan. Ceux qui étaient sortis du camp sain et sauf s’étaient réfugiés un peu plus loin, sur une petit colline que l’eau n'avait pas atteinte. Mais tout le monde n'était pas là. Son frère, par exemple, était aux abonnés absents. Faon l’avait vu se précipiter pour aider Épine mais même celle-ci venait de sortir du camp. Bon sang, t’es où ?
Sans réfléchir plus, le guerrier tacheté repris la direction du camp. Alors qu’il passait par l’entrée, l’eau qui lui léchait le ventre le fit frissonner. Le pire, cependant, c’est que plus il avançait, plus l'eau montait haut. Est-ce que le camp avait toujours été une cuve, prête à accueillir de l’eau, prête à les noyer ? Il serra les dents. C’est officiel, je déteste l’eau. Il chercha son frère du regard et il le vit, plus loin, entouré de Pie et de Cendre. Il s'apprêtait à aller les rejoindre quand il vit du coin de l'œil Astre traîner quelque chose tant bien que mal vers la sortie. Mais qu'est-ce qu'il fout ?
Faon n'eut pas vraiment le choix. Priant pour que son frère soit entre de bonnes mains, il se rapprocha de Nuage de l’Astre, plus doucement qu’il ne l’aurait aimé à cause de la vase qui essayait à chaque pas d'emprisonner ses pattes. « Qu'est-ce que -» Il s'arrêta net en voyant ce que portait l’apprentie grise. Oh. Sans un mot, il se dépêcha d’attraper Patte Sauvage et de le soulever bien au-dessus de l’eau. Il n’était pas le plus grand des guerriers mais heureusement, il était encore plus grand qu’un apprenti. D’ailleurs, il ne put s’empêcher de remarquer que Sauvage était bien docile, pour une fois. Lui qui l’avait mordu à son arrivée se tenait bien en boule, tranquille. Tant mieux.
Invitant Astre à le suivre, Taches de Faon reprit sa marche vers la colline où ils seraient sains et saufs. Chaque pas lui était difficile, shplok, shplok, il avait l’impression de marcher dans de la colle. Puis, arrivé à l'entrée du camp, il faillit tomber dans l’eau tout plat quand l’une de ses pattes avant se prix dans un trou. Il laissa échapper un grognement étouffé, tenant autant que possible le chaton hors de l’eau. Non mais quelle journée pourrie ! Il tira sur sa patte. Une fois. Deux fois. Trois fois. Il commençait à paniquer quand, dans un craquement qui lui fit vriller le cerveau, sa patte de libéra. Sauf que maintenant, elle lui faisait un mal de chien, et il n’arrivait plus à la bouger.
« Echpech de crapfaud pfourri-» Cahin caha, il sortit du camp. Patte avant. Pattes arrière. Patte avant. Pattes arrière. Quand il arriva en haut de la colline, il était tout boueux, épuisé, et sa patte droite traînait au sol. Il posa Sauvage auprès des autres chatons aussi doucement que possible puis s’éloigna un peu avant de s’écrouler au sol, haletant en silence. Il ne voulait pas se faire entendre, pas devant les chatons. Il pouvait attendre. Pas trop longtemps quand même.
*Taches de Faon aide Nuage de l'Astre et Patte Sauvage à sortir du camp, mais se déboîte une épaule à cause de la vase.*
@Clan de l'Ombre + LUNE 1217
(C) PATR.ONUS
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Dernière édition par Âme de Venin le Mar 10 Sep 2024 - 18:54, édité 1 fois
Rameau d'Olivier Curieux.euse.
Date d'inscription : 20/12/2018 Nombre de messages : 391
Chaos des Nuages dormait si bien, et il était en train de faire un super rêve, qu’il oublia instantanément quand d’un coup il se fit réveiller par un tremblement étrange. Il grommela, pensant que ce n’était qu’un de ses camarades qui l’avait secoué pendant son sommeil. Il cligna une fois des yeux, une deuxième fois, et il remarqua enfin maintenant que c’était la panique. Il ne comprit pas tout de suite, n’ayant pas encore tout à fait émergé de son rêve, quand il sentit quelque chose de mouillé qui lui chatouillait le ventre. Chaos des Nuages se leva d’un bond, totalement réveillé cette fois-ci, et ses yeux se posèrent sur le sol. Tiens, pourquoi y avait-il de l’eau, ici ? Il entendit une voix paniquée crier de sortir s’ils ne voulaient pas se noyer. Bah, pourquoi ? Ce n’était qu’un petit peu d’eau. À moins de tomber tête la première et ne pas se relever, il n’y avait pas beaucoup de risque ! Puis, l’apprenti remarqua que l’eau était en train de monter… elle continuait de monter… encore, et encore… Bon ! Là c’était un plus grand problème !
