HISTOIRE- Ton perso est-il de sang pur ou de sang mêlé ? Sang-mêlé.
- Et ses parents, ils venaient d'où ? Solitaire et Clan de l'Ombre.
- Les liens familiaux de ton perso : (a-t-il des frères ou des sœurs, sont-ils encore en vie ?)
Rayana }
MERE } SOLITAIRE
Eclat de Ciel }
PERE } OMBREUX }
Moon }
SOEUR } SOLITAIRE
- Pourquoi porte-t-il ce nom ? (facultatif, si raison particulière en rapport à la vie ou au physique du perso) Pour son pelage argenté et son agilité qui fait que quand il se faufile ou qu'il se bat, on dirait une vague. Son pelage rajoutant l'effet d'une vague et en même temps qui fait penser aux âmes...
- Raconte-nous un ou des événement(s) particulier(s) de sa vie (naissance, baptême, cérémonie, ...) : Des pépiements incessants. Qui aurait presque pu faire mal au crâne si le bruit assourdissant de la pluie ne camouflaient pas ses miaulements aigus. Ces miaulements étaient ceux de deux chatons, venant tout juste de naître. La pluie battait dehors. Heureusement que leur mère avait trouvé un abri. Ou plutôt que son compagnon lui avait conseillé, étant dans l’obligation de rentrer chez lui.
Dans son clan.
A peine étaient-ils nés que la mère avait une préférence. Une préférence pour la femelle. Le mâle ? Elle le laissait de côté. Il réclamait du lait alors que la femelle se taisait. Il miaulait de froid alors que la femelle ronronnait. La mère le trouvait tout bonnement insupportable. Bruyant, avait-elle dit un jour. Dès sa plus tendre enfance, dès sa naissance,
l’amour, la joie. Toutes émotions lui avaient été enlevées, elles s’étaient volatilisées du jour au lendemain.
Une lune plus tard, quand la femelle fut capable de marcher et de parler, elle réclamait plus de lait, plus de joie, plus d’amour, plus de tout ce qui lui était interdit. Il regardait, impuissant. Il regardait sa mère dorloter sa sœur, la
chérir, la
nourrir, la
réchauffer… Toutes les choses qu’une mère donne à son enfant.
Un jour, il tenta. Il tenta l’impossible. Pour lui du moins. Il s'était approché de sa mère, près du nid doux et moelleux fait de mousse en dessous pour le côté moelleux et de plumes au-dessus pour le côté doux. Il s’y approcha puis se chercha une place, au creux du ventre de leur mère. Elle ne se réveilla pas. Le lendemain matin, lorsque leur mère se réveilla, elle vit le boule de poil argenté et feula :
- Qui t’as autorisé à venir ici ?! Retourne près de l’entrée ! Et que je te revoie pas ici !!! Sale gosse !Le chaton opina, retournant à l’entrée. Il y resta jusqu’à ce qu’il ait faim. Tellement faim qu’il décida de sortir, ne voulant pas déranger sa sœur ni sa mère. Il se dit que s'il partait chasser, et qu’il revenait avec un proie, elle serait fière de lui. Et qu’alors elle lui laisserait un peu de place dans le nid, près d’elle et de sa sœur. Il sortit, la pluie continuait de battre.
Comme le jour de notre naissance, il y avait un bruit atroce, on aurait dit des petits pics… Il n’y accorda pas d’importance, il continua à trotter, à vive allure quand soudain, les fougères s’agitèrent. Il s’accroupit instinctivement puis bondit ! Ses fines griffes ne lui permettaient pas de tuer sa proie, mais il l’étourdit. Il griffa la chose poilue du mieux qu’il pu mais s’arrêta lorsqu’il reconnut que c’était un chat. Il s’écarta en s’écriant :
- Oh, pardon, je cherchais une proie et j’ai vu les fougères trembler alors je me suis dit que…
Le chat se releva. C’était un grand mâle aux longues pattes fines et musclées. Un grand mâle blanc aux yeux bleus. Ce mâle lui l’interrompit d’une voix douce :
- Et bien, qu’elle fougue pour un chat si jeune que toi ! Comment t'appelles tu ? Quel âge as-tu mon grand ?
