La vie est déjà un cadeau, pourquoi toujours attendre noël ? [Plume de Lune]

Plume de Lune, Nuage de Rose

La vie est déjà un cadeau, pourquoi toujours attendre noël ?

Il faisait froid. Peut-être moins froid que dehors, mais elle avait froid. La seule chaleur qu'elle avait connu ces derniers temps, c'était le souffle de Pomme de Pin, quand il l'avait emmenée ici, ici où l'odeur de la maladie était insoutenable. Elle était quand-même assez heureuse d'être ici, loin de l'agréssivité de la neige. Elle voyait des gens entrer et sortir de la tanière, mais personne pour elle. Elle voyait des reines et leurs chatons, elle voyait des mères et leurs apprentis, tout n'était que mouvement dans la tanière. Mais, bien qu'elle n'ait pas à courir et chasser, elle se sentait terriblement seule, terriblement délaissée par son clan. Personne ne l'aimait, vraiment personne. Tous les chats l'avaient regardé pour la première fois derrière ce buisson, avec Coeur de Genêt, et ils ne l'avaient regardé que car c'était nouveau, des scènes comme cela au clan. Et puis ils l'avaient oublié, et ils étaient retourné à leurs occupations. L'apprentie avait terriblement besoin de reconnaissance, d'amour et de tendresse.

Nuage de Rose grelotait dans son "lit" de mousse, à l'abris des regards. Elle avait mal à la tête, elle ne sentait plus son corps tellement la douleur était intense, mais elle ne disait rien. La maladie était arrivée comme ça, d'un claquement de doigts. Si seulement elle n'avait pas eu cette envie de reconnaissance, elle aurait pu seulement crier, appeler au secours... Mais non, elle avait voulu jouer au docteur et finalement, c'était elle la malade. La nuit, quand elle réussissait enfin à s'endormir, des cauchemars hantaient ses rapides moments de repos. Elle voyait l'esprit de Coeur de Genêt, avec des yeux remplis de sang, des yeux qui la regardait elle, rien qu'elle. Alors elle se réveillait en sursaut, quelques fois en criant, et la sueur collait les poils de son pelage.

Elle avait les yeux fixés sur ce tas de plantes, ce tas qui l'intéressait vraiment. Elle voulait se lever pour s'en approcher, mais elle était trop faible et si Plume de Lune s'en apercevait... Elle n'osait pas y penser. Mais la curiosité était trop forte. Elle n'avait jamais vraiment été curieuse, mais là... Là c'était différent, comme si son destin l'appelait. Comme s'il lui disait d'y aller, d'aller voir ce qu'étaient ces plantes. Ce n'était que des plantes vertes, ordinaires, rien de spécial mais... Mais pour elle c'était différent. Elle plissa les yeux pour essayer de mieux remarquer des taches qu'elle n'aurait pas vu, mais rien. Qu'elle était cette envie soudaine ? Qu'elle était cette pression qu'elle sentait sous ses jambes, qui l'obligeait à se lever ?

Cette envie soudaine, cette envie folle de se lever l'aida, et l'aprentie réussit à se mettre sur ses pates. Elle avait terriblement mal, et elle retomba aussitôt. Elle n'avait pas envie, elle n'aurait plus jamais envie de ressentir ce qu'elle avait vécu sur les hauts-plateaux. Elle se ralongea, et tenta d'oublier cette idée. C'était la première fois qu'elle ressentait un pareil intéressement pour quelque chose d'aussi banal, simple et inintéréssant. Elle mourrait d'envie de tout savoir sur cette plante, de savoir la reconnaitre et où la trouver... Mais jamais elle ne pourrait apprendre tout cela, c'était un aprenti guérisseur qui avait cette chance, et elle ne l'était pas. Et jamais, au grand jamais ele ne voudrait décevoir Plume de Sang, elle qui avait tout fait pour tenter de lui apprendre au moins quelques bases. Jamais elle ne pourrait lui faire ça. Elles avaient passé du temps ensemble, elles s'étaient battus toutes les deux pour pervenir à un résultat (même si son apprentisage était loin d'être terminé) assez satisfaisant, en tout cas pour l'instant. Alors, elle reposa sa tête et ferma les yeux, en essayant de penser à ce qu'elle ferait quand elle serait enfin guérit.

