Un nouveau départ ? [Feufo]

Ombre Fantôme

C'est l'esprit en ébullition que je m'aventure au travers du petit bois. Étant de nature peu bavarde et peu expressive, il m'arrive trop souvent de garder les choses pour moi. Bien que mon quotidien ne soit pas des plus éreintants, il n'empêche que les entraînements et les patrouilles à répétition me lassent ces derniers temps. A vrai dire, seules les sorties en compagnie des autres membres des Escadrons m'éloignent de ce quotidien lassant. Aujourd'hui, j'use sans ménagement de ce droit dont je bénéficie depuis maintenant quelques lunes, celui de pouvoir m'absenter pour une durée indéterminée, couverte par le prétexte d'aller explorer les environs. J'ai pleinement conscience de mes faits, pour autant, je ne me sens pas coupable pour le moins du monde. Le Clan est en bonne santé, l'entraînement de mon apprentie se passe bien malgré ses fautes de jeunesse, de plus, je suis certaine que mes compagnons des Escadrons ne se gênent pas pour en faire autant. Telle que je le suis actuellement, je ne servirai de toute manière à rien. Une fois délestée du poids que je ressens actuellement, je reviendrai chez moi, calme et reposée.

Mes pattes me portent finalement vers la frontière de mon territoire, laquelle n'étant partagée avec aucun autre clan. Ces dernières sont toutes fourmillantes, je sens leurs muscles trembler, se contracter à l'infini sans que je ne leur demande quoi que ce soit. Elles ne me réclament qu'une chose ; que je les laisse libres, que je leur permette de se dépenser. Alors, rapidement, je me mets à trottiner puis à courir. Le vent frais fouette mes joues, bat mon pelage. Je me sens revivre. J’accélère alors jusqu'à ce que j'atteigne mes limites, pourtant, la fatigue ne me gagne pas, l'excitation causée par une vie pas assez mouvementée me collant à la peau. Je m'en débarrasserai.

J'arrive enfin à cette grande clairière longée par une rivière tranquille que je franchis sans réfléchir, grâce aux enseignements de mon cher demi-frère. N'ayant pas manqué l'occasion de m'exercer par moi-même dans quelques ruisseaux, la nage n'est en soi plus un réel problème pour moi. Bien que je sois encore une débutante comparée à mes cousins Riverains, rejoindre une rive opposée ne m'effraie plus désormais, du moins, tant que le courant me permet de me diriger à mon bon vouloir. C'est donc assez rapidement que mes pattes foulent l'herbe tendre de la berge, trempée jusqu'aux os. Je ne m'habituerai jamais à cette sensation. C'est donc pourquoi je m'ébroue, envoyant mile gouttelettes scintiller dans le ciel. Je repris ensuite la course et, profitant de mon élan, je me dirige sur le dolmen d'ordinaire dédié aux chefs de clan, prends appui sur quelques pierres à sa base, puis le hisse à son sommet. Voilà donc la vue que contemplent nos meneurs.

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Petite Mascarade vous feule dessus en lightseagreen.

Un nouveau départ ?

Eclat de Rire

Le soleil frappa le bout du nez d'Eclat de Rire viollemment. Celui ci, confortablement installé dans sa tanière, au chaud, se releva d'un bond, en sueur, la respiration rapide et la tête encore un peut tournate. Il regarda avec terreur les alentours, observant, rassuré, qu'il était sorti de son mauvais rêve. Il était trnaquil maintenat, en sécurité, heureux, sans aucun fantôme pour venir le croquer et lui arracher les griffes. Orage de Tendresse lui avait un jour dit que les rêves ou les cauchemars pouvaient être pémonitoires, ou bien résumé la journée passée. Allait t'il se faire arracher les griffes ? S'était t'il déjà fait arracher les griffes ? Il sourit et ricana : son père n'était qu'un imbécile, aucune raison de s'inquiéter de ses paroles.

Il sortit en trombe de sa tannière pour se jeter dans l'eau glacial de la rivière. Il s'arrêta, ne bougeant que pour se tenir à la surface. Il adoraitla sensation de l'eau sur son pelage, cette impréssion d'être à la fois libre, mais à la fois prisonnier dans l'élément naturel bleu qui le fascinait tant. Il ferma quelques instants les yeux, se laissant bercer par le mouvement régulier des vagues sur son corps, sur son pelage, sur son coeur... Il savourait ces instants, c'était le bonheur lui même qui venait lui rendre visite lors de ses baignades matinales. Alors, il tenta de tout oublier, de vider son esprit. Et comme chaque matin, il réussit son défi. Sa tête se vida, son corps et son esprit ne pensèrent qu'à l'instant présent, à l'eau, à la rivière, à la vie qui revenait lorsque l'on plongeait dans liquide si beau... Il sortit tout doucement de sa transe, tentant d'arracher avec douceur son corps et sa tête à ce calme surnaturel que provoquait l'eau. Il se rendit compte que, dans ce moment de détachement, il avait arrêté de nager. Dans une grande détresse, il exécuta des grands gestes pour remettre sa tête à la surface, et cassa toute la tranquilité qu'il avait tenté d'installer. Peut importe, pensa t'il en haussant les épaules : il fallait qu'il sorte. Mais, comme d'habitude, il décida de traverser la rivière pour parvenir à l'autre rive. De là-bas, il partirait commencer sa journée par une petite partie de chasse. Le lieutenant savoura une dernière fois la sensation des vagues sur son corps, puis s'élança avec rage vers le centre de la rivière. Il éxécuta de grands, larges et longs mouvements de brasse et arriva quelques minutes plus tard sur l'autre rive.

