Patte Sauvage - I am the hunter.

CARACTÈRE
- Comment tu décrirais le caractère de ton perso ? N'oublie pas ses qualités et ses défauts : Défauts : Abrupt – Agressif – Asocial – Bagarreur – Blessant – Claustrophobe - Colérique – Exubérant – Hyperactif – Impulsif – Instable – Renfermé – Sensible – Solitaire – Sanguin – Soupçonneux – Violent - Virulent

Qualités : Appliqué – Attentif – Créatif – Débrouillard – Flexible – Franc – Intuitif – Méticuleux – Observateur – Persévérant – Prudent – Perceptif – Réaliste – Spontané – Tenace – Travailleur – Valeureux

- Quels sont ses projets ? Survivre. Face aux autres. Face au monde. Se battre et arracher chaque jour la bouchée d’air qui lui permet d’exister jusqu’à demain. (Inconsciemment, retrouver ses parents).

- Et au contraire, sa plus grande peur ? Mourir.

- A-t-il un point de vue sur les rivalités claniques ? Belliqueux face à tous, y compris son propre Clan. Peu lui importe le Code du Guerrier, il ne considèrera comme ses camarades que ceux qui lui auront prouvé par leurs actes maintes fois qu’ils sont de confiance.

- Quel est son point de vue sur le Clan des Étoiles ? Des histoires pour se rassurer face à la mort, des illusions proférées afin de ne pas faire face à la vérité froide et dure : le néant qui suit la perte de sa vie. Il n’y croit pas une seule seconde.

- Quel est son point de vue sur les terres de Valeemar ? Il ne sait pas d’où il vient. Ni s’il restera ici. Mais il est pour l’instant trop jeune pour espérer survivre seul, alors il restera sur les terres de l’Ombre.

- Et sinon, quelle réputation a-t-il : au sein du clan, dans l’ensemble de la forêt ? Trop jeune pour jouir d’une réputation auprès des Clans voisins, il s’en fera vite une à l’Ombre quand Ardeur de la Tigresse l’adoptera. Détesté par beaucoup, craint par certains, répulsif pour d’autre, et prit en pitié par les perceptifs. On n’osera pas s’en débarrasser toutefois dû à sa mère adoptive.

PHYSIQUE
- Ton personnage, il a quel type de pelage ? Typé lykoï, Sauvage est donc dépourvu de sous poils. Son pelage a une apparence unique, rappelant celui d’un opossum, à savoir noir parsemé de poils blancs (noir rouant). Sa peau est partiellement nue au niveau de ses oreilles, ses yeux, ses moustaches, ainsi que les « doigts » de ses pattes. Il mue complètement plusieurs fois par an, particulièrement lorsqu’il fait chaud, et peut se retrouver avec très peu de fourrure dans ces périodes, ce qui peut être dangereux pour sa peau.

- Et il a de beaux yeux ? D’un bleu intense, toujours planté directement dans le regard de quiconque ose l’observer.

- Il est plutôt grand, de taille moyenne, ou petit pour son âge ? Bien plus petit que la moyenne.

- Et au niveau de sa corpulence ? Son corps élancé est d’une agilité peu surprenante étant donnée sa carrure. Sa tête, plus longue que large, achève de donner une impression de légèreté. Pourtant, cette boule de nerfs a un corps étonnamment solide qui sait encaisser les coups autant que les renvoyer.

- Quant à ses habilités, il est plus ou moins bon en quoi ?
Forces : Combat, Agilité, Chasse
Faiblesses : Social, Mental, Réflexion

Le sauvageon sait se défendre, sans aucun doute. Il ne passe pas un jour sans qu’on ne le retrouve les crocs profondément plantés dans la patte d’un autre. Il se jette dans chacune de ses rixes comme si sa vie en dépendait, griffant, déchirant, arrachant sans se préoccuper une seule seconde de ses propres blessures.