Mais, elle ne pouvait s'empêcher de penser ce qu'il y avait sous cette plante. Rien, elle le savait bien, mais elle voulait voir, c'était comme une obligation pour elle. Alors, avec une immense difficultée, elle se leva, ses pates, plus frêles qu'elles ne l'avaient jamais été, tremblaient et avaient du mal à supporter le poid de la petite. Bien qu'elle ai terriblement maigri, de fines "jambes" come les siennes ne pouvaient tenir tout son corps. Et pourtant si, elles y parvenaient. Comme quoi, il ne suffit vraiment que d'une pincé de détermination et de curiosité pour y parvenir. Elle avait de la chance, une grande chance : le tas de plantes était près de son lit, à à peine deux pas. Mais dans sa situation, deux pas était la distance pour aller jusqu'au quatres chênes en trainant un lion. Alors, elle prit son courage à deux mains et entama son "voyage" jusqu'au petit tas. Elle y arriva longtemps après, son rhytme était long, très long. Enfin, enfin. Elle poussa un lon soupir de soulagement, et extrêmement heureuse, baissa les yeux. Au sol était posé trois feuilles vertes. Rien d'autre. Rien. Elle avait fait tout cela pour rien. Elle le savait, bien sur, mais elle ne pouvait s'empêcher d'être déçue.

"Tout ça pour ça ?" Chuchota t'elle, juste pour elle même.

Alors, la fatigue et la déception, la maladie et l'épuisement se mélèrent et elle s'éccroula sur les plantes, épuisée. Le poids de son corps écrasa les plantes, et un petit jus vert pomme en sortit. Le jus se colla au pelage déjà horriblement sâle de l'apprentie et elle poussa un petit cri de stupeur. Une doeur atroce sortait de ce mélange, et Nuage de Rose était extrêmement sensible aux odeurs...

"Aaaaah ! Plume de Lune, Plume de Lune, c'est horrible, viens voir ça... Je... Je..."

Nuage de Rose était étonnée d'elle-même, elle avait réussis à parler ! A crier même ! Elle s'en rendait bien compte, elle se rendait bien compte que ce n'était ps bien pour elle, qu'elle aurait du écouter Plume de Lune et rester à deux pas, dans son bon lit réchauffé par les microbes et la maladie. Mais non, il avait fallu qu'elle ne l'écoute pas. L'enfant avait toujours écouté les ordres de ses aînés, surtout de la guérisseuse, et elle n'avait jamais désobéie. Pourquoi ce jour là ? Pourquoi pour la première fois, maintenant ? Forcément. Dépité, ele s'écroula une deuxième fois sur le sol (elle avait sursauté en sautant) et posa sa tête sur la sol, en attandant le retour de la guérisseuse. Elle en avait assez, elle voulait rester là. Le destin ne l'avait pas gâtée non, vraiment pas.

*Mais qu'ais-je fait ?*

B-NET

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La vie est déjà un cadeau, pourquoi toujours attendre noël ? [Plume de Lune] Uw03

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Dernière édition par Éclat de Rire le Mer 21 Mar 2018 - 13:15, édité 1 fois

Plume de Lune

L'hiver avait reprit ses droits après un Automne assez mouvementé, un seul petit souffle suffisait à former une buée qui filait entre les babines des chats. Les pelages étaient plus touffus, les esprits plus lents, mais l'estomac bien vide. La nouvelle saison semblait encore bien loin, et je ne voyais que des soucis à l'horizon. La famine, le froid, les tensions entre les clans, et les Etoiles Noires, tous ces fléaux qui pèsent sur nos têtes, jouant avec le clan des Etoiles...

C'était encore une journée froide qui commençait, avec mon tour matinale pour vérifier que tout allait bien. J'avais peur pour mes réserves, bien que je restais organisée, il pouvait toujours y avoir une urgence, ce que je redoutais malgré les lunes qui passaient. J'étais membre du conseil des quatre, guérisseuse, et remplie de doutes.

