« Méfie-toi de celle qui crache du venin et de l'ombre blanche,

ils s'attaqueront aux fondements des clans... »
 
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 Stubborn Love {Ruisseau Onirique]

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Desty
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MessageSujet: Stubborn Love {Ruisseau Onirique]   Stubborn Love {Ruisseau Onirique] 3horlo10Jeu 1 Oct 2020 - 0:42

Stubborn Love
Ruisseau Onirique & Poésie des Ours






C’est le crépuscule. Il est entre chien et loup.

La nuit n’est pas loin, prête à le prendre dans ses bras, il pourrait s’élancer vers elle les yeux fermés. (À quoi peuvent bien servir des yeux lorsque la lumière se fait grise et les contours imprécis ?) Il n’y a plus d’horizon, seulement des formes vagues, des ombres qui hantent chaque recoin. Mais ces ombres sont familières, et c’est peut-être ce qui rend la nuit si accueillante.

C’est le crépuscule. Il est bientôt l’heure de partir.

Un rossignol perché sur une branche fait entendre son chant, aussitôt repris par le bruissement des feuilles. La terre soupire, libérée des chaleurs du jour, aspirant sans doute à la pluie autant que l’oiseau chanteur aspire au jour. Chacun attend ce qui pourra le sauver. (Les étoiles qui apparaissent une à une sont-elles venues exaucer leurs vœux ?)

C’est le crépuscule. Il n’a pas envie d’être seul.

Poésie des Ours se lève et étire ses muscles endormis. Son regard fait le tour du camp à la recherche d’un visage ami, mais Cœur de Chouette n’est pas là, sûrement en balade avec Silence du Renard. Sa sœur est à l’abri dans la pouponnière, à attendre ses chatons. (Voilà ce que c’est que d’être mère.) Etoile de Jais est au pied du grand rocher, en grande conversation avec son lieutenant. (Voilà ce que c’est que d’être cheffe.) Quant à ses enfants, ils sont occupés à leurs devoirs respectifs, l’une à ses plantes, l’autre à ses patrouilles. Voilà ce que c’est que d’avoir grandi trop vite.

On lui dit parfois : tu dois être fier. Il répond, oui, naturellement, comme un père, tout en songeant secrètement qu’il a en vérité bien peu de mérite. Ses enfants ont tracé leur propre chemin, ils ont reçu leurs noms et accepté le lot de responsabilités qui venait avec sans broncher, plus courageux qu’il ne l’a jamais été. Et pourtant… il était là, les premiers temps, lorsqu’il fallait raconter des histoires à Petit Oiseau pour l’aider à s’endormir, lorsqu’il fallait le réchauffer parce que l’éclat des étoiles qu’il admirait tant ne suffisait pas. Quelques fois, il se sent nostalgique de cette époque.

Et puis parfois, comme ce soir, un visage enfantin mais franc est là pour lui rappeler la valeur du temps qui passe et faire naître un sourire entre ses yeux fatigués. Il s’approche de Ruisseau Onirique et la salue d’un ronronnement chaleureux. Vertige de l’Oiseau a sans conteste été plus présent pour sa fille, il a laissé une empreinte qui se voit au-delà des yeux, qu’elle a si verts, comme lui. Elle lui ressemble tant que le guerrier a eu dès sa naissance le sentiment qu’il la connaissait depuis toujours. (Mais ce toujours, n’était-ce pas hier ?)

« Bonsoir petit ruisseau chantant, que dirais-tu d’une escapade avec ton vieux grand-père ? Je dois surveiller la frontière avec nos voisins vers la Forêt des Passages, il paraît que nous devons nous méfier de tout et de tous ces temps-ci… » Oui, il paraît que la guerre n’est pas loin, que le tonnerre gronde, à moins qu’il ne s’agisse du vent ou de la rivière. (Il ne sait plus. Ce dont il est sûr, c’est que la lune est une amie fidèle.) Il regarde sa petite-fille, qui a certes l’âge de se battre, mais à qui il préférerait parler du chant des oiseaux ou des grenouilles. Dis-moi, ne t’es-tu jamais demandé d'où venait mon nom ?

A-t-on seulement encore le temps pour les contes et les chansons ?

« Mais tant que nous pouvons compter les uns sur les autres, alors tout ira bien, je suppose », finit-il par offrir avec un pâle sourire qui se veut réconfortant.


