Sujet: The Truth about Love |Ombre et Corbeau| Mar 24 Juil 2018 - 20:51
Vertige de L'Oiseau
The Truth About Love feat. Ombre & Corbeau
L’Oiseau se souvient de l’époque d’un gel éternel. Des vents furieux se jouant de son pelage. Des traces qu’il laissait dans la neige. Du gris morne d’un ciel éperdu. Il se souvient des murmures par les ombres, de la menace le suivant pas à pas. Il frissonne en repensant à son enfance décalquée, perdue peut-être, aux mains de spectres désormais vaincus. Aussi douloureux soient ces souvenirs, ils lui permettent aujourd’hui d’apprécier le printemps qui enjolive ses poils blancs de couleurs prometteuses. Le guerrier inspire profondément en s’imprégnant de la candeur d’une nature en éveil, le cœur animé. Les bourgeons et la pluie ont cédé place à de jolies fleurs qui ne dureront pas, bientôt remplacées par les feuilles neuves. La jeune adulte a levé la tête vers les branches des quelques feuillus de leur territoire, quittant leur présence à regret pour s’enfoncer au cœur de la pinède. Ses coussinets ont pris l’habitude des épines formant un tapis sur le sol. Il se dirige avec expertise entre les bas branchages qui pourraient s’entre-mêler de son épaisse fourrure. D’un bond, il rejoint un petit sentier où bon nombre de ses camarades sont passés aujourd’hui. Le campement n’est plus loin à présent. Malgré leur silence, Vertige de l’Oiseau regrette déjà l’ivresse provoquée par sa compagne de patrouille, celle à qui il jette un regard à la dérobée, une œillade volée dont il n’a lui-même pas conscience.
Tout comme cette forêt l’ayant accueillie, il a dû se faire à Ombre Fantôme. Leur amitié se sera construite au gré du temps et des caprices saisonniers. Une pierre à la fois, pour ériger un mur désormais solide contre toutes les intempéries. La jeune guerrière intimide toujours autant son aîné. Si beaucoup de choses les opposent, ils se seront toujours soutenu et apprécié. Si bien que Vertige de l’Oiseau compte les instants qui le séparent de ses moments auprès d’elle. En sa compagnie, il a le sentiment de retrouver les parts de son enfance qu’on lui a volé, tout en posant ses premiers véritables pas vers l’épanouissement de l’âge adulte. Ils se retrouvent souvent à s’entraîner tel au premier jour, ce jour où ils ont vécu leur première complicité. Grâce aux efforts de sa mentor improvisée favorite, l’Oiseau a réussi son pari. Devenu un combattant potable, il a gagné une part de respect au sein d’un Clan misant souvent sur les qualités que Ombre Fantôme symbolise : force, détermination, dévotion. Au moins, la femelle a su voir chez le mal-aimé de la tribu une puissance qui se manifeste autrement.
Ensemble, ils pénètrent au cœur du campement. Vertige de l’Oiseau l’accompagne encore un peu, même si leur entraînement s’est terminé. Il se pose en position assise, près d’elle, plus que sourire. Elle lui procure toujours cette sensation de calme, comme s’il n’avait rien à prouver. Il se sent sincèrement choyé d’avoir su gagner son amitié.
«Tout un entraînement encore une fois. Tu sais, j’estime énormément ces instants avec toi. C’est quand même grâce à toi que j’ai réussi à devenir un combattant à peu près digne. Même si je n’égalerai jamais ta prouesse, madame Escadron.»
Les lèvres sursautant en tâchant de retenir un rire, l’Oiseau se sent joueur et fait mine s’incliner face à elle, la bousculant légèrement au passage. Le guerrier n’a rien remarqué des regards que sa candeur attire, ni l’éclat qui lui dans ses propres yeux. Il se laisse simplement guider par l’ardeur d’une tranquillité qui ne se forme en lui qu’auprès d’elle.