Il réfléchit un instant et assura :
- J’ai une lune m’sieur, mais j'ai pas d'nom par contre m'sieur ! Je cherche une proie pour que ma maman et ma sœur puissent manger ! Comme ça, ma maman me laissera dormir avec elle dans son nid ! Si je trouve une proie !
Stupéfait le mâle attrapa le chaton par le cou et s’élança vers l’endroit où ils dormaient, sa mère, sa sœur et lui. Il essaya de se débattre mais n’y arriva pas. Le mâle était trop fort et lui trop faible.
Une fois arrivée près de l’entrée de leur demeure, il déposa le chaton et lui miaula affectueusement mais d’une voix qui trahissait son inquiétude :
- Ecoute mon grand…
- Oui monsieur ?- Arrête de m’appeler monsieur : je m’appelle Éclat de Ciel, mais… Je suis ton père… Je sais que c’est un peu cliché mais je suis vraiment ton père ! Je vais entrer dans votre maison pour aller voir ta mère, toi, tu restes ici, c’est clair ?
- Mon papa ? Mon papa ! J’ai un papaeuh, j’ai un papaeuuh !! Ouiii trop bien !! Euh, oui, pardon, je resterais là !- Bien.
Il se détourna de son fils et lui adressa un dernier regard chaleureux avant d’entrer.
Après de longues minutes à attendre sous la pluie, il décida de rentrer. Il rentra, sa mère léchait tranquillement sa fille alors qu’Eclat du Ciel lui demandait pourquoi leur fils ne dormait pas avec elle. Pourquoi était il si maigre ? Pourquoi cherchait il autant à faire ses preuves ? Pourquoi était il dehors sans surveillance alors que la pluie battait ?!
- Ton fils est un incapable ! Il ne fait que miauler, c'est insupportable ! Il est si bruyant !
Elle tourna son regard ambré vers la boule de poil maigre et souffla :
- Bon, j’avoue que j’aurais dû mieux m’occuper de lui. Je vais mieux m’occuper de lui.
Son compagnon n'avait pas du remarquer la présence de son fils alors, il continua, frôlant la vulgarité devant ses chatons :
- Tu ne lui as même pas donné de nom bordel ! Rayana, tu ne peux pas laisser de côtés l’un de nos chatons !
- Aah, et bien trouve lui un nom toi ! Au passage, notre fille s’appelle Moon, elle est aussi belle que la lune.
- Bien, je vais lui donner un nom. Et il s’appellera Petites Âmes. Tu vois, tu n'as même pas pris le temps de lui trouver un nom ! C'est ton fils !
Elle ignora la remarque d'Eclat de Ciel et continua de conter à Moon des histoires qu'on raconte à des chatons. Il se dirigea vers la sortie lorsqu’il remarqua la boule de poil argentée, ses yeux bleus glacial luisants dans la nuit. Il s’approcha de lui et lui feula :
- Je t’avais dit de rester dehors !
Le chaton grelottant de froid, se força à articuler, tête basse :
- Ou… Oui, je sais mais j’avais trop froid dehors, les petits pics sont gelés. Excuse moi papa...Rayana ricana, amusée par la tête apeurée du chaton. Honteux, le matou le lécha pour le réchauffer :
- Non, c’est moi qui m’excuse, je n’aurais pas dû te laisser dehors avec une pluie pareille. Je te prie de m'excuser également parce que je vais devoir rentrer chez moi, je reviendrai vous voir bientôt mes chéris.