Il s’amuse déjà à chasser les papillons ou autre insecte avec une étonnante concentration. Lui en indiquer un est une excellente façon de l’occuper et canaliser son énergie débordante. Il aime aussi particulièrement traquer ses camarades lors des jeux de cache-cache. Plus grand, les chasses nocturnes deviendront vite son activité favorite.

En revanche, ne demandez pas à ce gremlins de s’entendre avec quiconque ou d’apprendre à faire des compromis. Il balance tout ce qu’il pense avec un tact inexistant, et, contrairement à ce que l’on pourrait s’imaginer, n’hésite pas à mentir pour blesser d’autant plus. Il n’a aucune compétence sociale et s’en passe bien.

Il est du genre tête brûlée aussi. Son cerveau n’est pas un pois chiche mais pour l’usage qu’il en fait, il pourrait aussi bien l'être. Impulsif, il ne doit son existence qu’à son instinct de survie aiguisé qui l’empêche de se jeter dans un danger mortel. Mais pour tout le reste ? Il n’hésite pas un instant.

De même il perd très rapidement son sang-froid et se révèle assez fragile psychologiquement.

- Pour finir, a-t-il des signes particuliers ? De par sa famille adoptive, il est impossible de ne pas le comparer à son « Oncle » : Liberté des Ombres. De sa carrure à ses yeux, la ressemblance est saisissante pour quiconque les a côtoyés. « Seul leur pelage les différencie vraiment », diraient les mauvaises langues, mais il ne faut pas être un génie pour voir à quel point leurs personnalités sont différentes, l’un dans le contrôle, le second noyé par ses émotions.

HISTOIRE
- Ton perso est-il de sang pur ou de sang mêlé ? Famille complètement inconnue.
- Et ses parents, ils venaient d'où ? Aucune idée.
- Les liens familiaux de ton perso :
Ardeur de la Tigresse : Mère adoptive
Petite Épine : Sœur, véritable fille d'Ardeur de la Tigresse
Petite Rumeur & Petite Ciguë : Sœurs (sans lien de parenté, adopté ensemble)
Petit Croc : Frère (sans lien de parenté, adopté ensemble)
Règne des Ronces & Liberté des Ombres : Oncles
Messagère Céleste : Tantes
Ardeur des Braises : Grand-mère
??? : Grand-père
Epine : Arrière-grand-mère

- Pourquoi porte-t-il ce nom ? Parce qu’il a mordu la patoune de Titi dès qu’elle a voulu le sortir de la poubelle, comme le sauvageon qu’il est

- Raconte-nous un ou des événement(s) particulier(s) de sa vie (naissance, baptême, cérémonie, ...) :

1211 : Naissance. Abandon quelques jours plus tard dans le village bipède. Récupéré par un refuge.
1215 : Trouvé par Ardeur de la Tigresse dans une poubelle.


Le monde est chaud. Sur ses flancs, il sent les poils courts de sa fratrie se frotter contre les siens. Dans son museau, l’odeur autant agréable qu’entêtante qui embaume la pièce. Sous ses pattes, le tendre ventre de sa mère, qu’il pétrit de toutes ses petites forces. Au sein de sa bouche, le doux nectar d’un lait empli d’amour et saupoudré de bonheur. Tout aussi naturellement qu’il s’est précipité pour le boire, sa gorge se met à vibrer, à ronronner de satisfaction, à l’unisson avec le reste de sa famille. Seul manque leur père, mais il ne va sûrement pas tarder.

Le monde est chaud. Sur la peau de ses paupières toujours scellées, les perçants rayons du soleil. Collée sur sa langue, les émanations âcres du goudron. Brûlant ses coussinets, le sol dur et tremblant davantage à chaque instant. Éclatant dans ses oreilles, un crissement qui lui glace le sang. Dans sa gorge, des cris, de plus en plus forts, les appels désespérés d’un chaton encore aveugle. On l’attrape soudain par la nuque, et il se calme.