Alors, sans même s'ébrouer, il s'élança à travers la forêt. Le vent fouettant son pelage ne lui donnait pas le même plaisir que les vagues qui lui caréssaient le visage, mais il appréçiait tout de même ce sentiment. Ses pattes le portait à une vitesse éclair à travers la forêt qui devenait de plus en plus dense au fur et à mesure qu'il s'y enfonçait. Soudain, les arbres disparurent, et firent place à cinq grands rochers. Le jeune lieutenant reconnu aussitôt les Cinq Rocs. Mais ce qu'il reconnu aussi, c'est sa demi-soeur, posée tranquillement sur l'un deux.

Il s'approcha alors d'elle, passant devant ses yeux pour ne pas l'effrayer en lui adréssant la parole par derrière. Il n'avait plus peur d'elle maintenant, il savait qu'elle ne pouvait plus rien lui faire.

"Nuage des Ombres !"

Il se tut, la regarda, fronça les sourcils, prit un air dubitatif.

"Euh... Ombre... Ombre... Je ne connais même plus ton nouveau nom !"

Il avait eu tant peur d'elle ce jour... Autant repartir sur de bonnes bases, non, Nuage des Ombres ? Ou, Ombre je ne sais quoi ?

(c) Candies

Ombre Fantôme

Couchée, les pattes croisées devant moi, je contemple la vue qui s'étend sous mes yeux. Je ne rate pour ainsi dire rien du spectacle qui s'y déroule : la faune et la flore semblent danser dans le vent léger. C'est magnifique. Puis, ce pur moment de bonheur s'estompe, un chat gris que je reconnais sans mal s'approchant de moi. De tous, il fallait que je tombe sur celui-ci. C'était bien le dernier spécimen que j'avais envie de voir. Je l'observe alors du haut de mon perchoir, sans bouger. Celui-ci me salut, m'adresse quelques paroles qui se veulent sans doute bienveillantes. Manque de chance, j'ai la rancune tenace, surtout en ce qui concerne les chats des autres clans. Jamais je n'oublierai ce qui s'était passé quelques lunes auparavant.

- Ombre Fantôme. Lui répondis-je d'un ton neutre. Cela faisait bien longtemps Éclat de Rire.

Enfin, si tu avais écouté aux assemblées, tu serais au courant. Je lui adresse alors un regard dédaigneux, encore dégoulinante, certes, mais majestueuse. Tout en lui m'affublait d'une sensation profonde de dégoût. Si cela n'avait été qu'une simple histoire de physique… Son mental, qui pourtant est la chose la plus importante, me répugnait également, malheureusement pour lui. Je lui lance ensuite un sourire narquois puis poursuis d'une voix hautaine que je réserve d'ordinaire aux chats que je ne porte pas particulièrement dans mon cœur. A vrai dire, notre échange lorsque je n'étais encore qu'une apprentie m'était restée au travers de la gorge. Pour cela, ne compte pas sur moi pour essayer de te pardonner. Soumets-toi une fois de plus et qui sait, peut-être changerais-je d'avis ?

- Le haut gradé se porte-t-il bien ?

Davantage question de convenance que réel attrait, je me fiche de sa santé. Mon demi-frère pourrait bien crever sous mes yeux que je ne bougerai pas la moindre griffe pour tenter de la secourir. A mes yeux, il n'est et ne restera qu'un faible qui a su s'attirer les bonnes grâces d'une meneuse et d'un clan trop abruti par l'image de ce chat qui ne cherche en réalité qu'à se faire valoir. De grâce, comment ce chat avait-il pu être nommé lieutenant après avoir plié sous le faible poids d'une apprentie ? N'oublie pas que sans ma parole, jamais tu n'aurais accédé à ce rôle, jamais tu ne serais devenu si important. Comment l'aurais-tu pu après que ta famille entière ait eu vent de ta trahison ? Apprendre le secret de toute une tribu à un adversaire pour ne pas avoir à redouter le regard des autres, un chat digne ne serait jamais tombé aussi bas. Pitoyable. Le Clan de la Rivière ne cessera jamais de m'amuser. Reconnaître un chat faisant passer ses propres intérêts avant ceux de sa famille comme lieutenant, et puis quoi encore ? Il ne manquerait plus que les chatons partent faire la guerre.

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Un nouveau déprt ?

Eclat de Rire.

Il espère pouvoir changer sa relation avec sa demie-soeur. Leur dernier échange avait été... Tellement... Agréssif ? Il s'était battu contre elle, il s'était rabaissé à son niveau. Mais maintenant il avait grandit, il s'aimait bien, et avait appris à assumer ses fautes et ses torts. Il était devenu un tout nouveau Eclat de Rire, et il espérait qu'Ombre le sentirait et le comprendrais. Il se promit de toute façon de partir si leur discussion dérapait et que l'envie de la tuer lui revenait. Il avait déjà fait assez de dégats comme ça ! Il prit soudain un sourire très sincère, et afficha un visage enjoué à la réponse de la guerrière. Il sétonna lui même, il ne mentait pas, il souriait réellement ! Et bien qu'il ne le sache pas, cela se voyait qu'il ne mentait pas...

"Oh, c'est un très beau nom que tu abordes là ! Cela te représente assez bien non, tu es plutôt furtive, comme une ombre ?"

Elle le regarda alors avec un regard dédaigneux, comme pour lui montrer qu'elle était plus forte que lui. Seulement, il avait changé, et cette fois ci, il ne rentrerait pas dans son petit jeu. Il ne voulait pas, et il était devenu assez raisonnable et sencé pour reffuser de jouer au plus fort avec elle. De toute façon, il se savait vainqueur. Cela ne lui apporterait donc rien de lui montrer qu'il était meilleur qu'elle ! Il s'amusa lorsqu'il remarqua à quel point il avait changé. Elle ne le reconnaiserait surement plus, et cela lui fit bien plaisir. Il s'étonna de la question de sa demie - soeur, mais compris quelques instants plus tard qu'elle se moquait méchemment de lui. Pourtant, il ne releva pas.