Après un regard accusateur vers sa compagne, il alla dire au revoir à sa fille, puis à son fils. Puis il s'enfonça petit à petit dans la nuit. La nuit si froide. Si froide que le chaton en était stupéfait. Il en avait peur. Il voulait pouvoir s'installer près de sa mère et de sa sœur. Mais il ne le pouvait pas. Il le savait. Il savait qu'il ne serait pas bien accueilli.
Quatre lunes s’étaient écoulé depuis la visite de leur père et Petites Âmes commençait à désespérer de voir son père arriver. Chaque jour, il regardait l'entrée, dans l'espoir de le voir arriver. En vain.
Petites Âmes passait ses journées à chasser pour sa mère et sa sœur, Moon. Tous les jours il allait chercher de l'eau. Tous les jours il se devaient d'amuser sa sœur, de la
servir. Et ça faisait maintenant trois lunes que son père n'était pas venu les voir. Et lui, il commençait à désespérer. Il ne se sentait pas bien en compagnie de sa soeur. Mais il ne pouvait pas le dire. De peut d'énerver sa mère... Comme la dernière fois.
Cette dernière fois, il ne l'oubliera jamais. C'est la dernière fois qui l'a rendu sceptique à l'idée d'un jour revoir son père. La dernière fois qu'il a pris conscience. La dernière fois qu'il a
saigné de partout. La dernière fois qu'il a dû allez
se laver, se rincer dans l'eau gelée d'une marre à côté. Depuis, il a des cicatrices sur le visage. Le corps. Les pattes. Il en a beaucoup. Trop à son goût. Sa sœur ne le supporte pas non plus, elle se croit supérieure. Alors, elle se montre narquoise. Il se souvient d'une idée stupide qu'il avait été obligé de faire. Forcé pas sa sœur :
- Eh, l'bouffon ! Tu te ramène ?! Je vais pas t'attendre hein !
- Oui, j'arrive tout de suite ! Que me veux-tu ?Il lui parlait comme si c'était une princesse. Il la
vénérait. Il
devait la
vénérer. Elle réfléchit un instant puis miaula, un sourire moqueur au coin des babines :
- Je parie une nuit en dehors le nid douille-douille que t'es pas cap de lancer une souris morte sur ma mère !
"Ma mère". Petites Âmes était habitué à ce qu'elle dise
"Ma mère" et seulement sa mère. Mais ce jour là, il n'était pas d'humeur à ce qu'elle tienne ce genre de propos. Il l'aimait. Il les aimait. Mais il devait se
soumettre. Il était
forcé, contraint au silence. Un silence douloureux et épuisant. Un malaise constant pris pour de l'amitié, de l'amour. Un malaise violent et froid.
Très bien. Je relève le défis.
Il s'élança vers la forêt après que sa sœur soit partie et alla chercher une proie sur le tas de gibier qu'il avait établi, à l'endroit où ils dormait. Désormais, il avait son propre nid. Et sa sœur également. Bien qu'elle passe ses nuits dans le même nids que sa mère. Elle y dort parce qu'elle à peur du noir, peur qu'un monstre entre dans leur maison et la tue. Tandis que lui, il était sur un nids. Seul. Sans personne pour le
réconforter. Il s'en passait bien,
de l'aide, de l'amour de sa mère ou de
l'amitié de sa sœur. Il n'en avait rien à faire. Pour lui ce qui comptait, c'était de compter les jours depuis que leur père était venu leur rendre visite, et qu'il avait pris sa défense... contre se mère.
Mère. Un mot qui ne convient pas à ce qu'elle est vraiment. Pour lui, c'est un monstre. Elle l'oblige à aller chasser. Il peut passer des journées à chasser, des semaines entière à chasser pour ce monstre et sa sœur. Qu'il ne considère pas non plus comme un membre de sa famille. Il se souvient d'un jour. Un jour. Un jour où ce monstre l'avait autorisé à sortir, après deux semaines de chasse. Il était parti marcher, vagabonder plus loin vers un autre bâtiment abandonné qui ressemblé davantage à un tas de bois, il avait rencontré une chatte. Elle s'appelait Pomme de Pin, une chatte domestique âgée du même âge que lui à ce moment là. Il se rappelle qu'elle lui avait dit que ce qu'il vivait n'était pas normal. Qu'il ferait mieux de s'enfuir.
