Even more foolishness ft [LIBRE]

LUNE 1215

Ce matin là, il faisait plutôt beau. Le soleil chatouillait la truffe de Petite Rose. Elle était une des chatonnes les plus vieilles de la pouponnière. En effet, celle-ci venait d'atteindre ses 5 lunes. La petite s'impatientait de commencer son apprentissage. L'apprentissage le moment de toutes les libertés. Le moment où on apprenait tout pour servir le clan. Mais la chose qu'elle était sûre de détester d'avance voire carrément d'avoir peur de faire était tout ce qui concernait les anciens. La petite en gardait une terrible frousse d'eux. Depuis ses 4 lunes, la chatte conservait cette peur. En effet, elle avait faillit être défigurée par un des anciens car elle lui avait marché sur la queue.
Sa mère aurait bien été contente. Elle aurait été satisfaite de voir sa fille comme ça. Elle aurait eu plus de raison de la maltraiter encore.

La petite chatte s'étira de la tête au pied avant de sortir de la pouponnière. Le soleil tapait fort et cela fit plisser les yeux de la chatte. Elle avait plutôt chaud à cause de sa fourrure toute noire à l'exception de sa queue. Ce pelage, elle le tenait de sa mère. Mais elle avait la queue et les yeux de son père. C'est pour cela que sa mère ne l'aimait pas. Elle avait déjà toujours préféré avoir que des mâles. Elle aurait préféré également que la petite ne ressemble pas autant à son père.

Depuis lors, elle ne lui avait quasiment pas re-adressé la parole. La petite désespérait de voir ce jour arriver. Mais elle restait fixée sur le fait que son apprentissage allait bientôt débuter. Elle observa le clan et essaya de mémoriser les noms de tout le monde. Les autres reines lui avaient tout expliqué à la place de sa mère. Mais soudain, une idée germa dans sa tête. Elle ricana intérieurement et fit semblant de reprendre ses occupations de chatonne. En réalité, elle ramassait de la mousse qu'elle trempait dans l'eau. Elle en fit des boules qu'elle portait dans la gueule. Elle se dirigeait vers la tanière des guerriers où beaucoup dormaient puisqu'il était encore tôt. Une fois arrivée à l'entrée de leur tanière, elle lança les boules des mousse sur chaque guerrier et guerrière. Elle rigola assez fort à cause de la tête que certains tiraient.

Tout le monde était attendri par cette chatonne donc elle en profitait car elle savait qu'elle n'aurait pas de punition. Elle miaula en rigolant néanmoins :

-Je vous ai bien eu !

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Tempête Blanche du clan de la rivière:

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Nuage de Rose du clan de l'ombre :

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Tempête Blanche et Oeil d'Herbe (merci Herby pour le dessin)

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Brin de Moustache du clan du Vent (a venir) :

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Even more foolishness

Feat Petite Rose

De temps en temps, Vague à l'Âme repense à son père. Eclat du Ciel. Ce guerrier farouche et attentionné. Son père. Mort en essayant de... De quoi d'ailleurs ? Pourquoi ne s'était-il pas défendu contre sa mère et sa soeur. Pourquoi ? Encore des questions qui ne cessent de tournoyer dans la tête du guerrier. Il s'est promis qu'un jour, un jour il retrouverait sa mère et la tuerait ! Pour sa soeur, il n'avait pas décidé de son sort. Mais à priori, elle était destinée au même sort que celui de sa mère. Ne rêvait-t-il pas d'avoir une famille ? Si, si bien évidemment. Mais il ne s'autorise pas à y penser. Pour lui, c'est comme un cauchemar éveillé. Ou un rêve interdit. Il préfère ne pas y penser. Il préfère être triste et tout le temps en colère. Il se rappelle tout de même la chatte qui lui avait livré des informations, qui l'avait consolé après la mort de son père. Il se souvient de son odeur apaisante. Un mélange apaisant. Il aurait aimer rester avec elle mais il n'aurait pas aimé la vie de chat domestique. Il aurait trouvé ça ennuyeux : rester dans un nid de bipèdes toute la journée et attendre que le temps passe. Hors de question ! Plutôt mourir !! Pour l'instant, il profitait d'un peu de repos, après une longue journée de patrouille, il était revenu épuisé. A peine arrivé au camp qu'il s'était roulé en boule dans son nid qu'il avais aménagé avec des plumes et avait roupillé jusqu'au lendemain ! Il allait se lever quand tout à coup, une espèce de boule piquante attérie en plein dans l'oeil du guerrier. Il se leva d'un coup, à l'affut d'un autre assaut et vociféra :