"Très bien, tout se passe bien !" Il marqua une pause et lui sourit, puis repris "Et toi ? Tu es heureuse en tant que guerrière ?"

Il espérait que ses paroles ne fassent pas trop hypocrite, et qu'il ne lui apparaîse pas comme un menteur qui tentait de lui montrer qu'il était souriant et gentil. Non, il se surprit même à remarquer que ses sentiments étaient sincères, et que, étonnament, il ne mentait pas, il s'inquiétait réellement pour elle. Pourtant, après l'épisode qui s'était déroulé lors de l'aprentissage d'Ombre Fantôme, comment pouvait t'il être gentil avec elle ? Peut-être était-ce parce qu'il l'avait rayé de sa mémoire, complètement effacé des archives ? Peut-être était-ce cela. Eclat de Rire choisissait souvent cette solution quand il voulait repartir à zéro. Il ne se focalisait pendant quelques jours que sur une seule chose extrêmement agréable, et ce qui le tracassait sotait aussitôt après de sa mémoire. En locurrence, il avait pensé à Fleur de Lune...

(c) Candies

Ombre Fantôme

Mes yeux posés sur la fourrure de mon demi-frère, je le jauge silencieusement. Il semblait s'être épaissi depuis la dernière fois et me paraissait plus...guilleret ? Un sourire ? Ce dernier était bien trop sincère pour paraître réel, pour pouvoir y croire, lui qui s'était jeté sur moi sans ménagement quelques lunes auparavant. Pourtant, cela se voyait que son geste transpirait la bonté, allant jusqu'à se respirer même. Pourtant je ne fais aucun pas vers lui, aucun effort pour aller dans son sens. Après tout, notre premier échange avait démarré de la sorte, avec un chat calme ne sachant se retenir. Or je ne voulais pas réitérer cette mascarade. Je continue donc de me méfier malgré ce sourire bienveillant qu'il m'adresse. Ce n'est pas dans ma nature d'aller vers les autres, quand bien même ceux-ci savent se montrer amicaux. Ils ne sont rien pour moi, juste des étrangers auxquels je dois substituer des informations.

- Si tu as déjà vu des ombres furtives, appelle-moi parce que, personnellement, j'ai toujours réussi à discerner la mienne en journée.

Décidément, contrairement à ses muscles, son cerveau, lui, n'avait pas grossi. Il était évident que la particule Ombre ne venait pas de mon caractère puisque les parents ne connaissent en rien le mental, ni les aptitudes de leur progéniture. Or, Éclat de Rire m'avait connu sous le nom de Nuage des Ombres, il paraissait donc logique que ce nom-là me vient de mon physique, de mon pelage tacheté en l'occurrence.

- En réalité, Ombre vient de mon pelage. Fantôme pour le furtif, tu n'étais pas loin. Dommage, tu avais une chance sur deux.

Je finis la fin de ma phrase par un bâillement, lui dévoilant par la même occasion mes crocs acérés de guerrière. J'étire ensuite ma colonne vertébrale puis plante à nouveau mon regard dans celui du matou tandis que celui-ci poursuit les politesses.

- J'ai gagné ma place au sein du Clan, la chasse est bonne et j'ai même été nommée mentor d'une novice il y a deux lunes de cela, alors on peut dire que je suis comblée.

Pas mal pour une jeunette n'est-ce pas ? Se voir confier la garde d'un apprenti à 23 lunes, pour certains c'est un exploit, pour moi, c'est une victoire. Celle d'avoir su gagner la confiance des autres membres du clan. Qui plus est, mon vœux d'entrer au sein des Escadrons a été exaucé malgré mon manque d'expérience, mais ça, je ne te le révélerai jamais, tu deviendrais trop méfiant en me parlant.

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Un nouveau départ ?

Eclat de Rire

Ce qu'elle peut parraître agréssive alors ! Pourtant, aujourd'hui, maintenant, à l'instant même, Eclat de Rire n'a rien fait qui aurait pu la blesser. Il fallait vraiment qu'elle se remette à jour qu'elle actualise un petit peu les donnés qu'elle avait. Appuyer sur le bouton pouvait parraître compliqué, mais après, le coup de balais était passé et tout allais mieux. Eclat de Rire sentit alors le colère qui montait en lui. Sa patte le piqua, lui donnant des millions de petites fourmis ravageuses. Et puis s'il se battait, il serait cette fois à égalité. Il fit un pas vers elle, mais se rappella qu'il voulait repartir sur de bonnes bases. Il recula alors de deux longueur de queue, parlant à sa soeur de son haut rocher, une scène qui pouvait montrer sa puissance face au mal gris. Eclat de Rire décida une nouvelle fois de ne pas relever sa méchanceté. Cela ne servirait à rien, elle allait elle aussi se mettre en colère et le tour était joué : une nouveau combat, et un nouveau vainqueur spirituel !

"Oh, ce n'est pas ce que je voulais dire ! Je parlais plutôt de... C'est assez discret une ombre, tu ne trouves pas ?"

Sur ce coup, il n'avait pas fait preuve d'une intelligence remarquable. Elle s'appelait Nuage des Ombres, il avait appris sa naissance sous le nom de Petite Ombre... Il était un peut idiot. Peut-être était-ce la gentillesse, ou l'émerveillement devant ce nom si représentatif qui l'avait fait oublié qu'une mère et un père ne peuvent pas connaître le caractère de leur chaton ? Il oublia son idiotie pour se concentrer sur elle, et, pour la première fois depuis bien longtemps, l'écouter.