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MessageSujet: Re: Stubborn Love {Ruisseau Onirique]   Stubborn Love {Ruisseau Onirique] 3horlo10Ven 9 Oct 2020 - 22:35

Le crépuscule.
Il m’accueille de ses longs bras sombres. M’englobe de ses doutes et de son apaisement tout à la fois, de ses ténèbres insaisissables et rassurants. Mon regard se porte vers cet horizon changeant; en moi se prépare cette même transformation dramatique. Comme beaucoup d’autres choses, je redoute la nuit. Plus que tout au monde je crains ces instants sans lui, sans la deuxième part de mon être. Celle-ci est montée au ciel, ce soir elle veillera sur moi de sa bienveillance argentée. Ce n’est pas pareil.

Ce n’est pas pareil.

Encore maintenant le poids m’alourdit, celui du deuil. On m’a dit un jour lorsque j’étais petite et naïve qu’il n’existait pas pire douleur. À mes yeux, il ne peut effectivement en exister sans que mon cœur ne se fende, sans mourir de la détresse qui m’habite. J’ai accueilli le décès de Sonnet avec un courage que je ne me savais pas posséder, avec optimisme même. Il reste fort à faire après tout, un jeune chaton à élever à sa place et tant de rêves à accomplir. Malgré tout, cette douleur ne s’apaise pas, le pourra-t-elle un jour ? Une perte comme celle-ci s’apprivoise mais jamais sa morsure ne guérit complètement. Je devrai faire avec la cicatrice, survenue trop tôt, bien trop tôt. Il y a des soirs, comme celui-ci, où je me demande si un jour je serai de nouveau la même.

Non, bien sûr que non.

Pourtant une silhouette parmi la familiarité qui m’entoure attire mon attention. Comme beaucoup d’autres, Poésie des Ours fut un jour mon héros, un exemple à suivre. Père m’en a fait le portrait : celui d’un noble géniteur, s’étant dressé contre les préjugés et les mauvaises langues pour l’élever lui et sa sœur. Ce grand-père, je m’en languis ce soir. J’ai besoin d’une distraction à ma peine, et probablement un peu d’amour. Je vois que son regard se porte vers moi; je suis prompte à dresser le torse et lui jeter ce regard plein d’espoir. Il n’a rien besoin de dire… Les mots ne sauraient balayer mes ressentis. Pourtant à ses côtés ce soir, je suis certaine de me trouver moins alourdie par cette douloureuse solitude qui m’accompagne depuis le départ de mon frère. Un trou béant que je cherche désespérément à combler. J’ai besoin d’un partenaire d’aventures, même pour quelque sortie éphémère. A-t-il lu au plus profond de mon âme ? Senti ma détresse ? Qu’est-ce qui l’a attiré à moi ? La pitié peut-être ? Je ne saurais l’expliquer, n’ai que peu d’intérêt à ses motivations de toute manière. Seule m’importe sa présence, qu’il m’offre sans détours.

Une escapade près de la Forêt des Passages, il dit. Un moment privilégié tous les deux, j’entends. Un sourire tendre s’esquisse sur mes lèvres et d’un bond je me redresse, au bord du ronronnement, pour presser ma truffe contre son flanc. À la manière d’une enfant. Ce n’est pas grave.

«Bien entendu que j’en ai envie ! Mais ne te trouble pas d’inquiétudes, je suis certaine que nos voisins n’ont aucune vile intention.»

Pareil à mon père, dit-on souvent. C’est probablement vrai sur certains points, à débuter par notre profond amour pour les autres tribus. Oui, les tensions montent. Mais en conservant une attitude bienveillante, je suis convaincue que celles-ci peuvent s’apaiser. Patrouiller n’a jamais fait partie de mes tâches favorites même si j’apprécierai toujours le voyage. Il y a des jours où j’aimerais voir mes pattes franchir les frontières, aller plus loin, plus loin encore ! Jusqu’où m’emmènera Ours ce soir ?

«Ne t’inquiètes pas, grand-père, je veillerai sur toi, moi. Je suis encore jeune et énergique !»

N’attendant pas sa réponse, je m’élance hors du camp, disparaissant un moment entre les arbres avant de repaître non loin, la queue brandie vers ce ciel qui se couvre d’encre. Un sourire éclaire mes traits, même dans mon regard luit toujours cette tristesse. Elle ne s’en ira pas, pas tout de suite, pas maintenant.

«Sur le chemin, tu pourras me raconter des anecdotes peu flatteuses sur mon père en plus !»
j’ajoute avec humour, curieuse tout de même de découvrir les mésaventures de l’Oiseau.