«N’empêche que je me demande comment tu fais pour être si patiente auprès de moi, je suis un bien piètre élève.»
Cette relation a évoluée au-delà du simple mentorat, il en a pleinement conscience. Il se demande encore pourquoi, néanmoins. (c)Golden
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Sujet: Re: The Truth about Love |Ombre et Corbeau| Lun 27 Aoû 2018 - 23:11
Ombre Fantôme
La neige morne et éternelle a finalement laissé place au soleil luisant et chaleureux. Celui-ci réchauffe un peu plus mon cœur à mesure que je m'enfonce au sein de mon territoire en sa compagnie. Les entraînements passés avec lui contribuent eux aussi à ma gaîté, si ce n'est davantage que le plus dégagé des ciels bleus. Ces instants que nous partageons tous les deux suffisent à mon bonheur, ils me comblent de satisfaction. Je me plais à lui parler mais plus que tout à l'observer de cas regards affectueux, parfois trop appuyés. Aux côtés de l'Oiseau je me sens apaisée, comme libérée d'un poids dont moi seule est fautive. A vouloir faire mes preuves, à montrer aux autres que je ne suis pas un élément inutile, je me suis attirée les grâces de certains et il m'arrive parfois de le regretter. J'ai peut-être grimpée trop rapidement dans la hiérarchie du groupe pour que je puisse assumer mes responsabilités pleinement et convenablement. Être promue membre des Escadrons et recevoir un apprenti si tôt me réjouit évidemment et m'assure que je n'ai rien fait de travers. Pourtant, est-on en mesure de mener de front plusieurs combats lorsqu'une vie d'à peine vingt-cinq lunes nous affirme qu'il nous reste encore beaucoup à découvrir ? Tous ces questionnements, toutes ces responsabilités, je les abandonne lorsque je suis en sa présence. Je ne suis plus celle que l'on souhaiterait que je sois, je suis simplement moi-même et je l'en remercie. Cependant, je sens la charge des obligations m'écraser à nouveau tandis que nous nous rapprochons tous deux du campement. Je ne veux pas y retourner, je veux rester avec lui.
Nous ne nous séparons pas immédiatement dès lors que nous franchissons la barrière, à mon plus grand plaisir. Nous marchons encore un peu, jusqu'à trouver le coin qui nous satisfait tous les deux puis nous nous asseyons, côtés à côtés. Il m'a semblée voir passer que quelques malheureuses minutes tandis que nous marchions sous la pinède depuis que nous nous étions échappés du brouhaha constant du camp, je ne veux pas le quitter, pas déjà. Le temps défile à toute allure lorsque je me trouve en sa compagnie, je veux encore profiter de sa présence, du simple fait que nous soyons ensemble, quand bien même cela ne signifierait que quelques secondes. L'oiseau prend alors la parole, je l'écoute avec la plus grande des attentions et ne le quitte pas des yeux pour finalement finir par lui effleurer l'oreille du bout de la truffe, dans une geste qui témoignait de mon affection pour lui mais également de toute cette plaisance que j'avais à le côtoyer.
- Tu n'as pas à te comparer aux autres ni même à te rabaisser, tu as déjà surpassé tous les autres à mes yeux.
Un sourire sincère se dessine alors sur mon visage. L'Oiseau a su croire en lui de par sa volonté à vouloir avancer, quand bien même cela s'était produit tardivement en raison des difficultés qu'il avait rencontrées durant sa jeunesse, c'est cette capacité à voir plus loin que le bout de son nez qui me fait persister à croire qu'il n'est pas comme les autres. Il est spécial. Si seulement il n'y avait que cela… Ayant passés une grande partie de notre apprentissage ensemble, notre relation a évolué à mesure que le temps s'écoulait. Un lien puissant s'était ainsi formé, petit à petit, sans que rien ni personne n'ait réussi à l'ébranler.