"C'est vrai que "Fantôme" me fait bien penser à quelque chose de furtif, en effet... Ta cheffe a bien choisi dis donc !"

Eclat de Rire ferme à nouveaux les yeux sur le manque de respect de sa demie - soeur. Terminant sa phrase sur un baillement, puis un étirement, elle montre au guerrier qu'elle a littéralement rien à faire de ses paroles.

Il comprends, en tout cas, il pense comprendre, ce que laisse passer Ombre Fantôme à travers ses paroles. Mais il en doute, alors autant ne pas penser à des choses si déplaisantes...

"Oh, je suis content pour toi !" Il rectifie, il ne faut pas en faire des tonnes tout de même. "Enfin, je veux dire, c'est sympa quoi... Je peux te demander le nom de l'apprentie, ou tu veux garder ça pour toi ?"

Le lieutenant est tout de même assez étonné de l'évolution, hiréarchique j'entends bien, d'Ombre Fantôme. A 23 lunes, il n'était encore qu'un pauvre guerrier paumé, sans aprenti, sans poste imortant... Il n'était rien. Alors qu'elle était une bonne guerrière, elle avait le respect d'un lieutenant, et la charge d'une aprentie ! Etait t'elle la protégée d'Etoile Ailée ou...?

(c) Candies

Ombre Fantôme

Que voulez-vous ? Tout le monde ne se refait pas aussi rapidement qu’Éclat de Rire. Pour ma part, mon caractère me convient tel qu'il est, personne ne me l'a jamais reproché. Alors pourquoi le changer ? Paraître froide et discrète fait de moi ce que je suis aujourd'hui, il s'agit là de mon identité. Aussi ne laisserai-je personne me changer, encore moins cet infâme rat gris. Bien évidemment, je me garde d'agir aussi méchamment auprès de mes camarades de clan car, eux, méritent le respect selon moi. Les autres ne sont que des déchets intrusifs dont nous devons nous débarrasser. Ce ne sont rien d'autre que des nuisances pour nous, des freins pour notre développement. Si le Code du Guerrier nous interdit de les éradiquer, nous pouvons cependant garder nos distances et c'est exactement ce que je cherche à instaurer par mes paroles glaçantes : de l'éloignement. J'écoute alors d'une oreille distraite les commentaires que m'offre mon demi-frère. Une ombre discrète ? Certainement. Ma chef aurait bien choisi mon nom ? S'il le dit. A vrai dire je n'ai que faire de ce qu'il pense, cela doit se voir. Cependant je ne peux décemment pas rester silencieuse face à toutes ses questions, c'est pourquoi je choisis de répondre à une seule d'entre elles : la dernière.

- Ardeur des Nuages est son nom.

J'aurais pu rester silencieuse après ce court échange, couper court à notre conversation si dérisoire mais l'autre semblait d'humeur loquace. Je n'allais donc tout de même pas le laisser faire la conversation seul… Non, ce serait dommage de ne pas profiter de cette occasion, de cette opportunité d'en apprendre plus sur le Clan de la Rivière. Alors, et dans l'espoir de lui soutirer quelques informations, je laissais de côté les principes sur lesquels je m'étais reposée durant tant de lunes : ceux qui me dictaient de ne pas parler plus ce que qu'il fallait avec nos rivaux. Mais avant d'être en mesure de tirer parti de ses propos, je devais être en mesure de m'assurer qu'il ne se doutait de rien. Je ne change donc rien à mon attitude et, toujours en le regardant de haut, je prends une nouvelle fois l'initiative de m'adresser lui, faisant de choix de commencer mon interrogatoire par une question « simple ».

- J'ai cru comprendre que tu avais toi aussi un apprenti, comment avance son apprentissage ?

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Un nouveau départ ?

Eclat de Rire

Heureusement qu'il a appris à se calmer, à maitriser ses sentiments ainsi que ses envies. Sinon, il était désolé de le dire, mais l'aurait déjà tué depuis longtemps. Pourtant, depuis qu'il était arrivé ici et qu'il avait mentalement grandit, ses envies et ses besoins n'étaient plus du tout les même. Mais le besoin de tuer Ombre Fantôme, lui, étaut toujours tragiquement présent. Et c'était désolant ! Parce que, je peux vous l'assurer : ressentir une haine si forte que l'on avait envie de prendre la vie d'un autre n'est pas spécialement bon pour l'égo... Mais il se calma rapidement. Elle paraîssait assez sincère, bien que très sèche. Bien sûr, il se trompait magnifiquement, et si elle savait ce qu'il pensait, la guerrière se serait sans doute méchemment moqué de lui. Car elle n'avait pas changé, elle était restée froide et méchante, et bien qu'elle soit assez jolie, son caractère la rendait d'une laideur immense, selon le guerrier (pardon, mais c'est Eclat qui le pense, pas moi...). Lui qui avait pensé si longtemps que la beauté intèrieure ne compait pas comprenait maintenant à quel point c'était important. Ombre Fantôme en était le parfait exemple. Jeune, belle, et de bonne taille, il aurait pu l'apprécier... Mais il la connaîsait, et même s'il tentait de repartir à zéro, cela s'annonçait bien plus compliqué qu'espéré.

"C'est beau. Tout comme ton nom. Tel mentor, tel aprenti."