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MessageSujet: Re: Stubborn Love {Ruisseau Onirique]   Stubborn Love {Ruisseau Onirique] 3horlo10Ven 30 Oct 2020 - 23:08

Oui, tout est incertain autour de lui, la lumière et le temps aussi (l’orage éclatera-t-il ?). Mais lorsque Ruisseau Onirique le voit et que son regard s’éclaire, d’un éclat d’espérance aussi vif qu’une étincelle, alors tout se fait plus léger, plus serein. Il sait où est sa place, cela fait longtemps maintenant, longtemps qu’il sait que sa place est auprès des siens. Sa famille, qui grandit chaque jour un peu plus, son clan, sa meneuse. La jeune guerrière lui a rappelé tout cela d’un simple regard. Son étreinte est comme un cadeau qui lui réchauffe le cœur ; il n’en mérite pas tant. Pourtant il sourit, ronronne, répond par une bourrade affectueuse.

Il aimerait la croire. Se laisser bercer par son optimisme enfantin, écouter les paroles rassurantes de celle qui n’a connu que la paix et la chaleur d’un foyer aimant. Mais lui, qui a déjà assez vécu, qui a connu la dictature et la division, sait de quelle noirceur peut se parer le cœur des êtres qui l’entourent, même un instant, et même sans l’influence mystique de sombres étoiles. Poésie des Ours s’interroge alors : depuis quand est-il devenu ce vieux guerrier maussade et craintif ? Souriant de lui-même, il choisit de se défaire de ses tourments comme d’un manteau pesant trop lourd sur ses épaules. La neige de cet hiver sans fin a fondu depuis bien longtemps. Il est temps de profiter du printemps.

« Alors nous pouvons nous mettre en route sans crainte. Cours, petit ruisseau ! » dit-il alors même qu’elle s’est déjà élancée vers la sortie du camp.

Il bondit à son tour. Aussitôt l’air de la nuit apaise les tensions de ses muscles fatigués et de son esprit inquiet. C’est pour ce sentiment de liberté-là qu’il est et restera un membre de l’Escadron, un explorateur, un vagabond. Bien vite il rejoint sa compagne d’aventure qui l’attend entre les arbres, déjà silhouette, déjà muse.

Il l’observe et il voit son manque, cette absence qui l’habite et qui lui pèse sans doute chaque jour. Il aimerait lui dire qu’il comprend, que cette même absence est gravée pour toujours dans son cœur. Il aimerait lui parler de Nuage Légendaire. Mais quand il voit ce sourire, cette âme fougueuse et joueuse, il se dit que le jour reviendra bien assez vite éclairer de sa lumière cruelle leurs failles à tous les deux. Pour l’heure, il veut profiter de la nuit et de sa douceur enveloppante, il veut s’y fondre sans un regard en arrière.

« Comment pourrais-je te raconter de telles anecdotes alors même que mon Oiseau a été un fils, un père exemplaire ? Et puis, si Cœur de Chouette apprenait que je dénonçais son frère, elle aurait cent raisons de le venger et de me ridiculiser en retour ! Je crains d’avoir fait bien plus de bêtises que lui, n’importe qui au camp pourra te l’affirmer. »

Ce qu’il ne dit pas, c’est que sa première bêtise, aux yeux de certains, est d’avoir donné naissance à des sangs-mêlés. Mais il sent, maintenant, que c’est peut-être au contraire sa plus grande fierté.

« Ton père n’a jamais été un bon guerrier, dit-il cependant après un instant de réflexion, désireux de satisfaire la curiosité de sa petite-fille. Il n’est pas un chasseur infaillible non plus. Il ne court pas aussi vite que ton oncle, n’a pas la force de Dent de Sabre ni même l’agilité de Murmure Éternel. Son entraînement a été long et difficile, semés d’embûches et de défaites. Pourtant, il est sans aucun doute le meilleur d’entre nous. »

Il a prononcé ces derniers mots avec la ferveur d’un fidèle et la chaleur d’un père (mais n’est-ce pas la même chose ?). Et ils avancent, côte à côte, toute mission oubliée. Le guerrier prend le temps d’apprécier le piquant des aiguilles de pin sous ses pattes, de lever le menton vers les géants qui les surplombent. La forêt est peuplée de pères qui veillent sur les graines qu’ils ont semées ; il aspire à être aussi paisible qu’eux un jour. Déjà sa branche s’est allongée plus loin qu’il ne l’aurait jamais imaginé, avec, au bout, une feuille d’un vert tendre et palpitante de sève. Il observe Ruisseau Onirique à nouveau et voit sa jeunesse, oui, sa force, son énergie.

« Mais dis-moi plutôt ce que j’ignore, quel mentor est-il ? T’a-t-il appris à chanter ? », demande-t-il avec un sourire attendri, le cœur encore empli des comptines que l’Oiseau fredonnait jadis.