Et si on ne passe pas cet hiver ? Et si je fais mal quelque chose ? Et si, et si ? Je remue ma caboche en soupirant, je n'allais pas aller loin en partait défaitiste. J'essayais de chasser mes idées noires en allant voir la pouponnière, avec le vent, il faudrait essayer de renforcer l'entrée pour éviter qu'un petit ou une reine finisse gelée. L'entrée des apprentis et des anciens n'étaient pas mieux, et on ne pouvait pas trouver grand chose niveau buisson avec ce temps là...

J'emportais des petits tas de feuilles avec moi, qui étaient utilisés en général pour déboucher les nez, j'avais laissé le tas dehors tout en venant passer dans la tanière des anciens pour voir si il ne manquait rien, mais je suis rapidement surprise par des cris. Quelqu'un m'appelait dans la tanière des apprentis. Sans attendre, je file à l'intérieur, regardant partout autour de moi. Un blessé ?

Nuage de Rose ? mais qu'est-ce que tu fais ?!

Je remarque alors la petite apprentie avec du jus vers sur elle, allongée sur son lit de mousse, avec un air des plus malade. Je me retourne alors, voyant que mon petit tas avait disparu pendant que je ne regardais pas, et que la petite voleuse semblait bien mal en point.

J'essaye de faire reculer les petits curieux, avant d'envoyer deux patrouilleurs aller me chercher de la mousse avec de l'eau. Quelle idée de s'amuser avec les remèdes ! Elle allait prendre une bonne douche froide, et son lit empestait les microbes. La meilleure solution était de la faire venir avec moi pour que je vois comment sa maladie évolue, car j'ai bien peur de voir le mal vert... Il fallait réagir vite, éviter une contamination, et soigner au plus vite. Je demande à des apprentis présent d'enlever toute la mousse pour en mettre une fraiche tout en emportant Nuage de Rose avec moi. Ça me gênait de demander aux autres de m'aider, mais n'ayant pas d'apprentis et ne pouvant pas le faire seule, j'avais bien besoin d'autres pattes.

J'administre rapidement un premier traitement à l'apprentie après l'avoir nettoyé du jus de la plante verte, venant remuer légèrement ma queue près de son museau pour voir si elle réagit. Je n'arrivais pas à voir si c'était le début d'un mal vert, ou carrément entré dans le mal blanc, mais autant être préventive, j'administre un petit baume près de ses narines pour l'aider à respirer avant de préparer des graines ainsi que des feuilles pour calmer ses douleurs avant d'attendre qu'elle se réveille pour lui administrer. J'étais à la fois en colère contre moi-même de ne pas l'avoir détecté plus tôt, et à la fois furieuse qu'on ai touché à mes remèdes sans les connaitre.

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Plune by Mysti et les autres images aussi !:

La vie est déjà un cadeau, pourquoi toujours attendre noël ? [Plume de Lune] Nuage_15

Plume de Lune & Nuage de Rose

Quelques temps après l'entrée de la guérisseuse dans son antre, la petite s'était évanouie. Le froid l'avait aidé à fermer ses yeux, et elle l'avait suivie, sa tête reposée sur le lit de microbes dans lequel elle gisait, malade. Elle était épuisée, affaiblie, elle n'avait trouvé que le malaise comme vrai moyen de repos. Car la nuit était tout sauf reposante, ces images qui la hantaient l'empêchait de fermer une paupière. Elle en avait assez, elle voulait que tout cela s'arrête, pour de bon. Mais elle résistait. Plus pour longtemps. Enfin, elle le pensait. Mais comme elle pensait ses pensées fausses, elle ne savais pas à quoi s'attendre. Plume de Lune ne lui avait rien dit. Pour la protéger ? Elle n'osait pas y penser. Parce que oui, elle en avait marre, mais la petite curieuse avait encore tant de choses à voir et apprendre.... Elle voyait derrière ses pupilles des formes mouvantes, blanches et brillantes. Elle crut reconnaître la frêle sihlouette de sa mère, qui se dresseait tant de fois dans ses rêves. Mais cette fois,, elle n'agonisait pas, non, cette fois, elle ne lui parlait pas d'une voix mourante, à côté de milliers d'autres chats eux aussi mort. Non, cette fois ci la petite sentait sa présence à côté d'elle, sa douce chaleur, comme dans un cocon. Etait-ce cela la mort ? Etait-cela de ne plus vivre, de rendre l'âme ?

