Raillerie du Python.

CARACTÈRE
  - Comment tu décrirais le caractère de ton perso ? N'oublie pas ses qualités et ses défauts : Autonome et débrouillard, il n'a a priori pas besoin des autres pour chasser. Il est ouvert d'esprit étant donné qu'il a été élevé avec des chiens et ayant fréquenté un matou à l'orientation douteuse. Il est patient, il peut passer des heures à guetter les patrouilles pour pouvoir rentrer dans les territoires sans se faire embêter. Il agit parfois de manière très irresponsable, il peut entraîner les jeunes novices crédules vers des plans qui leurs causeront des soucis. Python est paresseux mais rusé : il ne fait même pas sa toilette et lorsqu'il n'a pas envie de chercher des proies dans le territoire des solitaires, il part voler celles déjà enterrées dans les territoires des claniques. Sa mythomanie fait de lui un félin dont on peut difficilement croire. Et lorsqu'il ne ment pas, il se moque et est sarcastique. Et par-dessus tout, il est peu sûr de lui, angoissé, anxieux et asocial.
  - Quels sont ses projets ? Il n'a pas d'ambition.
  - Et au contraire, sa plus grande peur ? Perdre son seul ami et se retrouver seul à nouveau.
  - A-t-il un point de vue sur les rivalités claniques ? Il est plutôt indifférent car que les rivalités ne le concerne pas lui.
  - Quel est son point de vue sur le Clan des Étoiles ? Pareillement, il est indifférent au clan des Étoiles. Il y croit mais ça ne l’intéresse pas plus que ça parce que, comme les rivalités entre clan : ça ne le concerne pas.
  - Quel est son point de vue sur les terres de Valeemar ? Raillerie du Python a toujours aimé regarder les paysages et il apprécie le fait d'avoir voyagé de Cerfblanc à Valeemar.
  - Et sinon, quelle réputation a-t-il : au sein du clan, dans l’ensemble de la forêt ? Je pense que Raillerie du Python est un félin détestable car il ne loupera jamais une occasion pour lancer une pique aux matous qu'ils croisent. Au fond il n'est pas méchant, mais il ne cherche pas à ce qu'on l'apprécie non plus.
 

PHYSIQUE
  - Ton personnage, il a quel type de pelage ? Il a pelage noir sale et gras. Raillerie du Python n'entretient pas une très belle image de lui.
  - Et il a de beaux yeux ? Il a de beaux yeux verts mais ils sont souvent à demi-ouverts car il a l'air tout le temps fatigué.
  - Il est plutôt grand, de taille moyenne, ou petit pour son âge ? C'est un chat étrangement grand. Il est un peu plus grand que les autres matous.
  - Et au niveau de sa corpulence ? Il est assez fin et pour cause : il ne mange presque jamais, faute d'appétit. Mais il a une carrure élancée et il est un peu musclé.
  - Quant à ses habilités, il est plus ou moins bon en quoi ? En raison de son entraînement incomplet, Raillerie du Python n'excelle pas en combat ni en chasse. Cependant il est très bon en endurance et a un équilibre hors-pair.
  - Pour finir, a-t-il des signes particuliers ? Sa patte avant droite est un peu tordue. C'était pendant un jeu avec un de ses frères, le chiot n'avait pas mesuré sa force et avait mal à Python. Également, Python a un tic a sa patte arrière gauche. Il a souvent l’impression de ressentir une nouvelle fois les morsures des serpents.
 

HISTOIRE
  - Ton perso est-il de sang pur ou de sang mêlé ? Sang pur.
   - Et ses parents, ils venaient d'où ?
- Sa vraie mère est : Fleur de Bleuet, en raison de ses yeux.
- Son vrai père est : Inconnu, mais fait parti d'un clan.
- Sa mère adoptive est : Éden, dalmatienne.
- Son père adoptif est : Pepper, dalmatien.
  - Les liens familiaux de ton perso : Il a sans doute plusieurs frères et sœurs mais il ne les reverra jamais. En ce qui concerne les chatons de sa mère, ils sont tous morts avant sa naissance. Il y a aussi Jack, il n'est pas de sa famille et même s'il était un vrai diable, Python l'aimait et ne pourra pas l'oublier.
 - Pourquoi porte-t-il ce nom ? Il a été nommé ainsi en rapport avec l'expression "Langue de Vipère". C'est un félin qui aime se moquer des autres et il ne se cache pas pour ça.
  - Raconte-nous un ou des événement(s) particulier(s) de sa vie (naissance, baptême, cérémonie, ...) :