Comprenant que la technique des phrases gentille et développées ne marchait pas, il prit le choix d'être maintenant sec et froid. Tout en restant gentil bien sûr, il ne voulait pas, une nouvelle fois, se rabaisser à son niveau. Voilà qu'elle lui demande comment se pace l'aprentissage de Nuage Turquoise. Il s'étonna, crie intèrieurement d'étonnement, mais se questionne alors. Pourquoi, elle qui à l'instant se moquait de lui, s'intéréssait soudain au jeun lieutenant ? Il connaissait parfaitement bien sa haine pour les autres clans et... Il redoutait le pire. Il décida alors de prendre le chemmin de la méfiance, choisisant de se taire et de ne rien dire. A vrai dire, il voulait la tester, voir comment elle réagirait à sa réponse... Il se sentait alors devenir un de ces grands espions qui avaient sauvé leur clan en usant de diverses techniques. La Rivière, si Ombre Fantôme était bien ce qu'il pensait, lui devrait une belle chandelle !

"Oui, tout se passe bien. Simple question de politesse, j'imagine ?"

Aucune trace de méchanceté dans sa voix.

(c) Candies

Ombre Fantôme

Pourquoi a-t-il fallu que je tombe sur ce fichu chat ? Moi qui souhaitais reprendre du poil de la bête en me rendant dans un endroit calme… Nous pouvons aisément affirmer que ce choix fut un réel fiasco. Ma tranquillité s'était envolée dès lors que mon demi-frère s'était introduit sur ces terres sacrées avant de m'adresser la parole. Celui-ci continuait d'ailleurs ses compliments sur nos noms, à moi et mon apprentie. Je le remercie alors négligemment d'un signe de tête à peine perceptible, sans pour autant recevoir le deuxième compliment qui m'était directement adressé. A vrai dire, je me fiche bien de savoir comment il trouve mon nom, qu'il sonne bien ou non à ses oreilles m'importe peu, pour mon apprentie, il en va autrement. Celle-ci n'étant pas avec moi, je préfère le remercier à sa place car la sachant moins fermée que moi à l'égard des autres clans. Je l'écoute ensuite poursuivre, et répondre à ma question. De la méfiance semblait pointer dans sa voix. Mince. Ai-je raté mon coup ? Peut-être, mais ce n'est pas bien grave. D'autres occasions se présenteront à moi pour apprendre davantage sur les chats de l'eau, qu'elles soient le fruit du hasard comme aujourd'hui, ou qu'elles soient provoquées par le biais de l'espionnage.

- Politesse, gentillesse, moquerie… Appelle ça comme tu le veux, ça m'est égal. Mais si tu tiens tant que ça à rejoindre les anciens en te mettant à parler seul, je peux t'y aider en ne faisant plus l'effort de chercher un sujet de conversation.

Pour un effort, oh oui que s'en est un, et un grand. Je ne parle que peu et uniquement pour dire le nécessaire, je n'ai pour ainsi dire pas l'habitude de converser sur des sujets aussi banals que l'apprentissage d'un jeune chat. Couplée au fait que je cherche à éviter tout contact avec nos voisins, cette situation est une nouveauté pour moi que je ne chercherai pour autant pas à renouveler. Je n'ai aucune envie de leur rassembler, aucune envie de bouffer du poisson ou de finir frêle à tel point de ressembler à un sac d'os. Jamais je ne me mêlerai à ces rats d'eau douce. Je retiens alors une grimace en posant à nouveau mes yeux sur ce chat gris que j'apparente à ces rongeurs porteurs de maladies. Nous ne sommes pas pareils.

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Eclat de Rire

Il ne comprends toujours pas pourquoi elle est ainsi avec lui. c'est terminé à présent, le temps est passé et il faut qu'elle passe à autre chose. Elle a grandit, est devenue une grande guerrière, et même une mentor ! Mais elle ne sait pas passer à d'autres choses. S'il y a quelque chose qu'elle n'a pas appris pendant tout ce temps, toutes ces péripéties et ce voyage, c'est le changement et l'oubli, le passag eà quelque chose d'autre que la haine et la méchanceté. Quelle idiotie, quel manque de tact et d'intélligence ! Il commence à en avoir assez, après tout. Lui fait des efforts, tente de repartir sur de bonnes bases avec elle et la chose qu'elle fait c'est lui répondre méchemment et l'agrésser verballement comme elle a l'habitude, si mauvaise, de le faire. Mais cette fois ci il restera gentil, ne s'énervera pas, mais tentera tout de même de la remettre à zéro.

"Tu sais actualiser Ombre Fantôme ? Cet épisode de notre vie, cet épisode si glorieux pour toi et si honteux pour moi est passé ! Repartons à zéro maintenant, il faut savoir oublié les choses et recommencer, prendre une autre voie, oublier... En es tu capable ? Pouvons nous repartir sur de bonnes bases ?"

Peut-être à t'il été un peut trop sec, trop méchant ? Il comprendrait qu'elle ne veuille pas lui parler, ni repartir sur une nouvelle raltion, mais pensera quand même que reffuser sa proposition serait un geste du pûr idiotie. Alors, sans lui dire un mot, il partirait, tentant comme ol l'avait fait avec cette nuit, de l'oublier. Et il y arriverait, il n'avait pas de doute là dessus. Elle, si petite, si bête, n'allait pas lui gâcher sa si belle vie. C'était hors de quesion. Déjà qu'il s'en moquait royalement, il n'y avait aucune chance qu'elle l'énerve.

