What they'll say about us |Ruisseau Onirique|

CARACTÈRE
  - Comment tu décrirais le caractère de ton perso ? N'oublie pas ses qualités et ses défauts : À observer Ruisseau Onirique, même à distance, il apparaît clairement qu’elle est la fille de son père, Vertige de l’Oiseau. Cette manière de se mouvoir sans pleinement s’assumer, cette manière un peu poétique de s’exprimer, l’aura nostalgique qui émane d’elle… On ne peut nier la ressemblance et ce bien au-delà de l’aspect physique. La jeune guerrière conserve de son géniteur la même naïveté presque obstinée, ce regard trop pur et trop sensible sur un monde qui nécessairement ne peut que la décevoir et lui porter préjudice. La jeune femelle assume que le traitement qu’elle réserve aux autres s’appliquera aussitôt en contre-sens, malgré les déceptions qui s’en suivent ponctuellement. Oui, le temps lui apprend progressivement que les autres n’ont pas toujours les intentions qu’elle leur prête. Sauf que de cette connaissance n’émane pourtant pas plus de sagesse. Elle se fait un piètre juge d’autrui et en ce sens vit énormément de frustration tant envers elle-même qu’en ceux qui ne peuvent répondre à ses impossibles exigences. Son cœur s’affole et s’attache rapidement, se courrouce tout aussi vite. Elle a le pardon facile mais la rancune d’autant plus tenace : il est facile de la blesser par inadvertance. Ruisseau cherchera à recoller les morceaux au prix souvent de ses propres sentiments. Elle s’oublie et se dilue devant les intérêts des autres. Le désir de se faire aimer s’avère souvent plus grand que son amour-propre et cela fait d’elle quelqu’un d’hautement influençable et de souvent malheureux dans ses relations.

Il faut dire que la guerrière de l’Ombre n’est pas des plus faciles. Malgré la tendresse qui l’habite et son grand désir de plaire, Ruisseau Onirique possède de ces caractères exigeants et sans détours, du genre rigide et particulièrement obstiné. Elle ne supporte simplement pas qu’on la contredise et peut se montrer particulièrement réactive. Il lui faut toujours obtenir le dernier mot, si bien que parfois elle perd totalement le cap sur son propos au départ. La même chose s’avère vraie avec l’autorité. La jeune chatte rechigne devant les ordres et peut se montrer de bien mauvaise foi. Elle tente d’améliorer son caractère, or c’est très souvent plus fort qu’elle. Sa franchise (voire sa brutalité) en ont déstabilisé plus d’un et tous ne l’apprécient pas nécessairement. Ruisseau est dotée d’une grande énergie qui se trouve souvent déplacée au mauvais endroit, d’une détermination qui se perd dans les mauvais combats. Elle a encore besoin de guidance et de bienveillance pour lui montrer le chemin vers la maturité, ce dont elle semble pour le moment encore dépourvue. Disons simplement qu’elle se développe encore et laisse derrière elle l’égocentrisme de l’adolescence, un pas à la fois.

Cela ne l’empêche pas d’avoir un fort sentiment de communauté et un amour inconditionnel pour tous les chats et non pas seulement ceux qui répondent aux commandements d’Étoile de Jais. Son père lui a transmis cette ouverture vers les autres Clans, ce désir d’unification et cet esprit rêveur voire utopiste. Et pour rêver… elle rêve constamment ! Distraite et perdue dans des mondes qui lui appartiennent, on la surprend souvent le regard perdu vers un imaginaire doucereux. Ruisseau Onirique s’imagine pouvoir révolutionner le monde, l’améliorer. Elle veut se lancer dans de grandes aventures et s’inscrire dans les plus grandes histoires. Elle possède cet esprit créatif de son père et même en ce sens elle le surpasse probablement. Ses histoires amusent beaucoup les plus jeunes et elle se plaît à utiliser son imagination pour échapper à une réalité trop souvent décevante. C’est probablement grâce à ce processus qu’elle n’a pas encore cédé à l’amertume. En bref, Ruisseau Onirique a bon cœur, même qu’elle sera la première à aider et à se rendre utile. Néanmoins elle a encore beaucoup à apprendre et se montre particulièrement maladroite avec les autres, malgré tous ses efforts.