« Nuage d’Orage ? Nuage d’Ange ? Vous êtes là ? »
Chaos des Nuages regardait dans la tanière des apprentis à la recherche de ses adelphes, mais presque tous les novices étaient déjà sortis et il ne les trouva pas. Ils étaient sûrement déjà sains et saufs ! Le jeune chat brun et blanc pataugea dans l’eau, se dirigeant vers la sortie sans trop de mal, ne cédant pour l’instant pas à la panique. L’eau montée à présent jusqu’à son ventre, il avait du mal à avancer et faisait des grands pas très lents. Évidemment, ce qui devait arriver, arriva ; une de ses pattes se coinça quelque part – il supposa que c’était dans de la tourbe – et il tomba tête la première dans l’eau vaseuse. Pas de problème ! Ce n’était qu’un petit contretemps ! Il allait se sortir de là tout de suite et puis… ah, zut, ses pattes étaient vraiment bien coincées dans la vase. C’était un problème… enfin, ce n’était pas bien grave ! Il arrivait toujours à tenir la tête hors de l’eau. Cette eau qui continuait encore de monter… inlassablement… Bon, il allait peut-être avoir un problème d’ici quelques minutes.
« Quelqu’un peut me sortir de là, s’il vous plait ? » s’écria Chaos des Nuages, espérant qu’un de ses camarades l’entende.
Si seulement il n’était pas si maladroit, il aurait pu s’en sortir plus facilement…
Résumé :
Chaos des Nuages cherche ses adelphes mais ne les trouve pas. Supposant qu'ils sont déjà en lieu sûr, il patauge dans l'eau, mais il se retrouve coincé dans la vase. Il appelle à l'aide.
Chronologie • Demandes de liens & RPs Couleur paroles : Olivier : lightslategray ou lightgrey Muflier : adeterminer ou onvoitpaslautrecouleur (oui c'est vraiment le nom des couleurs de Muflier) Arachnée : darkslateblue Chaos : chaos
La nuit était particulièrement noire, les ténèbres étaient partout, dansant autour du pelage de Merle qui avançait doucement dans le marécage, prenant soin de ne pas se salir les pattes. Le ciel était recouvert d’un épais plafond de nuages, cachant la vue des étoiles et de la lune. La féline bicolore traversait une énième insomnie, qu’elle passait à se balader dans le calme inébranlable de l’obscurité. Des lunes et des lunes qu’elle s’échappait du camp, qu’elle se reposait loin de tout contact social, à la seule recherche de la paisibilité. Elle sauta au-dessus d’une pierre, puis une deuxième, elle s’éloignait de plus en plus du camp. Elle dérapa, glissant dans la boue, est-ce que c’était ses pattes qui tremblaient de la sorte ? Tous les poils de la pelisse de Merle se dressèrent d’un seul coup et elle planta ses griffes dans la boue, non, ce n’était pas ses pattes mais bien le sol qui tremblait ! Au même instant, un lourd grognement sembla sortir de la terre, l’escadron de l’Ombre se plaqua au sol, ses oreilles encore plus aplaties sur son crâne. Qu’est-ce qu’il se passait ?
Suivant son instinct, Merle commença à faire demi-tour et à se diriger vers le camp, ayant une soudaine envie de briser sa solitude et de retourner aux siens. Mais à chaque pas, il semblait que ses pattes s’embourbaient un peu plus. Puis elle dressa soudainement la tête, entendant des miaulements lointains… Des cris ! Elle accéléra le pas, arrachant ses pattes à la boue, au sol qui semblait ne pas vouloir la laisser s’en aller. Elle se fatigua rapidement, mais puisa dans ses forces pour continuer à avancer. Il fallait qu’elle retrouve son clan, ils étaient en danger, et elle l’était tout autant en restant seule dans la tourbière. Bientôt, la boue lui arriva jusqu’au ventre, et elle dû se déplacer en sautant. Le chemin lui parut durer pendant des lunes entières avant qu’elle n’aperçoive enfin la barrière de végétation bordant le Camp de l’Ombre. Redoublant d’efforts, se jetant à moitié dans la boue lui éclaboussant le visage, elle rentra du plus vite qu’elle le pouvait dans son camp.
Dans le camp, le chaos régnait. Elle voyait ses compagnons pataugeant difficilement dans la boue, des chatons pendant dans leurs gueules ou s’accrochant sur le dos pour les plus fort. Elle se mit immédiatement à chercher son frère et sa sœur. Où étaient-ils ? Avaient-ils besoin de son aide ? Elle scanna le camp, et aperçut rapidement son frère Bec de Corbeau s’attela à aider des apprentis, il allait bien. Mais elle ne voyait pas Queue de Pie ! Elle avança parmi les cris d’inquiétude et finit après un long moment par apercevoir le pelage bicolore de sa sœur. Elle était en difficulté ! Elle s’élança à toute vitesse, passant devant Serpent des Cendres et s’arrêta prêt de sa sœur. Dans sa gueule, elle tenait Tonnerre du Lion, mais semblait ne pas parvenir à l’extirper, le guerrier semblait complètement recouvert de boue à part sa tête. Merle n’hésita pas une seule seconde et, se collant contre le pelage de sa soeur, elle agrippa Tonnerre du Lion par la partie de son coup tout proche de la boue et se mit à tirer du plus fort qu’elle le pouvait, avec toute l’énergie qu’il lui restait pour tenter.
Spoiler:
Merle Blanc peine à revenir au camp à cause de la boue alors qu'elle se promenait sur le Territoire. Elle finit par revenir au camp, et se précipite pour aider Queue de Pie à extirper Tonnerre du Lion de la boue.