(c) Candies

Ombre Fantôme

Oublier ou ne pas oublier. Choix parfois difficile, parfois aisé, tout dépend du point de vue que l'on adopte. Compte tenu de celui de mon demi-frère, je peux comprendre que celui-ci cherche à oublier sa mésaventure. Après tout, rien de cette dernière n'a été bénéfique pour lui ; je lui ai sali son nom, l'ai obligé à me dévoiler le secret de son clan, rien de bien glorieux. Mais malheureusement pour lui, je n'aime pas oublier. Facile à dire me diriez-vous, après tout je n'ai pas été celle qui rentra honteuse ce soir-là. Cependant, prendre le choix d'oublier, quelle que soit la situation, est synonyme de lâcheté pour moi. Oublier, c'est s'avouer que nous avons été faibles, que nous n'avons pas su résister à la peine, à la douleur. Oublier, c'est tirer un trait sur des expériences douloureuses pour se soulager l'esprit. Des expériences qui nous on pourtant fait évoluer, en bien comme en mal, qui ont marqués nos vies. Quand bien même la situation rencontrée est pénible à supporter, nous nous devons de nous souvenir d'elle. Nous avons un devoir de mémoire. Et c'est cette mémoire qui entretient les mythes de nos clans. Néanmoins un mythe n'est pas toujours glorieux, l'exemple en est de ce chat jadis habité par la haine et le désir de grandeur dont le nom semble s'estomper au fil des générations, ce chat qui, autrefois, s'empara de mon clan. Oublier, c'est prendre la fuite.

- Savoir oublier, savoir oublier… De bien belles paroles lorsqu'on ne réalise pas qu'elles entraînent avec elle toute une partie de notre histoire. Je n'oublierai pas Éclat de Rire, ce serait bien trop facile. Non, je me souviendrai de cet échange, de celui-ci également peu importe de la tournure qu'il prendra.

A-t-on seulement le droit d'oublier ? Est-ce respectueux ? Non, cela ne l'est pas. Doit-on oublier le sacrifice de nos pairs sous prétexte qu'il soit trop lourd à porter ? Trop écrasant pour nos frêles épaules ? La culpabilité d'avoir survécu nous accable, pour autant nous n'avons pas oublié cette dure expérience qu'est la mort. Alors pourquoi vouloir oublier une soirée qui n'est rien en comparaison ? Simple ordre d'importance. Cela doit compter davantage de se glorifier que de se remémorer la mort de ses compagnons pour Éclat de Rire, il préfère encore et toujours se faire bien valoir.

- Rien ne naît, rien ne disparaît. Tout se transforme. Mais ce n'est pas aisé.

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Un nouveau départ

Eclat de Rire

S'en est assez, il faut qu'il lui dise. Qu'il lui explique ce qu'il n'a pas eut le courage de lui expliquer ce fameux jour. Il faut qu'il lui dise, il ne tient plus, il étouffe quand il la voit. Lui dire, lui dire.... Il en a particulièrement besoin.

"Regarde moi Ombre Fantôme. Pardon. Je m'excuse."

Il souffle, puis reprends. Ce n'est pas le temps de la lâcheté et de la faiblesse, il doit lui dire.

"Mais je t'admire, Ombre Fantôme. Tu m'impréssiones. Cette force en toi, ce cractère que je t'envie tant... Mais j'ai changé, je ne suis plus cet imbécile qui ne pensait qu'à lui, non. Maintenant je suis le lieutenant du Clan de la Rivière, pas le guerrier si lâche qu'il s'est battu avec une aprentie. Mais.... Mais c'est à cause d'elle... Que tu l'aimes et que tu la protèges avait offusqué l'Eclat de Rire d'avant. Tu sais ce qu'elle m'a fait, moi ? Elle m'a gâché la vie, et je ne savais pas qu'elle pouvait être tendre, une bonne mère avec quelqu'un. Et cela m'a touché, alors je me suis retourné contre toi. Mais maintenant, j'ai besoin de quelqu'un, d'une famille, qui pourrait me prouver qu'elle n'est pas un monstre, et que le monstre, dans tout ça, c'est... Moi. Pardonne moi, Ombre Fantôme."

Aïe... Cela fait très mal de déclarer ça à une chatte avec qui l'on s'est battu, quelques lunes au paravent. Mais maintenant, et c'est la première fois qu'il s'en rends compte, il a réellement changé de personne. C'est la première fois qu'il le dit, l'admet en public. Et tout ce qu'il à dit à sa demie - soeur est réel, il l'admire et l'envie. Elle, elle a une vie, une famille. Elle a trois frères, une mère, un père. Et elle a grandit avec eux. Eclat de Rire, lui, ne possède rien. Son père, son propre géniteur l'a complètement oublié, et sa mère abandonné. Et pour la première fois de sa vie, il comprends. C'ets lui le méchant dans l'histoire, c'est lui qui n'a pas voulu la suivre. Si seulement il avait su l'enchaînement de sa vie suite à son choix si fou... Peut-être qu'au fond... Il l'aime encore.

"J'ai honte.." Chuchote t'il.

(c) Candies

Ombre Fantôme

Du haut de mon roc, j'observe la scène piteuse qui se déroule sous mes yeux. Face à moi, le guerrier adverse se morfond sur son sort, s'excuse comme il le peut en utilisant quelques mots que je ne pense pas faux. La forêt reste alors silencieuse en apprenant le sort fâcheux du chat, tout comme moi. Je le fixe, l'observe de ce regard interrogateur qui chercher à percer une carapace déjà bien trop émoussée. Il me semble alors percevoir un cœur, un cœur tendre qui ne réclame que quiétude et pardon au milieu de ces fragments brisés. Alors pourquoi ? Pourquoi ne parviens-je pas à lui céder ce qu'il désire tant ? Quand bien même j'essaierai d'oublier ce lourd passé, je sais que celui-ci ne s'estompera pas si facilement. Trop jeune et meurtrie par la mort, mon esprit emmêlé s'était retrouvé marqué à tout jamais par ce qui semblait pourtant être une bataille parmi tant d'autres. Je suis butée, tout autant que ce que je l'étais à l'époque, voilà certainement la raison première de mon refus. Néanmoins, et bien que son récit m'ait touchée, je sens ne pas avoir la force de lui concéder un tant soit peu d'indulgence. On n'insulte pas ma famille sans subir ma tenace rancune.