       C’était une chance qu’Éden attendait des petits, je pouvais profiter du lait qu’elle avait sans que les humains aient à faire d’efforts. Ils n’avaient pas fait d’effort pour me trouver un nom par ailleurs.. Éris.. Ils m’avaient nommé « Éris ». C’est assez humiliant donc je te demanderai de le dire à personne. Rapidement, je n’étais plus le seul bébé d’Éden. Elle eut une portée de 8 petits. Quand j’ai ouvert les yeux, j’ai vu qu’il était tous pareil. Tous blanc avec des petits points noirs partout sur le corps. Mes parents avaient le même physique. J’étais le seul qui était si unique. J’ai été élevé dans ce monde canin mais je n’oubliai pas que je n’étais qu’un chat. Mes frères et sœurs me le rappelaient bien. Ils étaient physiquement plus forts, plus gros et plus brutaux dans leur manière de jouer. J’étais souvent avec ma mère, jouer ne m’intéressai par vraiment. Je préférai les câlins de ma mère. J’étais un peu le roi dans la maison, étant l’aîné et étant.. Un chat ? Je pouvais manger plus de choses que les autres ; lorsque je faisais des bêtises, je n’étais pas sévèrement puni ; j’avais le droit d’accéder à des pièces de la maison qui était interdite à ma fratrie.

       Mais rapidement le malheur me rattrapa et en un jour seulement, j’avais perdu toute ma fratrie.. Oh je m’en rappelle très bien de ce jour.. Ce jour maudit où des dizaines et des dizaines de bipèdes étaient venu kidnapper mes frères un par un.. Et mes gardes-maisons ! Ils n’ont rien fait ! Ils riaient même avec ces monstres et se serraient la main comme de vieux amis ! Mes bipèdes n’avaient pas de cœur et je m’en étais rendu compte ce jour-là. J’étais aussi attisé par une haine gigantesque contre eux. Je les haïs de toute mon âme. Mes frères, mes sœurs, tous partis à cause de ses démons. J’étais persuadé que des bipèdes allaient revenir pour s’en prendre à moi et m’enlever à mes parents. J’en suis arrivé à la conclusion que je n’étais plus en sécurité. Pas même mes parents. Je devais trouver un plan pour empêcher une nouvelle catastrophe. Je me suis donc mis à réfléchir, réfléchir et encore réfléchir. Je passais mes nuits à ça et je m’en suis même arraché mes propres poils. J’avais peur. Non.. En fait, les mots exacts seraient « terrorisé », « horrifié », « mort de trouille ». Mais finalement, j’ai trouvé quelque chose : on allait tout simplement s’enfuir ! Je suis allé voir mes parents et je leur ai expliqué mon plan. Seulement, la réponse que j’ai obtenue n’était pas celle que j’attendais. Ma mère était silencieuse et mon père commençait à m’expliquer que l’enlèvement de mes frères était normal, que je ne devais pas m’inquiétè et pas poser de question. J’étais choqué. Cette vie malsaine a convenue à mon père mais pourtant ma mère n’en voulait pas. Pendant qu’il m’expliquait, je voyais des larmes coulaient sur les joues de ma mère. Je suis certain qu’elle s’était attachée à tous ses petits par contre, en ce qui concerne mon père, j’en doute encore. J’ai commencé à haïr mon père à partir de cette journée. Il était au même niveau que les deux autres bipèdes. Si ses propres enfants ne comptaient pas, je ne vois pas comment moi, un vulgaire chat, pourrait avoir une place dans son cœur..