HRP:
Je suis désolée pour ce mois de retard et surtout pour la qualité du post, les vacances sont passées par là x'D
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Sujet: Re: The Truth about Love |Ombre et Corbeau| Mer 5 Sep 2018 - 18:27
Joli titre ici !
Il marche. Froid, impassible, imperturbable, il marche. Sa queue est droite, son dos drois, sa tête levée et ses yeux fixés sur un point à l'horizon, il marche. Il n'est pas lent, mais il n'est pas rapide, il prends son temps sans trainer, il marche. Un corbeau, normalement, ça vole, mais lui, étrangement, il n'a pas choisi de s'élancer dans l'océan bleu qui se trouve au dessus de sa tête, non, il a décidé de marcher. A chaque secodne, il continue à avancer, alors qu'à chaque seconde, quelque chose qui normalement le captive à un point innimaginable se passe. Un oiseau qui chante, une souris qui passe, un bruit innabituelle, le vent qui fait danser les arbres.... Mais aujourd'hui, c'est comme s'il était trop préssé pour s'attarder sur ces choses magnifiques. C'est pourtant la fin de la mauvaise saison, aujourd'hui. Il peux commencer à vivre comme il aime ; sentir le soleil sur son pelage, manger ce qu'il appréçie à sa faim, chasser sous le soleil.... Mais non, rien de tel ne se produit, il marche, il avance. C'est alors que sa démarche se fait plus hésitante, il tibute, s'arrête quelques instants dans le but simple de respirer, puis reprends. Il s'arrête de nombreuses fois ainsi, sa vitesse diminue. Il tente de courir, mais son corps reffuse. Peut-être que lui même, au fond, ne le veut même pas ? Toujours est t'il, il devient lent. Et être lent, chez le Corbeau, c'est mal. Alors il marche plus vite, perds encore plus de ses forces, et devient vite éssouflé à n'en plus pouvoir. Il s'assoit. Il n'aurait pas du courir ainsi, il n'en avait pas les capacitées, pas la force et l'énergie. Mais il a fallut qu'il s'énerve, et qu'il court, vite, très vite. Il est fatigué, mais il reprend sa marche, imperturbable. Il a mal, mal partout, mais il ne peux pas s'arrêter, il continue.
Ailes de Corbeau a passé la journée entière hors du camp. A chasser, patrouiller, et surtout courir. Le félin est épuisé. En réalité, ce jour avait très bien commencé. Il a chassé toute la matinée, rapporté un nombre très respectable de proie dans son camp, avait patoruillé une bonne partie de l'après-midi, puis était revenu pour déjeuner. Mais tout le monde avait pris son repas, et ne lui avait laissé qu'un simple petit mulot. Alors il s'était énervé, et était partit, loin, très loin. Alors maintenant, il était épuisé, et n'avait qu'une seule envie : s'affaler sur le sol de son camp, manger, et roupiller quelques heures. C'était un bon programme, mais presque irréalisable compte tenu sa deuxième partie d'après-midi. Le Clan devait se demander ce qu'il était partit faire toutes ces heures, et pourquoi il revenait sans aucune proie ! Il aurait du en chercher une ou deux, mais l'énergie n'était pas là... Alors il continuait sa route, se sachant près du but, mais les pattes tout de même très douloureuses, et le cerveau bien ramolli.... Mais il savait que s'il rentrait vite, il pourrait dormir plus.