- Si tu veux t'assurer qu'elle n'est pas un monstre, rencontre-la elle plutôt que moi. Je ne suis pas notre mère.

Malgré cette haine qui m'anime encore, je ne parviens pas à m'adresser à lui avec cette méchanceté dont j'avais fait preuve jusqu'alors malgré ces mots durs. Un chat à l'écoute remarquerait cependant ce geste que je m'étais efforcée de faire, celui de parler d'Odyssée des Glaces en incluant Éclat de Rire dans la famille par le biais de l'utilisation du pronom « nôtre ». Si j'accepte aujourd'hui de reconnaître que le même sang coule dans nos veines, ce que je niais autrefois, cela n’équivaut pour autant pas à dire que je l'apprécie. Pour moi, il restera toujours ce chat faible qui ne cesse de se soumettre à celui qui ose lui tenir tête. Lors de notre première rencontre, celui-ci s'est laissé soumettre, ce qu'il réitère en ce jour en se livrant à moi.

- Si tu m'envies à ce point, prends donc sur toi. Je ne dois ce que je suis devenue qu'à moi seule, à force de persévérance. Rien ne m'est tombée entre les pattes.

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Sujet: Re: Un nouveau départ ? [Feufo] Sam 8 Sep 2018 - 13:29

Joli titre ici !

Pourquoi fallait t'il qu'il fut un jour comme cela, comme un chat qui ne pense pas aux autres et aime sa petite personne plus que n'importe quoi ? Il aurait voulu avoir été comme il est maintenant, toujours. Il aurait voulu ne pas avoir changé, être cet Eclat de Rire depuis le début. Quelques fois, il se dit qu'il adorerait recommencer à zéro. Avoir la même histoire, vivre les même aventures, les même périodes, mais juste.... Changer. Ne oas se rappeler que pendant la plus grande partie de sa vie, il a été cet être détestable, horriblement méchant et rabaissant, égocentrique. Etait t'il, inconscient ? Comment se fait t'il qu'après ce voyage, il se soit rendu compte de ses erreurs et de sont état ? Le lieutenant gris a changé, en réalité, durant le voyage. Ce fut petit à petit, pas d'un coup. Lui ne l'a pas remarqué, uniquement les autres. Il était devenu meilleur, solidaire, fraternel, bien plus loyal. Parfois aussi, il ose se demander comment Fleur de Lune a t'elle pu l'aimer en sachant plus que tout le monde quel monstre il était au paravant. Depuis sa nomination de lieutenant, ce sont toutes ces questions qui trottent dans sa tête, en désordre. Il ne sait plus quoi penser, où se mettre, en réalité, lorsqu'il rencontre un ancien, ou un félin à qui il aurait pu faire du mal. Bien sur, tout comme Ombre Fantôme, il a fallut du temps à ses "victimes" pour le pardonner. Et il lui en faudra encore plus à elle. Il regrette. Son plus grand rêve, jeune, était d'avoir un compagnon de jeu, un confident, un ami. Et cet ami aurait été son frère, sa soeur. Mais il a raté sa chance, il n'en aura jamais vraiment. Ce sera toujours une relation basée sur un mauvais souvenir, celui d'un soir de printemps, où il a mis la patte sur elle.

C'est le mot. Regret. Le lieutenant Riveux, amoureux, compagnon, bientôt papa, sorte de fils adoptif est comblé. Le jour, il est heureux, fait tout pour son clan. Mais la nuit, c'est tout autre chose. Des cauchemars viennent le hanter, rempli de cadavres amis, de spectres fuyant les siens pour retourner dans leur prison, et tous ces morts.... Mais aussi un monde de papillons, avec une soeur, Ombre Fantôme, qui lui parle, lui sourit, le caline. Il sait bien que c'est le Clan des Etoiles qui lui envoit ces rêves pour lui dire qu'il n'est qu'un idiot parfait, et qu'au lieu d'être heureux, il devrait pleurer et se remémorer ce fameux soir. Il aimerait bien le faire, mais il a le poids du clan sur les épaules. Bien sûr, moins lourd que celui de sa cheffe, mais quand la fatigue, le stress, les longues journées viennent s'y ajouter, il n'a pas le temps de se morfondre. Il doit penser à sa famille proche, Fleur de Lune, et puis eux, qui arriveront bientôt. Pourtant ce soir, c'est ce qu'i fait. Il a trouvé le temps de se morfondre sur son sort....

"Tu ne comprends pas, Ombre Fantôme. Je ne veux pas que l'on parle d'elle, je ne veux pas redevenir celui qu'elle a façonné."

Elle ne comprenait toujours pas. La seule chose qu'il voulait, actuellement, c'était parler de ce petit podige qui se tenait devant ses yeux. La haine qu'il ressentait pour Odyssée de Glace avait laissé place à de la tristesse, des regrets à nouveau. Après tout, n'était-ce pas sa faute si elle s'était enfuie ainsi ? Il aurait pu.... La voir autrement, comprendre un petit peu ses sentiments, et tneter de percevoir ce qu'elle ressentait en étant rejetée de tous ! Bien sûr, il ne la pardonnerait jamais, mais commençait à présent à avoir pour elle un peu d'amour, et de compassion....

"Je suis fautif, je le sais. Mais regarde les choses en face, Ombre Fantôme ! Nous n'avons qu'à essayer de reprendre un autre chemin, en ayant bien sûr dans la tête ce maudit soir, tu ne penses pas ? La seule chose que je te demande est de me laisser une dernière chance, une."

Il se leva et la regarda droit dans les yeux.