Le monde est chaud. Blotties contre lui, trois boules de poils. Dans ses yeux, de la lumière, pour la première fois. Plus loin, une forme aussi étrange que rose qui se rapproche tranquillement. Lorsqu’elle est suffisamment près, il reconnait l’odeur de celle qui l’a trouvé sur le bitume, et donné du lait chaque jour ensuite. Son museau tressaille avec curiosité à la venue de sa nouvelle mère. Il pose une patte sur elle. Elle est douce, si douce. Il se met aussitôt à la malaxer et ronronne quand elle commence à la caresser. Il est de retour à la maison.

Le monde est chaud. Autour de lui, l’étreinte ferme d’un bipède. Sur son pelage, la patte d’un autre. Par terre, une énorme touffe de poil qui vient de chuter. Dans sa voix, une inquiétude grandissante au fur et à mesure qu’on l’éloigne de son nid, de sa famille. Il tourne la tête vers son porteur, le questionne sans relâche, en vain. On le dépose enfin, sans pour autan desserrer l’étau. Il ne comprend pas, ainsi il demande, il interroge, il supplie. Puis il voit l’Épine. Lorsqu’on l’approche de lui, ses griffes sortent d’elles-mêmes. Quand il sent sa morsure sur sa peau, il contracte tous ses muscles et, avec l’énergie du désespoir, se libère dans un éclat de douleur et de verre brisé. Au sol, quelques gouttes rouges reconnaissables. Dans son museau, une odeur cuivrée qui ne laisse place à aucun doute. Alors il court, court de toute la force de ses petites pattes. Mais celle d’un bipède s’empare aussitôt de lui, plus durement encore, et cette fois il ne peut lutter contre la perforation de sa carotide. Il regarde, avec horreur, son sang se faire arracher de ses veines.

Le monde est chaud. Au-dessus de sa tête, un tissu, la seule cachette de son nid, qu’il partage avec sa fratrie. Autour de lui, les parois glacées qui lui semblent rétrécir davantage chaque jour. Soudain, le grincement tant redouté qui précède l’ouverture de son abri perce le silence. À la vue de l’étrange patte rose de sa bipède, il recule, jusqu’à ce que dans son dos, les murs l’arrêtent. Son cœur s’affole dans sa poitrine et cherche avec lui une échappatoire tandis qu’elle s’approche. Dans son gosier, un feulement. Entre ses crocs, la peau de son amie, sur laquelle il appuie en avertissement. Sur sa nuque, un pincement paniqué. Au sein de sa bouche, l’horrible nectar d’un sang empli d’amour et saupoudré de terreur. Tout aussi naturellement qu’il s’est précipité pour le boire, sa gorge se met à vibrer, à gronder de colère, à l’unisson avec le reste de sa famille. Ils n’ont plus ni père ni mère, mais il ne va sûrement pas les laisser tomber.

Le monde est chaud. Glissant à toute allure en ses veines, l’adrénaline engloutissant ses sens. Dans sa gueule, une patte de bipède, aujourd’hui bleue et épaisse. Sur sa langue, le gout horriblement âcre de la protection qu’ils utilisent pour venir le chercher ces dernières lunes. Dans son dos, le reste de sa famille, qu’il essaie de cacher de son corps minuscule. Mais à présent ce n’est pas que pour lui qu’ils sont là. C’est pour eux tous. Un à un, ils sont saisis et enfermés dans un nid portatif. Leur univers vacille, titube et trébuche, avant de les recracher dans une bouche encore plus nauséabonde que le membre bleu du bipède. Celui-ci s’en va, finalement, et à sa place vint le calme.

Le monde est chaud. Cloquant sa peau, le soleil de midi. Irritant ses oreilles, la respiration roque de l’une de ses sœurs. Sous son ventre, le visage de l’autre, qu’il tente de protéger des rayons. Découpé dans le ciel au-dessus de leur tête, une patte qui se tend vers eux. Instinctivement, il bondit pour s’en saisir, enfonçant sans hésiter ses crocs à en sentir le sang couler sur ses babines. Mais au lieu de chercher à le faire lâcher, l’inconnue le remonte sans peine jusqu’à son museau. Jusqu’à ses yeux, deux océans qui l’observent avec curiosité. Sa nouvelle maison.