Alors, il posa enfin sa patte sur le sol sabloneux du Camp de l'Ombre. Son Camp, sa vie. C'était bien la première fois qu'il était si heureux de rentrer chez lui ! Il était bien sûr très loyal, et toujours très content de retrouver son foyer, mais là, en loccurence, il n'en pouvait plus. Il du puiser dans ses ressources pour trouver la force d'aller juqu'au centre du camp et s'affaler par terre. Alors, il se sentit soulagé. Son sang redescendit dans ses pattes, et il pris le temps de reprendre son souffle. Alors, seulement, il remarqua le changement. La neige avait fondu depuis quelques jours déjà, mais les bourgons commençaient à apparaître, les tulipes à pousser, et les fleurs, tout doucement, pointaient le bout de leur petit nez coloré. C'était un plaisir de retrouver son monde de couleurs, et Corbeau regretta aussitôt de ne pas avoir su en profiter aujourd'hui. Il commença alors un travail difficile, s'attaquer au nettoyage de son pelage. Cela allait prendre du temps, compte tenu de tous les éléments rassemblé sur son poil soyeux.
Alors qu'il allait porter sa langue à ses poils, il remarqua deux silhouettes qui s'approchaient du camp. Il prit d'abord peur, puis reconnut ensuite avec soulagement Ombre Fantôme et Vertige de l'Oiseau. Le vieux guerrier fatigué fronça les sourcils et s'approcha discrètement du lieu où il pensait les voir. Alors il se rassit, et entreprit de continuer sa toilette pour pouvoir écouter leur discussion. Ombre Fantôme, il le savait, était une guérrère remarquable, sans qui l'Ombre ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui. Mentor et escadron très jeune, elle avait sans doute tout ce dont elle désirait dans sa vie. Un grand atout ! Vertige de l'Oiseau, lui... Jeune guerrier. Il avait déjà remarqué sa relation assez proche avec son amie, et lui, amateur de ragot, aimerait bien en savoir plus. C'est donc pour cela qu'il écouta avec plaisir toutes les paroles des deux guerriers. Il pensa alors avec un brin d'amusement et de nostalgie que Lueur Grise et lui étaient eux aussi espionnés durant leur jeunesse... Cela l'énervait, mais aujourd'hui, que voulez vous, il était vieux !
Ce qu'il entendit l'intéréssa beaucoup. Et l'intrigua aussi. Y avait t'il une relation plus qu'amicale entre les deux ?... Il n'était pas patient, il fallait qu'il lui demande. Alors, avec difficiculté, il se leva, et rentra dans le groupe.
"Excusez moi d'vous intérompre, euh, je voudrais parler à "mademoiselle l'escadron". Tu n'as pas un travail à faire, Vertige de l'Oiseau ?"
| Hors RP |
Je suis vraiment navrée du retard, mais comme vous le savez tous, j'étais en vacances sans ordi... Désolée...
Sujet: Re: The Truth about Love |Ombre et Corbeau| Dim 23 Sep 2018 - 17:15
Vertige de L'Oiseau
The Truth About Love feat. Ombre & Corbeau
Il y a quelque chose dans la simplicité de leurs échanges qui apaise la houle constante de ses océans internes. Auprès d’Ombre Fantôme, les peurs quotidiennes s’amenuisent et se tarissent en tranquilles ruisseaux. Il ne cherche pas ses mots auprès d’elle, ou même cette assurance qu’il poursuit depuis longtemps sans jamais rattraper. Au contraire, il se sent plutôt doté d’une force qui le dépasse assurément. Il se sent à la fois privilégié et déboussolé, comme s’il ne méritait pas ces sentiments de calme, si rares chez lui. L’Oiseau s’explique peu de choses dans sa relation avec la guerrière. Tant de choses les opposent. Il est sa fragilité, elle est sa force. Les contraires s’attirent dit-on; pas toujours vrai. Cette fois par contre le dicton fait tout son sens. Leur amitié aurait très bien pu ne jamais voir le jour, mais les circonstances l’ont forgée pour devenir imperturbable, même si Vertige de l’Oiseau craint encore que sa comparse, qu’il juge supérieure dans tous les domaines, ne se rende compte à quel point il est vain comparé à elle. Sans se rendre compte que ce sont plutôt ses impressions qui s’enlisent, vaines et sans fondements. Il danse constamment avec ses insécurités. Il prend des décisions, sans réaliser qu’il les précipite. Dans sa tête, un jour, l’Ombre l’abandonnera. Il est loin de se douter que son amitié est partagée, du moins pas ainsi.