       Je suis resté avec eux pendant 12 lunes à peu près. Ma mère a eu une autre portée pourtant je ne pouvais pas me résoudre à les aimer. Je le voulais mais je ne pouvais pas. Ils allaient partir après tout.. 4 semaines après la mise-bas de ma mère, des signes commencèrent à m’alarmer. Elle semblait plus fatiguée que d’habitude, elle avait eu une portée de 12 petits, c’était énorme ! 12 petits chiens à nourrir. Ma mère présentait aussi des signes de nervosité et elle semblait agité. Elle haletait aussi, comme si elle avait du mal à respirer. Lorsque je me couchais auprès d’elle, j’aimais poser ma tête contre son ventre, comme quand j’étais petit. Or là son rythme cardiaque n’était pas normal, il était très rapide.. Quelques heures après l’arrivée de ses signes anormaux, elle fut prise de violentes convulsions. J’essayais de la rassurer mais rien ne semblait la calmée. Finalement, ses crises s’étaient arrêtées. Et.. Elle avec. Elle s’était éteinte à cause de sa portée. Lorsque les bipèdes sont revenus, ils ont découvert la mort de leur chienne et ils étaient attristés. Je suis sûr qu’ils auraient pu la sauver. Cette réaction n’avait rien de normal ! Je suis persuadée que ça avait un lien avec ses 12 petits..


       Je me suis résigné à retourner en ville pour trouver à manger. Je fouillais les poubelles et je trouvais parfois à manger. Alors que je me baladais dans les rues, un bipède me trouva. Il était grand, imposant et n’avait rien qui inspirait la bonté chez lui. Il ne faut jamais juger par l’apparence, sachez-le ! Il s’approcha de moi, se mit à ma hauteur et tendit la main. Je ne lui faisais absolument pas confiance mais ce bipède était persistant alors je me suis approché et je lui ai laissé le droit de me toucher. Les caresses derrières les oreilles m’avaient manquées.. Alors que je me laissais aller, je  me suis décollé du sol. Il m’avait prit dans ses bras et commençait à se déplacer dans les rues. Après environ 10 minutes de marche et de belles promesses -il disait qu’il allait me donner à manger, que j’allais être traité comme un petit roi et que je ne devais pas avoir peur-, il nous fit rentrer dans une maison. C’était une maison assez spacieuse, mais très sombre. Il me posa sur un carrelage froid, ouvrit ce que les humains appellent frigo -c'est un endroit où ils gardent leur nourriture- et y prit un petit sachet gris. Il déposa rapidement le contenu dans une assiette et la posa devant moi. Je ne savais pas ce que c'était mais ça ne devait pas être bon, ça puait et ça n'avait rien d'appétissant. Voyant que je ne mangeais pas et que je me désintéressais complément de l’assiette, l'humain se baissa et prit la gamelle avec rage. Je ne savais pas la raison de sa colère, il y a quelques minutes encore j'étais là dans ses bras, il me disait que je serais bien traité et voilà que maintenant il me chassait de la cuisine à coup de pied. Mon esprit me disait que j'avais fait une connerie en restant dans ses bras et mon instinct me hurlait de trouver un moyen de m’enfuir avant que cela ne devienne encore pire. J'aurais dû.

       J'ai découvert que l'humain possédait des pythons. Ce sont des serpents comme on a l'habitude de trouver sauf qu'ils sont plus gros. Je ne sais pas quelle ambition perverse animée le bipède, mais il s'amusait à les laisser ramper en liberté dans sa maison. Il prenait aussi le soin de ne pas les nourrir. J'ai été pris pour une proie bien souvent et je peux vous dire qu'une morsure de serpent.. Bah ça fait mal.. Le bipède ne réagissait pas et cela me mettait hors de moi. Était-ce un divertissement pour lui ? J'ai la ferme idée que oui. Cependant, il y avait ce serpent, un serpent albinos qui ne faisait rien. Il s'approchait mais il ne tentait pas de me mordre. Peut-être était-ce parce qu'il était albinos et que de ce fait, il voit moins bien ? Je n'en sais trop rien. En tout cas, je me souviendrai toujours de lui. Il m'a fait découvrir un endroit où je pouvais rejoindre l’extérieur. Je ne sais pas si c'était volontaire, mais je le remercie grandement pour ça. Je suis presque sûr que j'aurais fini dévoré par un de ces reptiles..


       Puis un jour, il s'est totalement désintéressé de moi. Il ne m'entraînait plus, ne venait plus et je me sentais très triste. J'avais l'impression d'avoir perdu un ami.