Le monde est chaud. Son cœur pulse au rythme de sa joie alors qu’il poursuit une souris dans les hautes herbes. Il bondit sur l’écorce d’un arbre et parvint enfin à attraper sa proie. Il savoure le frisson de la chasse qui hérisse encore ses poils, et desserre légèrement ses griffes afin d’admirer sa prise. Mais ce faisant, il aperçoit ce qu’il y a de l’autre côté. Un œil. Aussi grand que le soleil, il darde sur lui un regard amusé, affamé. De stupeur, il en laisse tomber sa souris, scrute à droite, à gauche les pics qui l’encerclent. Il est entre deux pattes. Deux pattes titanesques. Sa peau fond sur la chaleur, il tente de courir, mais il est déjà trop tard. Il va mourir.

Le monde est chaud. Sur ses flancs, il sent les poils courts de sa fratrie se frotter contre les siens. L’encerclant, une multitude de chats inconnus qui dorment. Transpirant, essoufflé, étouffé même par la masse informe qui s’étale autour de lui, il se glisse sans un bruit en dehors de l’abri qui leur sert de tanière.

Le monde est froid. Surplombant sa tête, la nuit à perte de vue. Douce sous ses coussinets, la mousse humide fraîchit par la rosée. Il s’enfonce sans hésitation dans la pinède brumeuse et se trouve un carré d’herbes confortable. Il cale son dos contre un arbre afin de se prévenir d’une attaque-surprise, pose son menton sur ses pattes, et finit par sombrer dans un sommeil cette fois sans rêve.


HRP : Clarification pour l'histoire.
Je décris ici les quatre lunes de son existence. On commence avec sa mère dans un contexte volontairement flou comme on ne connait pas sa famille.

Ensuite il se retrouve abandonné sur une route, volontairement je n'ai pas dis si ses "frères" et "soeurs" étaient là comme on ne sait pas s'ils sont de la même famille. Une humaine s'arrête en voiture en évitant de l'écraser et le récupère pour l'amener au refuge où elle travaille.

Là-bas Sauvage est avec tout le reste de la bande (Croc, Ciguë, Rumeur). Ils les confonds pour sa famille s'ils ne le sont pas, il était trop jeune pour réellement se souvenir de sa vraie famille. Même s'ils sont enfermés ça se passe bien.

Il commence à muer, lykoï oblige, mais les humains du refuge ne connaissent pas cette espèce et on peur pour sa santé. Il tente de lui faire une prise de sang mais Sauvage se libère et la fiole qu'ils avaient commencés à remplir tombe et se brise au sol. Ils doivent donc recommencer depuis le début. Comme il est petit passer par sa patte pour lui prélever et compliqué alors ils vont directement pour sa carotide.

Depuis ce moment Sauvage ne leur fait plus confiance et tente de les mordre systématiquement, ils mettent donc des gants pour l'approcher.

Les mois passent et personne ne les adoptes ils sont donc mis à la poubelle. J'ai cru comprendre que les chats comme les Sphynx devaient faire attention au soleil sur leur peau, alors je me suis dis que plusieurs heures d'intenses expositions seraient probablement douloureuse et que Sauvage voudrait les éviter à Rumeur, d'où le fait qu'il se mette sur elle.

Ensuite la phase avec la souris c'est un cauchemar. Le pauvre petiot a vraiment peur de mourir, soit sous le soleil soit d'une attaque auquel il ne s’attendrait pas comme avec la prise de sang. Voilou j'espère que c'est plus clair!

EVOLUTION
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(à ne pas remplir à l'inscription, sert à mettre à jour l'évolution de votre personnage au fil des événements qu'il aura traversé en RP)