Heureusement pour lui, Ombre Fantôme veille encore sur lui, même maintenant. Elle lui dit exactement ce qu’il désirait entendre peut-être, ce qu’il avait besoin d’entendre. Il se trouve alors idiot, habité d’une grande chaleur comme à chaque fois où la représentante de l’Escadron ose s’ouvrir un peu et lui dévoiler les parts sincères de son être. Il se surprend à rougir et à soutenir son regard, un grand sourire aux lèvres. Ses mots poètes viennent soudainement à lui manquer. Il sursaute brusquement à l’intervention d’un autre membre du Clan dans leur conversation. Il y a tellement de choses qu’il aurait voulu lui dire en cet instant, sans toutefois trouver de paroles pour s’exprimer. Et exprimer quoi? Le flot d’émotions qui le traverse est si intense qu’il peine à y mettre de l’ordre. Le guerrier au pelage blanc se retourne donc machinalement en direction de l’intrus, le vétéran Ailes de Corbeau. Oiseau le connaît assez peu, mais a toujours éprouvé respect et sympathie pour lui. Il a entendu parler de son lourd passé et cette raison lui suffit pour avoir un certain respect pour lui. Il est toutefois un peu contrarié de l’interruption, d’autant plus que l’autre sollicite Ombre Fantôme. Leur temps tous les deux n’aura pas été assez long, pense-t-il à regret.
«O-oh bonjour Ailes de Corbeau. Je vous laisse vous entretenir avec Ombre Fantôme. Je te reverrai plus tard, Ombre.»
Il sourit mais ses prunelles trahissent sa grande déception et une certaine amertume. Il a parfois crainte de voir sa compatriote monter les échelons et être de plus en plus inaccessible. Elle a tant à faire… Il s’éloigne de quelques pas avant de lui lancer un nouveau regard, plus doux cette fois, prenant place près du tas de gibier où il récupère une prise fraîchement déposée. D’une oreille innocente, il tente de surprendre la conversation entre les deux.(c)Golden
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Sujet: Re: The Truth about Love |Ombre et Corbeau| Sam 29 Sep 2018 - 13:40
Ombre Fantôme
Il y a quelque chose en lui qui m'éloigne de la réalité, quelque chose en lui qui me fait rêver. Je n'ai plus à me soucier de ce qui m'entoure ni même à penser à mes obligations du lendemain lorsqu'il est là. Je profite de l'instant présent, tout simplement. Rien ne pourrait me faire plus plaisir que ces échanges qui ne requièrent aucun artifice, aucun sens caché. Au travers d'eux, nous nous dévoilons l'un à l'autre un peu plus, à mesure que le temps emporte nos paroles. Ces temps-là sont appréciables, pour rien au monde je ne les échangerai, pour quoi que ce soit. Ils sont uniques, nous appartiennent. Ces moments si précieux à mes yeux, je les chérie ardemment et les enfouis profondément dans mon cœur. A nous deux, nous devenons plus forts. Nous complétons le monde de l'autre sans rien attendre en retour. Qui oserait venir troubler ce monde si parfait et paisible ? Un ancien peut-être ? Le Clan des Étoiles sait combien ils sont curieux.
A contre cœur, je me détourne du guerrier blanc pour venir faire face au nouvel arrivant. Le destin se joue de nous, il nous rappelle à lui et nous éloigne de ce que nous aimons. Je vois ainsi en Ailes de Corbeau la personnification de ce même destin, qui tend à nous séparer une fois de plus. Énervée, je lance alors un regard lourd de sous-entendu au vétéran sans toutefois m'en rendre compte. Je lui en veux inconsciemment. Ne pouvait-il pas attendre ? Vertige de l'Oiseau et moi venions à peine de franchir les barrières du camp, aussi en déduis-je qu'il ne venait pas seulement me trouver pour participer à une patrouille. Discuter serait donc l'option la plus probable, mais à propos de quoi ? De l'avenir du clan comme nous l'avions fait quelques jours plus tôt ? Comprenant que le tacheté n'abandonnerai pas si finalement à l’intonation de sa voix, je m'avoue vaincue et échange avec l'Oiseau un regard déçu mais toutefois chaleureux.