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Désolée pour le retard, je t'ai déjà tout dit ! ^^

(c) Candies

Sujet: Re: Un nouveau départ ? [Feufo] Lun 24 Sep 2018 - 15:20

Ombre Fantôme

C'est durant le grand périple que j'ai appris à mieux connaître ce frère dont je niais l'existence. Reculée mais bien présente, je n'ai cessé d'observer les autres, de chercher à comprendre ce qui motivait leurs actions. Sont-ils bons, mauvais ? Cette question me taraude encore aujourd'hui et m'oblige à me méfier des inconnus. Pour autant, Éclat de Rire est-il un inconnu ? Notre sang nous rapproche, notre vécu nous éloigne. Je ne suis pas parvenue à aller vers lui alors que tant d'autres tendaient la patte à ceux qui la leur réclamaient. Mon frère demande aujourd'hui mon pardon, mais malgré son évolution majeure à laquelle j'ai pu assister, je ne me sens pas la force de le lui accorder. Voyager avec tant de chats l'a poussé à évoluer, à s'ouvrir, à devenir le guerrier meilleur qu'il espérait être... Mais l'est-il resté ? Je n'en ai aucune certitude. Je ne l'ai côtoyé que ce fameux soir, le reste du temps, nous nous croisions sans nous adresser la parole. Comment pourrais-je donc m'assurer de son bon fond ? Avec ses mots, son intonation ? Non, beaucoup trop ont appris à les manier de telle sorte à ce qu'ils servent à nous duper. Perdue et amère, je lâche un rire bref tout en octroyant au chat gris un regard dénué d'émotion.

- « Essayer »… A quoi bon ? Nous sommes ennemis, ne l'oublie pas. Il arrivera un jour où nous devrons nous affronter. Alors peu importe que nous soyons en bons ou mauvais termes.

Je n'ai jamais vécu et ne vivrai jamais avec lui. Au fond, la relation que nous pourrions avoir m'indiffère au plus haut point. Je n'ai pas besoin de lui pour avancer mais si lui a besoin de savoir que je l'accepte, alors soit, qu'il se l'imagine.

- Toutefois, je t'accorerai cette deuxième chance que tu désires tant uniquement lorsque celle-ci s'imposera d'elle-même. Je ne ta la donnerai pas, le destin s'en charger pour moi.

Et je ne suis pas du genre à le forcer. L'attente sera certainement longue mais si tu gardes espoir, il arrivera avec un peu de chance un jour où je te serai redevable. Un jour où il m'arrivera malheur et où je pourrai compter sur toi pour me venir en aide. Ce jour-là, je te reconnaîtrai peut-être.

- D'ici-là, tâche de te rapprocher de ton idéal.

Surplombant le matou, je me redresse alors et viens nous mettre sur un pied d'égalité lorsque je descends enfin du roc. Adressant un ultime regard à mon frère, j'incline légèrement ma tête vers lui puis me détourne de son corps.

- Au revoir, Éclat de Rire.

HRP:

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Sujet: Re: Un nouveau départ ? [Feufo] Dim 30 Sep 2018 - 8:45

Joli titre ici !

Elle rit. Le matou au pelage gris la toise à présent d'un regard dénué de respect. Comment ose t'elle, après tout ce qu'il lui a dit, tous les compliments qui lui a donné et les remarques qu'il lui a faite, le traîter ainsi ? Après tout, il est lieutenant de la Rivière, le plus beau Clan du monde, et elle n'est q'une sale espionne d'un clan qui pu, encore plus que les Riveux. Il est son aîné de beaucoup, en âge, en grade, et en expèrience. Il avait envie de lui crier qu'elle n'ets qu'une ignorante, une imbécile dénudé d'intélligence, de tact et de savoir vivre. Mais il s'est juré de ne pas s'énerver une fois de plus, une fois de trop. Alors, il la regarde seulement. Du haut de son rocher. Mais la voilà qui saute, se postant aux côtés de son frère. Celui cise remémore avec haine ce moment, il y a bien longtemps, où elle s'était comparée à lui, rabaissé. Mais ce n'était pas sa faute, c'était celle d'Eclat de Rire. Et maintenant, et enfin plutôt, il le comprennait, l'admettait. Alors, il la regdra dans les yeux, planta son regard dans le sien, et reffusa de les baisser. Pas de nouvelle soumission.

"L'aprenti apprends normalement à essayer, Ombre Fantôme. J'ai crainte que ton mentor ne fût pas le bon."

Il la terrible, et la réelle, impréssion, qu'elle se moque de lui, lui parle comme un enfant apeurée. Cette seconde chance, il ne la veut pas, il ne la voudra plus jamais maintenant.

"Très bien, dans ce cas. Je vois que les guerriers de l'Ombre aiment bien attendre, n'est ce pas ? Si tu veux vivre heureuse, fonce."

Elle a tout de même la bonté d'hocher la tête. Odyssée des Glaces n'a pas complètement raté son éducation, après tout... Que la femelle doit être fière de sa fille, ce qu'elle doit l'admirer, la regarder avec amour... Eclat de Rire secoua la tête. Il fallait a présent qu'il rejoigne sa compagne, c'était impératif. Elle avait besoin de lui.

"Je l'ai déjà trouvé."

Il la toisa d'un regard mauvais. Elle avait tout pour être heureuse, un Clan, une famille, un bon poste, un aprenti.... Elle avait la gloire et la reconnaisance, mais (d'après Eclat de Rire), il lui manquait l'amour."

"Adieu, Ombre Fantôme."

| Hors Rp |

Retournement de situatiiiiiiiion

J'ai donc cloturé le rp, merci mille fois, c'était top. J'avais envie de voir comment leur relation avait évolué, avec la montée en grade de ta minette, et le changement d'Eclat de Rire. Mais apparament, rien n'a changé lol

! Enfin, moins agréssif bien sûr. Merci mille fois, comme à chaque fois, j'ai adoré écrire avec toi hug

(c) Candies