S'enfuir. Cette idée ne lui avait-elle jamais effleuré l'esprit ? Non, sûrement pas. Il ne pouvait pas. Il devait attendre le retour de son père. Il attendait chaque jour que la voix grave mais chaleureuse de son père lui parvienne à l'oreille de l'autre bout de sa tanière. Une parole qui dirait...
- Hey hey hey les chéris !
Il se retourna en vitesse, lachant la souris qu'il tenait dans la gueule pour le pari et vit la silhouette massive et détendue de son père.
- Papa ! J'y crois pas ! Pourquoi t'es pas revenu nous voir avant ?!!!Il se rapprocha près de son père et effleura sa truffe, Eclat du Ciel lui rendit la pareil puis s'assit. Il regarda autour. D'un côté. Puis de l'autre. Et une nouvelle fois. Il se résigna à reregarder autour de lui et lui miaula :
- Âmes, je veux que tu viennes avec moi. Chez moi.
Petites Âmes n'en revenait pas. Comment ça,
allez chez lui ? N'était-il pas déjà chez lui ? Ne devait-il pas servir sa soeur et sa
mère tous les jours jusqu'à ce qu'il meurt ? A croire que non, une porte. Un mince filet d'espoir s'était peut-être ouvert devant ce chaton innocent et obéissant. Malgré tout, il ne put s'empêcher de lui demander :
- Pourquoi ?- N'est-ce pas évident ? Ne crois pas que je vous ai abandonné, toi et ta soeur, je vous ai observé et...
Il ne put finir qu'une masse rousse attaqua un côté de son flanc et une autre attaqua l'autre côté.
Mère, Moon, que font-elles ?. La chaton paniqua, il se dit d'abord que ce n'était qu'un jeu, ou qu'elles l'avait pris pour un intrus jusqu'à ce que l'odeur du sang lui parvienne. Un filet. Un seul filet dégoulinait du museau de son père. Un seul petite goutte. Cette goutte suffit à traumatiser Petites Âmes. Il la voyait encore, défiler et défiler et défiler... Mais pire arriva. Son père ne se débattait pas. Pour le moment. Il ne voulait pas leur faire de mal. Il aimait sa compagne, il aimait sa fille. Il aimait son fils. Il aimait sa famille. Mais il ne pouvait pas se résigner à les frapper. Il se laissait battre. Par sa propre compagne et par sa propre fille. Sous les yeux impuissants de son fils. Rayana ne fit pas durer plus longtemps le supplice auquel était condamné Petites Âmes et l'attaqua au milieu du ventre. Elle la griffa. Tellement. Tellement que ce n'était plus ni une goutte ni un petit et mince filet de sang qui coulait, c'était une flaque qui dégoulinait du ventre de son père. Eclat du Ciel se releva. Il ne voulait pas que son fils voit une tel horreur. Ou bien, ne voulait-t-il juste pas mourir...
Sûrement les deux. Eclat de Ciel se démena, encore et encore. Encore. Toujours. Mais ça ne suffit pas. Moon qui s'était retiré du combat se jeta sur Âmes et lui griffa le ventre. Prit par surprise, Petites Âmes resta étourdi par terre, une douleur au ventre. Lorsqu'il reprit ses esprits, le calme était revenu. Le calme. Un calme étrange, presque oppressant. Il n'arrivait pas à voir grand chose. Il ne voyait quasiment rien. Rien. Rien à part du brouillard, une forme massive s'approchant de lui, doucement, en lui murmurant :
- A... Allez fiston, je vais te ramener à la... maison !Un murmure qui lui fit peur. Un murmure pris d'essoufflements. D'arrêts. Un murmure prit de spasmes violents, le secouant tout entier. Après quelques minutes, il reprit vraiment conscience de ce qui l'entourait. Sa mère et sa sœur n'étaient pas là.