- A plus tard , Oiseau.
A regret, je me détache de mon comparse puis vient planter mes prunelles dans celles de mon nouvel interlocuteur. Je cherche alors en sa posture quelque chose qui pourrait trahir ses intentions. Je persiste à croire qu'il n'est pas venu simplement pour dire bonjour ou parler du beau temps, il n'est pas comme cela. Il doit avoir une idée en tête, et je finirai bien par la découvrir tôt ou tard. Je prends une grande inspiration puis incline mes oreilles en direction du mâle dans le but de l'inciter à parler.
- Que voulais-tu me dire Ailes de Corbeau?
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Sujet: Re: The Truth about Love |Ombre et Corbeau| Dim 14 Oct 2018 - 8:22
Joli titre ici !
Ailes de Corbeau et l'amour. Il l'avait vécu l'amour, et chaque fois, ça lui avait déchiré de le coeur. Enfin, seulement une fois. Mais à présent qu'il ne pouvait plus aimer, il aimait particulièrement observer les autres, et se moquer de leur crédulité. C'était une sorte de réocnfort, de se dire qu'il ne serait pas le seul à souffrir, dans quelques lunes. Ce n'était pas une réaction tyrannique, non, mais c'était plutôt sa façon de s'ouvrir aux autres. Enfin, jusqu'à présent. Il s'était dit qu'il faudrait peut-être mieux les prévenir des dangers de l'amour, et de tout ce qui l'entoure. Alors, pourquoi épargnerait t'il ce couple de tourtereaux, pourquoi ne viendrait t'il pas prévenir l'escadron ? Peut-être qu'il se trompe complètement, et qu'elle ne l'aime pas, mais c'est vraiment difficile à croire. Si l'on pense de cette façon, on peut aussi dire qu'il n'aimait pas vraiment Lueur Grise, et que leur relation n'était que complicité....
Ailes de Corbeau observe Ombre Fantôme se détourner maladadroitement de Vertige de l'Oiseau. Contre son gré, le vieux le sait bien. Mais, il se dit que l'éloigner de son soi disant bien aimé pour lui dire qu'elle est en danger ne l'embêtera surement pas. Oh non, il y a même beaucoup de chances qu'elle le remercie ! Enfin... Il est tout de même un peu gêné de les voir si embêter de devoir se séparer. Leur coeur déchiré... Il rigole intèrieurement. Si seulement tout le monde pouvait savoir ce qu'était un coeur déchiré... Alors, l'escadron se retourne vers lui avec un regard porteur de colère, pas un regard ami. Mais Ailes de Corbeau s'en moque. Elle offre un sourire déçu, peut-être un petit peu chaleureux à l'Oiseau, lui déclare un au revoir puis regarde l'ancêtre, le vioc'. Enfin, elle lui parle. Après une grande inspiration bien sûr, et une marque de respect. Le Croebau n'en fait pas de même, il ne bouge pas et la regarde d'un air observateur.
Il laisse passer quelques temps, une minute ou deux peut-être avant de répondre à la femelle bicolore.
"Tu l'aimes bien Vertige de L'oiseau non ?"
C'est peut-être la seule fois où il lui parle d'un ton serieux, penseur. Il faut absolument qu'elle comprenne, il s'est fixé un but, un objectif, et il doit bien y arriver. C'est impératif, pour la santé et le moral de deux membres importants et particulièrement utiles au clan le l'Ombre. Si c'est deux ci sont touchés par un chagrin d'amour, c'est un escadron, un guerrier et deux âmes qui s'en vont. Mais d'un autre côté, peut-être qu'ils ne s'aiment pas du tout ? Il préfère en être sûr, mieux vaut prévenir que guérir....