Le voile noir qui s'était dréssé sur elle la protégeait de tout. Et la faisait ingorer ce qui se passait dehors, les cris de Plume de Lune et l'aide de quelques aprentis. Elle ne se doutait pas de la colère et de l'anxiété de la guérisseuse. Non. Elle était heureuse, dans son cocon de microbes. Elle était enfermée dans une bulle de chaleur, et de beauté. Tout allait bien dans son petit monde de brume et de noir, aucune préssion, aucun poid sur ses frêles épaules. Elle respirait lentement, mais toujours. Elle était inconsciente, mais un jolie petit sourire ornait sa geule, et elle paraissait aussi heureuse que moi même devant Harry Potter. Et ce n'était pas qu'une impréssion, elle l'était. Les ténèbres avaient rapidement envahi cette bulle protectrice, mais elle était toujours aussi bien, ne se souciant de rien. Elle ne sentit pas qu'on la portait, ni la sensation des poils du pelage de Plume de Lune sur sa truffe.

Soudain, la protectrice bulle éclata. Elle replongea dans la vie réelle, et l'eau était terriblement froide. Ce retour subit chez elle lui fit mal, et elle fut prise d'une quinte de toux. Ses yeux s'ouvrirent avec difficulté à cause du remument de son corp ccausé par la toux. Alors qu'elle pensait que tout allait bien, elle sentit ses poumons se serrer. Le peut d'air qu'ils avaient réussit à contenir lors de cette période de transe fut vite utilisé et elle suffoqua. Elle se plia en deux pour tenter de reprendre de l'air, mais son nez reffusait de s'ouvrir. Il ne laissait plus passer l'air. Elle ouvrit sa bouche, tentait de reprendre de l'air, mais la "sécurité" de la bulle l'avait trompé. Sa soit disant bien faisance l'avait affaiblie, et, dans son agonie, elle regrettait de ne pas s'être fait reveiller avant. Alors qu'elle se sentait vraiment mal, elle sentit la sensation d'une paumade sur le borrd de ses narines. Elles se dilatèrent et ses poumons s'ouvrirent, lui laissant la possibilité de respirer.

Elle s'écroula sur le sol, épuisée. Cette lutte contre le manque de vie l'avait affaiblie plus encore qu'elle ne l'était déjà. Son corps était mort de faitge, et elle le ressentit au plus profond de son être. Elle ouvrit les yeux. Alors, elle remarqua le clan. Plume de Lune, les aprentis qui l'avait aidé, tout le monde qui s'éloignait de Plume de Lune. Qui s'éloignait ? Cela voulait t'il dire qu'ils étaient là avant ? Nuage de Rose se mordit les lèvres, cela devait être tellement gênant.... Plume de Lune était penchée au dessus d'elle et l'observait. L'aprentie rougit autant qu'un chat le peux. Elle avait fait une bêtise monstre, elle le savait. Elle était tellement gênée, écroulée sur le sol comme cela. Elle voulut se relever, récuperer un peut de sa dignité, et ne pas rester là, par terre. Mais sa respiration était sifflante, et elle n'avait pas assez de force pour relever son poid. Elle allait mal. Trop. Quand elle se rendit compte qu'elle ne pourrait parler à Plume de Lune que dans cette position, elle éclata en sanglots.

"Je...Je suis tellement désolée Plume de Lune... Je.." La douleur l'empêcha de parler quelques secondes, puis elle reprit "Cette plante, elle m'intéréssait tellement, je voulais voir... Ne m'en veux pas trop je t'en supplies.. Je...."

Elle laissa reposer sa tête sur le sol et attendit que Plume de Lune la réprimande, si elle pouvait faire cela au plus vite...

Je suis conffuse... :

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