Elles ont dû s'enfuir... Petites Âmes ne voulait pas se dire qu'elles avaient gagné la bataille. Il ne voulait pas se dire que son père était mort et qu'il avait avait perdu. Non. Il ne voulait pas l'imaginer. Il ne le pouvait pas. Son esprit se bloquait sur l'unique possibilité qu'il
voulait, qu'il
croyait vraie. Il chercha son père du regard. Il le trouva. Etalé par terre, une flaque de sang séchée près de lui. Le sang. Cette odeur à jamais gravé dans sa mémoire. Il s'approcha à son tour près de lui. Doucement. Il se pencha, dans l'espoir d'entendre un souffle. Un murmure inaudible. Il attendit. Rien. Il attendit encore. Toujours rien. Il paniqua. Il le secoua. D'abord d'une patte, puis de toutes ses forces. En vain. Eclat du Ciel était mort. Son père était mort. Le premier chat qui lui avait accordé de l'attention était mort. Le premier et dernier membre de sa famille était mort.
Il était mort. Lui même. Rongé de l'intérieur par une haine trop grande pour un chaton de quatre lunes. Avec le peu de force qui lui restait, il enterra son père. Enterrer. Un mot. Une action qu'il espérait ne jamais devoir dire. Faire.
Adieu. Un autre mot qu'il espérait ne plus jamais avoir à dire. Bien qu'impossible. A moins que...
Il passa le reste de la nuit à côté de la tombe de son père. Le lendemain il chercha les traces laissées par son père, lorsqu'il était venu leur visite. Il ne trouva rien la première journée. La deuxième fut un échec également. Ainsi que la troisième et la quatrième et la suivante et encore celle d'après...
Une lune s'était écoulée depuis la mort d'Eclat du Ciel, son père. Une lune qu'il cherchait le
"chez moi" qu'avait prononcé son père. Une lune qu'il s'aventurait de terre en terre. Une lune qu'il demandait à tous les chats qu'il croisait s'il connaissait Eclat du Ciel. Un mâle massif au pelage gris. En vain. Jusqu'au jour où il trouva une chatte, la même chatte que celle qui lui avait dit de s'enfuir. Conseil qu'il aurait du écouter plus tôt. Il lui fit part du combat que sa
mère avait commencé avec son père, sa
soeur qui lui avait griffé le museau. Et le décès de son père. Elle le consola. Il la remercia. Elle l'informa qu'une troupe de chats, appelé
"Les chats des Clans" habitait les environs. Elle l'informa de leurs coutume, de leur habitudes. Mais le plus important c'est qu'elle lui avait dit que son père faisait partit du clan de l'Ombre. Information qu'il retint en premier lieu. Il la remercia. Il la remercia encore et encore. Puis partit.
Encore une lune après, il trouva les fameux clans. Il se présenta à tous les clans : Rivière, Vent, Tonnerre et Lune et enfin Ombre. Il s'y présenta en tant que fils de Eclat du Ciel. Mais personne le crut. Personne. Personne. Mais il fut accepté malgré tout. Il se fit nommé Nuage des Âmes par Pluies des Etoiles puis Vague à l'Âmes par le même chef.
Encore aujourd'hui, Âmes se refait la scène .
J'aurais mieux fait de m'enfuir comme elle me l'avait dit, j'aurai retrouvé mon père et il ne serait pas mort, nous aurions pu vivre heureux et sans mon monstre de mère et ma monstrueuse sœur ! L'odeur du sang lui était vraiment rester en travers de la gorge. Il s'était fait à cette odeur. Il l'appréciait maintenant. Il n'attendait plus qu'une chose. Ou plutôt. Il n'attendait plus qu'un moment.
Retrouvez sa mère et la tuer.