"Tu sais que... L'amour, c'est pas quelque chose qui fait du bien."
Il voit bien que Vertige de l'Oiseau les observe, les écoute d'un oreille discrète. Il faudrit qu'il aille lui parler, à lui aussi. Plus tard, peut-être, bien plus tard. Enfin après sa petite discussion avec l'escadron. Qu'allait t'elle lui répondre, il avait hâte de le savoir, en tout cas....
| Hors rp |
Bah, j'ai essayé de rattraper ma gaffe niveau prénom du coup, j'avais oublié de changer, mais je sais pas si on peux rattraper maintenant... Au pire Oiseau peu venir écouter, et on en fait une discussion à trois, je sais pas si ça pourrait être bien... Je suis vraiment désolée !
Sujet: Re: The Truth about Love |Ombre et Corbeau| Mar 30 Oct 2018 - 13:33
Ombre Fantôme
Tentant de patienter calmement le temps que l'ancien se décide à prendre la parole, le bout de ma queue commence à se soulever à intervalles réguliers. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas pressé d'entamer la discussion. N'était-ce donc pas si important que cela ? Dans ce cas, il aurait pu s'abstenir de venir nous déranger, ou du moins attendre que nous ayons fini si c'était pour me retenir sans raison. Dans d'autres circonstances, j'aurais sans doute été plus accueillante et par conséquent, moins agacé par sa venue mais le vieux avait visiblement mal choisi son moment. J'essaie alors tant bien que mal de le presser par quelques regards insistants avant que sa question ne me prenne totalement au dépourvu. Ma respiration se coupe alors, ma queue se stoppe. On peut très clairement lire la surprise sur mon visage. Pourquoi me sort-il cela de but en blanc ? D'étonnement, je reste d'autant plus sans voix lors de sa deuxième remarque. Ce qui est certain, c'est qu'il n'a pas honte pour se mêler de choses qui ne le regardent pas.
- Je ne comprends pas ce que tu cherches à faire Ailes de Corbeau, mais saches que ce n'est certainement pas une bonne idée.
Se mêler de la vie privée des autres ne mène généralement à pas grand-chose, si ce n'est embarrasser les principaux concernés. En le mettant ainsi en garde, j'évite sûrement de répondre à sa question pour préserver ce qui semble pourtant évident. Tête légèrement orientée vers l'extérieur pour ne pas faire face à l'argenté, il est ainsi simple de constater que je ne suis pas à l'aise avec ce genre de sujet. A vrai dire, je ne l'ai jamais abordé avec ma famille ni même avec mon frère avec qui je suis pourtant très proche... Néanmoins si mes mots ne sont pas en mesure de porter mes pensées, mon regard fuyant, lui, ne manque pas de lui révéler mes véritables sentiments. Vertige de l'Oiseau s'avère être une personne chère pour moi, inutile donc de préciser qu'il occupe par conséquent une place importante dans mon cœur. A bien y réfléchir, j'ignore encore la manière dont notre relation a pu évoluer de la sorte ni même si lui éprouve quelques sentiments à mon égard. Ce qui est certain néanmoins c'est qu'il serait idiot de nier les faits si même les autres les remarquent. Sachant pertinemment que le vieux ne me lâcherait pas tant que je n'aurai pas dit ce qu'il souhaitait entendre, je me redresse timidement, sans toutefois regarder mon interlocuteur dans les yeux, puis bredouille quelques mots à peine audibles.
- Tu as raison, j'aime Oiseau. A quoi bon feindre l'ignorance?
Surtout avec toi qui sais se montrer particulièrement insistant.