  - Quels sont ses projets ? Si Ruisseau ne pouvait s'en tenir qu'à un seul, alors peut-être parviendrait-elle à réellement accomplir quelque chose. Or, la jeune femelle s'obstine à rêvasser et à se projeter dans d'impossibles projets. La guerrière espère de tout coeur prendre sa place; néanmoins elle a une vision très romantisée de la chose. Bercée de récits épiques et de poèmes toute sa vie, elle a porte sur le monde un regard assez peu réaliste. Ainsi elle désire améliorer les choses pour tous, tout en se couvrant de gloire. Elle veut participer à de grandes batailles et inscrire son nom dans les anales. Or, elle n'a pas vraiment idée de la manière dont ce projet pourrait se concrétiser, du moins pas pour l'instant. Elle aspire simplement à honorer la promesse que son frère et elle se sont faits dans leur jeunesse, celle de vivre de grandes aventures.

  - Et au contraire, sa plus grande peur ? Ruisseau Onirique craint énormément de choses, mais la peur qui l'habite en premier lieu est celle du rejet. Elle a un besoin fondamental de se faire apprécier, ce qui ne peut au final que lui amener énormément de souffrance.

  - A-t-il un point de vue sur les rivalités claniques ? De la même manière que son père, Ruisseau Onirique entretient pour les autres Clans un grand amour et un tendresse à toute épreuve. À ses yeux, ce ne sont que d'autres chats, pas les membres de Clans ennemis. Elle prône donc la diplomatie et la paix. Cette tendance pourrait changer rapidement vu les tensions qui grimpent entre les tribus. Ruisseau a une famille à protéger et pour peu qu'elle se retrouve en danger, son point de vue pourrait se transformer du tout au tout.

  - Quel est son point de vue sur le Clan des Étoiles ? Ruisseau Onirique a besoin d'y croire. Comment vivre sans ce filet de sécurité, sans la certitude que son frère s'y trouve ? Que le jour de sa mort, elle le retrouvera dans les plaines de la Toison Argentée ? La guerrière a besoin de la réassurance qui accompagne la foi et se perd souvent en prières lorsque ses émotions l'envahissent et prennent le dessus sur elle. Elle ne remet pas en doute leur véracité, au contraire, même si d'affirmer que ne subsiste pas un léger doute serait tout de même mentir.

  - Quel est son point de vue sur les terres de Valeemar ? Ruisseau Onirique est bien trop jeune pour avoir connu Valeemar. À ses yeux, il s'agit du passé, un lieu que son père et les siens ont quitté pour une meilleure vie. Elle ne regrette donc pas du tout cet endroit.

  - Et sinon, quelle réputation a-t-il : au sein du clan, dans l’ensemble de la forêt ? Ruisseau est probablement un peu jeune pour avoir construit sa réputation au sein de la forêt et même au coeur de son propre Clan. Pour le Clan de l'Ombre, elle est une jeune guerrière comme une autre, qui aime se rendre utile mais qui a parfois des sautes d'humeur désagréables. On est donc bien loin de la gloire à laquelle la jeune chatte aspire.
 

PHYSIQUE
  - Ton personnage, il a quel type de pelage ? Fourni, pour le moins qu'on puisse en dire. Ce pelage, Ruisseau Onirique le porte lourdement. Nécessitant une attention constante, elle passe un temps considérable à le départir des feuilles mortes, ronces et autres déchets qu'elle peut ramasser en circulant dans la forêt. Sa queue, particulièrement touffue, s'empêtre constamment et lui fait vivre d'intenses frustrations. Chaque année, elle attendra le retour des temps plus froids sans craindre la morsure de l'hiver: c'est plutôt l'été et les grandes chaleurs qui l'indisposent. Heureusement, son poil est léger et encore duveteux. Il se couvre de gris majoritairement, qui descend en cascades complexes dans son dos. Là, ce ciel orageux se mêle de blanc et de noir, forme un motif saisissant qui paraît presque se mouvoir à la manière d'un ruisseau qui s'écoule entre les rochers. Sa tête et ses pattes sont plus tigrées, tandis que son ventre et son poitrail se départissent de couleur pour arborer un blanc de neige.