« Qui a lancé ça ?! »

Une seconde après, une autre boule voltigea dans les airs et atterrie sur un autre guerrier. Puis un autre, encore un autre et encore un autre. Un rire retentit à l'entrée de la tanière des guerriers. Une silhouette noire apparut en riant :

« Je vous est bien eu ! »

Un chaton. Non une apprentie ? Non, un chaton. Le guerrier s'était fait avoir par un chaton. Il en eu presque honte. Il se sentait misérable, peut-être parce que sa soeur lui en lançait tous les matins pour qui se réveille et qu'il aille chasser pour elle ? Il cacha tant bien que mal son impression d'infériorité et grogna :

« Arrête ça tout de suite ! Tu vois bien qu'il y en a qui dorment !? Alors arrête de nous déranger ! Retourne à la pouponnière ! »

Espérant avoir été assez ferme pour que la femelle noire s'excuse et reparte en direction de la pouponnière, il ne bougea pas d'un poil, attendant de voir sa réaction. Même si une voix lui criait de se rassoir et de se rendormir. Il le savait, il savait qu'il serait hanté à tout jamais par les cris de sa mère lorsqu'il ne lui obéissait pas, sous les yeux narquois de sa soeur.

agora

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Tempête ✪ Herbe:

La femelle noire n'était pas du genre à s'excuser facilement. Elle préférait s'arracher les moustaches une à une plutôt que de s'excuser. La remarque du guerrier la fit encore plus rigoler. Elle ne put s'empêcher de lui tirer la langue. Elle fit :

- eh bah alors ? Je vous ai soulagés nan ? Il fait trop chaud !

Elle lui en relança une mais ne vérifia pas où elle avait atterri. De toute façon, personne ne lui dirait rien puisqu'elle était en quelque sorte la chouchoute du clan. Elle Réfléchit un moment à sa prochaine bêtise et décida au final qu'asperger les guerriers avec des boules de mousse détrempées suffisaient. Il fallait bien que que quelqu'un s'occupe de les sortir de leur tanière ses guerriers ronfleurs.

- De toute façon, je retournerai pas à la pouponnière, j'ai bientôt six lunes.

Le guerrier qui lui avait parlé se trouvait être Vague des Ames. Elle l'avait déjà vu lors de son exploration du camp. Elle n'avait pas vraiment une connaissance appronfondie de lui mais elle ne l'aimait quand même pas tellement. Les autres chatons lui avaient dit qu'il pouvait faire peur. Elle ne s'était jamais approchée de lui à cause de ses idées reçues et voila qu'elle se retrouvait face à face avec lui. Décidément, le destin pouvait bien jouer des tours. Elle récupéra ses autres boules de mousse mouillées et les lança :

- Vous en voulez encore ?! Y'en a pour tout le monde !!

Elle rigolait toute fière d'elle. Il fallait qu'elle montre la tête des guerriers à son amie. Elle appela :

- Lys Nuageuuuuuux Viens voir viiiiiteee !!

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Tempête Blanche du clan de la rivière:

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Nuage de Rose du clan de l'ombre :

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Tempête Blanche et Oeil d'Herbe (merci Herby pour le dessin)

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Brin de Moustache du clan du Vent (a venir) :

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Even more foolishnessLune 1216Territoires Ombreux

Lys Nuageux & OMBRE

La pâle lueur du jours apparaissait à travers la tanière des apprentis. Lys Nuageux avait les yeux encore fermés par le sommeil. La nuit avait été courte : elle s'était entraînée avec Ardeur de la Tigresse, avec qui l'entraînement n'étais jamais facile. Tous ses membres la faisait souffrir à un seul de ses gestes. A cela s'ajoute la faim qui lui tiraille le ventre depuis la veille, où elle n'avait pas trouvé le courage d'aller chercher un lézard sur le tas de gibier, épuisée par la journée passée. Quand elle se décida à se leva, ses pattes ne lui obéirent pas. Prévisible.