HRP:
Fou m'a dit d'enchaîner pour qu'elle ait plus à répondre après. ^^
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Sujet: Re: The Truth about Love |Ombre et Corbeau| Sam 3 Nov 2018 - 18:32
Joli titre ici !
Ah, j'en ai vécu des choses dans ma vie. J'ai eu beau avoir tout fait pour mon Clan, ce n'est pas dans son interrêt direct que j'ai vécu. Non, c'est de l'amour dont j'ai une grande experience, de ce sentiment qui n'hésites pas à ronger de l'interieur chaque victimes qu'il choisit. J'ai aimé deux fois, dans ma longue existence. Pas du même amour non, mais avec la même force, la même intensité dévastatrice. Un petit ricanement sortit de ma bouche. Je tournais la tête. J'avais eu si mal, lors de leurs morts respectives, que même avec mon caractère innintéréssé, je voulais préserver les membres de mon clan de cette souffrance atroce. Bien que je n'aimais pas particulièrement Ombre Fantôme, car je trouvais cette femelle assez hautaine, mais après toutes ces épreuves subsistait tout de même en moi une partie de gentillesse. Après sa première réplique singlante, je secouais la tête puis la regarda longuement avant de ricaner d'un rire méchant, agaçé, et moqueur. Le mélange de toutes ces émotions sortant de ma gorge donnait un mélange tout sauf mélodieux, et je ne put réprimer une petite grimmace. Ombre Fantôme venait de sortir une phrase qui ne faisait guère plaisir au vieux guerrier râleur que j'étais.
"Premièrement, je croyais qu'on aprennait le respect aux vétérans. Deuxièmement, j'essaye de te prévenir des dangers de l'amour, mademoiselle."
J'insiste bien sur le mademoiselle. Il va falloir que cette petite comprenne qu'elle est bien plus jeune que moi, et que malgrès notre frêle amitié, il fallait qu'elle me respecte. J'allais, dans quelques lunes, rentrer dans la tannière des anciens, et je voulais avoir bonne réputation chez les autres vieux. Donc hors de question qu'elle oubli mon grand âge, et surtout le respect qu'elle me doit. Je sursautais. A bientôt 76 lunes, je me prenais déjà pour un ancien.... Qu'est-ce que je suis entrain de devenir, Lueur Grise ? Qu'est-ce que ta mort a fait de moi ? Une nouvelle fois, je sursautais puis frissonais. Un nouvel exemple des dangers de l'amour, de ses séquelles, de ses effets secondaires devrais je dire. Si j'étais elle, j'aurais écouté. A son âge, j'aurais tout donné pour recevoir les conseils d'une personne âgée, de quelqu'un prêt à être à mon écoute. Je rit intèrieurement. Je n'allais non plus devenir égocentrique, par dessus le paquet ? Je vis alors Ombre Fantôme baisser les yeux, presque comme si elle était désolée. Je savait très bien que ce n'était pas pour cela qu'elle prenait cette tête, mais j'espérais tout de même. Après tout, l'espoir fait vivre, n'est-ce pas ? Je secouais ma grosse tête. Ca aussi, il fallait que je lui explique. Une autre expréssions charabia racontée aux chatons pour leur faire peur.
"Tu as raison, se mentir à soi même n'est pas bon. Ce que tu me dis resteras entre nous mais... Lui as tu dis ?"
Je lui avait dit trop tard, à Lueur Grise. Et ce fut la plus grosse erreur de toute ma vie.
| Hors RP |
Je l'ai fait assez méchant, pour changer de nos relations entre nos persos. xD. Mais c'est pour le préparer à la tannière des anciens
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Sujet: The Truth about Love |Ombre et Corbeau| 
Mar 24 Juil 2018 - 20:51
Au pire Oiseau peu venir écouter, et on en fait une discussion à trois, je sais pas si ça pourrait être bien... Je suis vraiment désolée ! 