  - Et il a de beaux yeux ? Pareils à ceux de son père, d'un vert vif oscillant entre l'émeraude et l'olive selon les dispositions de la lumière. Expressifs et sincères, on y recueille aisément ses états d'âme.

  - Il est plutôt grand, de taille moyenne, ou petit pour son âge ? Ruisseau a une taille moyenne, tout ce qu'il y a de plus banal.

  - Et au niveau de sa corpulence ? Plusieurs lui prêtent des rondeurs à tort : son pelage la fait aisément paraître plus corpulente qu'elle ne l'est réellement. Son son poil, elle demeure tout de même assez costaude, un peu courte sur ses pattes ce qui lui donne une forme un peu pataude. Ses pattes sont assez larges et solides.

  - Quant à ses habilités, il est plus ou moins bon en quoi ? L'entraînement prodigué par son père et son acharnement au travail lors de celui-ci ont porté leur fruit et forgé une guerrière tout à fait capable malgré sa jeunesse et son inexpérience. De toute évidence, il lui reste encore beaucoup de choses à apprendre, mais sans se distinguer particulièrement la jeune chatte fait un travail satisfaisant pour sa tribu pour ce qui touche à la chasse et au combat. En ce dernier combat, elle a développé surtout ses habiletés défensives, n'attaquant qu'au moment propice grâce à des coups très précis et étonnamment puissants. Ne vous attendez pas néanmoins à quelque agilité de sa part. Elle en est totalement dépourvue, même qu'elle possède une maladresse assez réputée désormais. Son impotence la rend très lente en combat et donc un peu prévisible; puis la course est un véritable calvaire pour elle d'autant plus qu'elle n'a pas la meilleure endurance. Là où elle brille véritablement est dans l'escalade. Sa longue queue est un atout de taille, lui permettant de se hisser jusqu'à des sommets toujours plus hauts. Elle refuse catégoriquement de nager, même qu'elle en a une peur bleue, ainsi elle ne s'y ai jamais véritablement exercé.

  - Pour finir, a-t-il des signes particuliers ? Ruisseau Onirique a atteint l'âge adulte, pourtant il reste à supposer qu'elle grandira encore. Elle a toujours ses traits enfantins et un peu naïfs qui lui font paraître plus jeune.
 

HISTOIRE
  - Ton perso est-il de sang pur ou de sang mêlé ? De sang pur si on observe que sa famille immédiate, néanmoins son père n'est pas parfaitement originaire du Clan de l'Ombre. L'arrière-grand-mère et sa grand-mère et toute sa famille du côté paternel sont en fait issus de la Lune. Si elle connaît ses origines particulières, la jeune guerrière se décrit comme appartenant seulement au Clan de l'Ombre.
   - Et ses parents, ils venaient d'où ? Tous deux du Clan de l'Ombre.
  - Les liens familiaux de ton perso :
Famille immédiate
- Vertige de l'Oiseau, Ombre, père.
- ???, Ombre, mère. (si le lien vous intéresse, faites signe !)
- Sonnet d'Automne †, Ombre, frère de même portée.
- Perle d'Aurore, Ombre, belle-soeur.
- Petit ???, Ombre, neveu (fils de Sonnet).