Après plusieurs tentatives, l'apprentie était debout, il ne restait plus qu'à mettre une patte après l'autre jusqu'à arriver au tas de gibier. Aujourd'hui, ce tas qui la faisait saliver rien qu'à l'idée de manger un lézard, elle avait l'impression qu'il était au bout du monde. Elle mit une patte devant l'autre. Puis une autre. Et encore une autre. Elle touchait au but jusqu'à ce qu'un grognement ne lui parvienne à l'oreille :

- Qui a lancé ça ?!

Elle regarda au alentour et remarqua une petite boule de poil noir, qui ricanait cachée près de la tanière des guerriers. La boule de poil surgit devant l'entrée et ricana de plus bel :

- Je vous ai bien eu !

Cette voix, elle la reconnaitrait entre mille. C'est la voix de Petite Rose, sa meilleure amie. Elle à passé tout son temps avec elle quand elle était encore à la pouponnière. Elle aurait aimé qu'elle soit apprenties en même temps, elle aurait même été jusqu'à s'enfuir de la pouponnière pour aller vagabonder dans les territoires du clan de l'ombre pour retarder son baptême et devenir apprentie donc, en même temps que Petite Rose. Mais hélas, son plan n'a jamais vu le jours. Elle passait trop de temps à s'amuser et à se raconter des histoires avec sa complice qu'elle en avait oublié son plan... Petite Rose l'appela :

- Lys Nuageuuuuuux Viens voir viiiiiteee !!

L'apprentie ne se fit pas prier. Sentant l'énergie lui revenir et parcourir son corps, elle accourut vers la tanière des guerriers où les guerriers, de mauvais poil, montrait les dents. Voyant la tête que tirait quelques guerriers pas commodes, Lys pouffa de rire :

Leurs têtes ! T'as vu la tête de Vague à l'Âme ? On dirait une mère blaireau !!!

Et l'apprentie calicot continua de rigoler avec Petite Rose. Cependant, dans un coin de sa tête, elle savait que ce qu'elle faisait n'étais pas sympa pour les guerriers... Certains avait peut-être eu une dure journée hier. Mais, trop prise au jeu, elle continua :

- T'en as encore ? J'aimerais bien leur en lancer d'autres !?

Ricanant dans sa longue fourrure, elle attendit la réponse de sa complice.

La petite chatte ne savait rien des préoccupations des guerriers. Elle ne se rendait pas compte que ce qu'elle faisait était mal. Malgrès ses 5 lunes, elle avait encore son innocence de chaton parfois. Elle voulait juste tuer le temps en attendant son baptème d'apprentie. Elle aurait préféré que son baptême soit en même temps que celui de sa meilleure amie Lys Nuageux. Mais cela n'aurait jamais collé. Petite Rose n'avait que 4 lunes quand Lys en avait eu six. Mais, elle l'avait prévenue qu'elle avait intérêt à bien s'entraîner si elle voulait que la femelle noire ne la surpasse pas un jour.

Pour le moment actuel, elle rigolait en compagnie de son amie. Elle fut encore plus heureuse lorsqu'elle entendit Lys parler :

"-Leurs têtes ! T'as vu la tête de Vague à l'Âme ? On dirait une mère blaireau !!! - T'en as encore ? J'aimerais bien leur en lancer d'autres !?"

La femelle rigola d'avance voyant que sa camarade voulait se joindre à sa bêtise. Elle se tourna vers elle un moment et parla en montrant son stock de boule de mousse mouillées :

- C'est vrai, Vague a l'Ame a l'air furieux ! j'aimerais pas l'avoir en mentor dis donc, il est trop sérieux et a l'air trop strict ! et Oui j'en ai encore pas mal ! Regarde !