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MessageSujet: Re: Stubborn Love {Ruisseau Onirique]   Stubborn Love {Ruisseau Onirique] 3horlo10Ven 18 Déc 2020 - 20:53

Ces rumeurs qui coulent à la manière d’un ruisseau agité n’ont pas su jusqu’à présent froisser mes profondes croyances. Croyances utopistes, teintées d’enfance, croyances vertes et peu nuancées. Mon jeune esprit ne saurait se satisfaire de l’idée de la médisance, du mépris, de la violence. Je m’obstine sur les voies de l’égarement, probablement à tort… Plus tard, plus tard viendront les doutes. Pour le moment, je me dois de m’accrocher à la lumière. Je me dois de rester neutre, intouchée par le mouvement qui lentement soulève les cœurs, les entraîne vers des tréfonds plus radicaux. Je ne prétendrai pas comprendre la politique des Clans, ou même ce qui a pu mener ici. Tout ce que je connais est ma place : celle de résister encore à ces idées, d’être au cœur de ma tribu un gage d’espoir probablement un naïf qu’il existe un moyen d’échapper à la courbe de plus en plus prononcée qui nous entraîne sur de sombres chemins.

Alors je cours. Je laisse les rires envahir ma gorge, l’ivresse s’hisser dans mes muscles, et le vent jouer dans mes poils. Derrière moi, Poésie des Ours accourt, se laisse contaminer de ma jeunesse. Lui n’est pas encore vieux même à mes yeux. Il a ce cœur qui sera toujours un peu enfant malgré tout ce qu’il a pu vivre dans sa vie. Si les détails de cette existence demeurent encore étrangers à mes yeux, certaines choses se sentent. J’ai toujours eu énormément d’affection pour ma famille, ce grand-père ne fait bien sûr pas exception même si j’en ai été moins proche qu’avec mes tantes Hymne ou Chouette par exemple. Je calque donc mes pas aux siens, en me demandant comment je puis avoir le cœur si lourd et léger tout à la fois. Les miens sont synonymes de guérison, j’en ai la preuve encore une fois aujourd’hui.

«Des bêtises hein ? Quel genre de bêtises ?» je fais, les moustaches tressaillant de curiosité. «Tu sais, ça arrive à tout le monde de faire des bêtises. C’est drôle ! Par exemple, moi, une fois quand j’étais apprentie, j’ai attrapé un gros crapaud bien laid. Quand j’ai essayé de le mordre pour le tuer, je me suis mise à baver de manière intense. Sa peau avait un goût infect, très amer ! Je l’ai relâché sous l’effet de la panique. J’ai bavé ainsi pendant plusieurs heures ensuite… Je ne suis pas rentrée au camp parce que j’avais trop honte et je me suis fait incendier à mon retour car je n’avais rien ramené pour le tas de gibier…»

Une histoire que je tenais secrète jusqu’à présent, une grande honte qui a abaissé ma queue et mes oreilles. Néanmoins, mes prunelles pétillent toujours d’une forme d’humour et de plaisir. Malgré la honte que cette histoire m’inspire, la partager parvient à me faire sourire. Avec du recul, elle revient plutôt amusante. Le portrait dépeint par Poésie des Ours sur Vertige de l’Oiseau me tire un sourire plus grand encore. Sa dévotion envers son fils ne fait aucun doute.

«C’est vrai que c’est le meilleur. Mais ne t’en fais pas, je suis certaine que tu étais un père exemplaire. Il parle toujours en bien de toi, tu sais ? Enfin, papa était un mentor vraiment exigeant, il ne me laissait jamais tranquille… Il n’est pas aussi doux qu’on pourrait le croire. Enfin, oui, bien sûr qu’il m’a appris à chanter ! Je peux chanter pour toi si tu veux, Ours.»

J’ai prononcé ces paroles avec encore une fois une once d’humour, malgré tout cet entraînement a été source de disputes nombreuses. Aujourd’hui je suis bien heureuse d’être libérée de son joug, aussi bienveillant était-il.

«Pourquoi tout le monde dit qu’on doit se méfier de nos voisins ? Je ne comprends pas… La forêt est en paix non ? Il n’y a pas si longtemps que tous les chats de Valeemar voyageaient ensemble tel un seul groupe.»

Malgré la douceur de mon ton, un certain agacement s’est glissé dans mes paroles, ou du moins une forme d’amertume. Peut-être que Poésie des Ours pourra-t-il m’éclairer sur tout ceci.

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