Côté paternel
- Éclair Ambré, Ombre, oncle adoptif.
- Ombre du Soleil †, Ombre, oncle adoptif.
- Coeur de Chouette, Ombre, tante adoptive (soeur de lait d'Oiseau).
- Hymne des Ombres, Ombre, tante.
- Refrain, Lune, oncle.
- Mélopée des Poètes, Tonnerre, tante.
- Poésie des Ours, Ombre, grand-père.
- Eclipse Solaire, Lune, grand-mère.
- Flammes Sauvages, Solitaire, grand-mère adoptive.
- Tremblement de Terre, Lune, arrière-grand-père.
- Étoile de Nuit, Lune, arrière-grand-mère.
- Conte Mystique - arrière-grand-mère adoptive.
- Murmure Éternel - arrière-grand-père adoptif.
- Destinée Mystique - arrière-grand-mère.
- Ébène de l'Anthémis † - géniteur de son grand-père Poésie des Ours.

Cousins en vrac
- Appel du Loup, Tonnerre + autres enfants de Mélopée des Poètes
- Rose des Ténèbres, Ombre
- Patte de Tulipe †, Ombre
- Silence du Renard - Ombre
- Patte de Salamandre, Ombre
- Boule de Tonnerre, Ombre
- Petite Tache, Ombre
Et y'en a peut-être d'autres, juste me le mentionner... J'ai fait fi des grands-oncles et grandes-tantes parce qu'à un moment ça faisait long
 - Pourquoi porte-t-il ce nom ? Jeune, Ruisseau a posé la question à son père. Elle connaissait le désir de ce dernier de poursuivre la tradition familiale des noms à thème de la musique. Elle ne comprenait tout simplement pas pourquoi «ruisseau» lui avait été choisi et quel était le rapport avec la thématique. Patient, Vertige de l'Oiseau l'a amené près d'un ruisseau, où ensemble ils ont oeuvré en silence. Il lui a soufflé de simplement se mettre à l'écoute. La jeune chatte alors a prêté oreille aux différents sons produits par l'eau courant entre les rochers, l'écume contre la berge, le bruissement de l'herbe et la chanson des insectes tout autour. Elle a alors compris que comme son frère, son père et son oncle et tantes, elle portait aussi en elle la musique. Onirique s'est ajouté de lui-même à la fin de sa formation d'apprentie, une suggestion encore une fois de son père désireux de mettre à l'honneur son pelage si particulier et le caractère rêveur de sa fille.
  - Raconte-nous un ou des événement(s) particulier(s) de sa vie (naissance, baptême, cérémonie, ...) : Paroles de la chanson par Finneas (What They'll Say About Us)

Ce n’est pas ainsi que j’imaginais les choses. J’ai peint mes songes en vives couleurs; toutes les nuits le même exploit qui s’est répété, celui de former des portraits plus grands que nature. J’ai vu notre mort des centaines de fois auparavant, Sonnet, pourtant jamais au grand jamais elle n’a pris cette forme. Mon frère, nous devions rendre notre dernier souffle en faisant de ce monde un lieu meilleur. En écrivant notre conclusion à l’encre de nos veines, sous le tambour d’un tonnerre déchirant. Il devait y avoir sang et larmes, de celles qui coulent d’espoir, satisfaites et triomphantes. Où est passée la musique, mon frère ? Dans la fanfare de mes rêves, j’ai oublié ce qu’il fait de mourir véritablement, j’ai oublié le silence. T’entendrai-je encore un jour chanter ? Je me languis de ta voix, de ton sourire, de ton assurance. Je t’aurais suivi jusqu’aux confins du monde, il n’est pas trop tard. Ce soir, reviens-moi et tu verras, tu verras ! Le monde n’attend plus que nous, ce monde que nous réinventerons à notre manière.