Elle montra les boules de mousses détrempées à côté d'elle et dans sa cachette. Elle en reprit dans la gueule et se prépara à en relancer quelques unes. Ca rafraichirait les guerriers. Un peu d'eau ne pouvait pas faire de mal.

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Tempête Blanche du clan de la rivière:

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Nuage de Rose du clan de l'ombre :

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Tempête Blanche et Oeil d'Herbe (merci Herby pour le dessin)

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Brin de Moustache du clan du Vent (a venir) :

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RAGE DE L'AMOUR
& Petite Rose, Vague à l'Âme, Lys Nuageux

La patrouille de la veille m'a laissé les muscles endoloris et la gorge sèche. L'aridité de l'air est assez pour assécher les ruisseaux serpentant la pinède ; la terre meuble s'est faite poussière et les aiguilles de pin, autant de lames affûtées qui accrochent les coussinets. Plus que jamais pourtant, mon cœur regorge de vigueur. Au chant des rossignols perchés sur nos pins il semble s'accorder ; il suit leurs gazouillis et trémolos avec une légèreté qui m'est étrangère. Est-ce le baptême de Nuage de Némésies, les feuilles vertes et les proies immanquablement liées à leur arrivée ? Ou bien les nouveaux devoirs qui m'incombent ? Quel est le responsable ? Qu'il s'avance donc ! Qu'il s'avance, que je le couronne de ma joie ; que je lui tisse un diadème de mon allégresse et que je lui ceigne le front de mes lauriers ; j'enfle, je me gorge d'un souffle nouveau, j'étouffe de le partager à la forêt entière.

Rentrée de patrouilles, je salue mes camarades d'un mouvement de menton. Certains traînent les pattes vers la pile de gibier, que les plus éreintés dédaignent. J'emboîte le pas à ces derniers, et me laisse tomber sur ma paillasse, non loin de Tâche de Faon et de la fourrure nacrée de Vague à l'Âme.

C'est un sommeil blanc dans lequel je me jette, dépouillé des habituels orages qui guettent mes assoupissements.

C'est une masse froide et humide en pleine face qui me réveille, contraste douloureux des doux réveils matinaux que promettent les ciels bleus d'été.

Le projectile n'a pas touché le sol que je me réveille d'un bond ; une exclamation irritable précédée de gloussements a sitôt fait de lever le voile sur l'origine de l'attaque. En un sens, je me détend — mieux vaut affronter une armée de chatons surexcités qu'une horde de guerriers adverses — mais quelques moments passent, traversés d'une nouvelle volée hardie de boules de mousses, et je révise mes positions sur ma précédente conclusion. À bien y repenser, ces deux opposants posent un degré égal de menace.

Alors que les figures s'agitant dans le contre jour de l'antre disparaissent brièvement - je ne me fais pas d'illusion quant à leur retour prochain -, je jette un coup d'oeil vers l'autre pauvre âme que les lubies des chatons ont réveillée. Vague à l'Âme affiche un air grognon (quand ne l'affiche-t-il pas ?) et le poil hérissé, excepté aux endroits que la boule de mousse détrempée a heurté.

« Charmant réveil, » je me contente de commenter, la voix aérienne. Je me donne deux coups de langue sur le poitrail, vaguement contrariée à la vue des faux plis que ma nuit lui a fait prendre. « As-tu pu les voir ? J'ai cru reconnaître une chatonne dans le lot. » Je me tiens aussi éloignée de la pouponnière et de tout ce qu'il s'y passe que possible depuis que le baptême de Némésies m'a permis d'en franchir le seuil ; quant à l'autre silhouette, ce pelage écaille de tortue et ses yeux... Lys Nuageux ? L'idée de prendre l'apprentie de ma meilleure amie et un des seuls chatons avec lequel j'aie jamais tenu une conversation plus de cinq minutes la main dans le sac adoucit l'aigreur du réveil. D'ailleurs, elle ne fait que rendre la perspective de la matinée plus amusante...

plop:

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UN GRAND MERCI À LULU (code), LYS, SIL ET AIDO (dessins) coeur

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