Cette promesse, tu me l’as faite alors que nous étions petits, probablement trop pour comprendre véritablement le poids des mots. Nous venions de sceller le plus puissant des pactes, celui qui encore aujourd’hui m’habite. Nous vivrions d’intenses aventures, nous travaillerions à un meilleur lendemain. Non seulement pour le Clan de l’Ombre, mais pour tous les chats, quels qu’ils soient. Nous nous couvririons de gloire et longtemps après notre mort on chanterait encore nos exploits ! Il me tardait de grandir à tes côtés. Comme je t’admirais ! Je t’admire encore tu sais ? Même si parfois je tiens à faire les choses à ma manière. Il y a des moments où je te jalouse tellement, Sonnet. Je reste éveillée tard dans la nuit à ressasser tout ce que tu fais mieux que moi. J’aimerais te ressembler davantage, être réfléchi et un peu sauvage comme tu peux l’être. Même étant chatons, on t’appréciait bien plus que moi, cette enfant si maladroite qui jamais ne trouvait les mots exacts. Tu étais poésie et amour. Musique à nos oreilles.


Papa, comme pour moi, t’a forgé à son image. Pourtant, tu n’as jamais eu peur comme nous. Tu te présentais devant les plus grands obstacles sans jamais douter ou trembler, du moins me le semblait-il. J’ai mis du temps à comprendre que pour beaucoup, il s’agissait d’un acte. Je pense que tu l’as fait pour moi. Pour me montrer le chemin quand je manquais d’audace ou que mes émotions me paralysaient. En souffrais-tu, Sonnet ? Est-ce pour cette raison que tu as pris ton propre chemin, quand nous sommes devenus apprentis ? Il me semble que c’est à cette époque qu’une distance s’est installée entre nous. Certains disent qu’elle était nécessaire… combien ces mots me peinent. J’avais encore besoin de toi. Je t’en voulais un peu. C’est pourquoi il y a eu tous ces conflits entre nous. J’ai dit tant de choses que je regrette encore maintenant.


Je travaillais durement. Avec notre père en tant que mentor, j’aurais cru pouvoir jouir encore un moment de mon enfance en parfaite quiétude; rien ne me préparait à cette adolescence. Vertige de l’Oiseau, si doux, si tendre. Il s’avéra pourtant mon plus grand adversaire ces quelques lunes durant. Je ne l’avais jamais connu ainsi : ce père si permissif se mutait en mentor exigeant voire même difficile. Si au début je résistais, bientôt son acharnement devint le mien. Il m’avait convaincu après tout. Lui-même avait failli à son apprentissage à l’époque et en avait presque perdu la vie lors de la grande bataille contre les guerriers de la Forêt Noire. Je ne voulais pas vivre sa honte. Je n’avais rien oublié de nos promesses, mon frère. Nous devions un jour nous couvrir de gloire tous les deux, tu te souviens ? Non, à l’époque tu avais oublié. Tu prenais ton entraînement à la légère, de toute manière tout t’était facile. Puis il y avait Perle, la prunelle de tes yeux. Ton âme sœur disais-tu. Tu m’as oubliée.

Pourtant je suis là, Sonnet. J’étais à tes côtés lors de notre baptême de guerriers. Malgré l’interdiction, nous avons discuté jusqu’à tard dans la nuit, alors je t’ai retrouvé quelques instants fugaces. Nous avons parlé de nos projets. Nous avons pleuré et ri. Tu m’as annoncé que Perle d’Aurore attendait tes petits. Que jamais au monde tu n’avais été plus heureux. Que tu voulais que je fasse partie de ce portrait à nouveau. Mon frère, mon cœur t’appartient depuis toujours. Je n’ai que de pardon pour toi. Je ne l’ai jamais dit, car c’était trop lourd, c’était trop difficile.

Quatre jours maintenant, Sonnet. Quatre jours que tu te tiens là, contre ta couche, ton corps désarticulé après cette mauvaise chute d’un arbre. Cette nuit, ta respiration a changé. J’ai su que lentement, les forces te quittaient. Mon frère, reviens-moi. Nous avons encore tellement à accomplir. La nuit dernière, Perle d’Aurore a mis au monde ton fils. Tu devrais le voir il est… il est juste comme toi. Si tu ne dois pas te réveiller, mon frère, je veillerai sur eux. Je sais que tu auras tout tenté pour nous revenir.

Merci pour les aventures. Si tu quittes ce matin vers les Étoiles, je resterai derrière pour accomplir nos rêves.