Silence mon enfant, écoute le chant de la nature. | Luny et Rosie

La soirée était particulièrement grise. Les nuages couvrait le ciel, et les derniers rayons de soleil avaient du mal à se faufiler entre les énormes stratus qui, paisiblement, narguaient les chats en quête de chaleur. Le vent était absent, mais une légère brise fraiche venait chatouiller la cime des arbres. Même si le fond de l'air était frais, et le ciel vêtu de gris, il ne faisait pas si froid que cela. Non, au contraire, il faisait lourd. Les félins venteux avaient l'impréssion de porter le ciel sur leurs épaules, et un énorme orage menaçait d'exploser à chaque moments de la soirée.  Les hautes herbes du Clan du Vent ondulait, dansant particulièrement ensemble sur la musique des oiseaux. Les feuilles frémissait, les arbres restaient droits, bien campés sur leur racines. Tout le monde retenait son souffle, attendait la pluie avec une impatience grandissante.  

Rose Délicate s'afférait, loin de son antre. Elle avait remarqué il n'y a pas si longtemps que quelques plantes médicinales se mettaient à pousser dans le camp même. Intrigué, elle s'était promis d'aller regarder cela de plus près un jour. Mais, le temps avait manqué, et cela faisait maintenant aux alentours d'une semaine qu'elle attendait ce moment. Elle marchait donc très lentement, la tête baissé, attentive. Elle faisait bien attention à ne rien manquer. Ce qui l'inquiétait le plus n'était point le fait que les plantes aient poussé dans le camp, c'était surtout... Les plus jeunes félins. Si, un chaton, par mégarde, s'amusait à manger quelques herbes de son clan, qu'arriverait t'il s'il avalait une plante imengeable ? C'était donc pour cela que la minuscule guérisseuse devait prendre du temps à inspecter l'herbe. Ce n'était point une tâche amusante, loin de là... 

Soudain, la chatte redréssa la tête et poussa un lon soupir. Un trèèèès long soupir. Elle avait passé au peigne fin tout son camp, et elle avait enfin fini ! Heureuse mais fatiguée, elle se féliçita. Je suis tout de même une bonne guérisseuse, pensa t'elle en riant. Elle s'assit enfin, soufflant un petit peut, avant de, elle le savait, retourner dans son antre soigner, ou organiser quelques petites bricoles. Elle n'en avait pas envie, et pourtant, elle devait le faire. C'était son devoir, sa tâche. Mais elle avait surtout la terrible tentation de se blottir dans son antre, appréçiant la douceur du sommeil, appréçian la sensation de  sécurrité que provoquait le sommeil. Alors qu'elle se préparait mentalement pour rentrer dans son antre, elle remarqua Lune de Miel et sauta de joie. Elle se dirigea vers elle aussi vite qu'elle le put. 

"Lune de Miel ! Que je suis heureuse de te voir sais tu !" Elle regarda autour d'elle et sourit. "Cela te dirait de partir te promener en ma compagnie, près des falaises, avant que l'orage n'éclate ? Une petite ballade faittoujours du bien."

Sa relation avec la jeune guerrière était assez étrange. Lune de Miel avait, durant le voyage, alors qu'elle n'avait que trois lunes, attraper une srote de mal vert, ou plutôt un mélange entre le mal vert et le blanc. Ce n'était pas bien grave, et, Plume de Lune devant s'occuper de maladie plus inquiétante, vait du laisser le chaton entre les mains de son aprentie. Rose Délicate, anciennement Nuage de Rose, c'était occupé de l'enfant avec une attention particulière, tout comme avec Epopée des Lucioles. Mais ce n'était pas la même relation qui s'était developpé. 

Non, absolument pas. Avec la lieutenante Tonnerinne, c'était une réelle et tendre amitiée qui était née. Avec Lune de Miel, c'était... Une relation maternelle. Rose Délicate avait toujours rêvé d'avoir des chatons, de pouvoir dorloter des petits, les nourrir, les éduquers, les instruires... Mais, en choisissant la voix de guérisseuse, elle avait renoncé à son plus grand rêve : être mère. Pourtant, ce manque avait été comblé par la jeune femelle, que Rose Délicate avait eu la chance de sauver : Lune de Miel. Avait donc naquit entre elles un lien complice, un lien mère fille que la guérisseuse cherchait tant. 

Je me regardais le ciel, quand soudain, quelques bruits de pas se firent entendre.

Silence mon enfant, écoute le chant de la nature.


Rose Délicate



Heureuse de la réponse affirmative de sa protégée, Rose Délicate lui offrit à nouveau un énorme sourire. Puis, sachant pertinnement que Lune de Miel la suivrait, Rose Délicate partit tout doucement vers les falaises, toute contente de pouvoir partager un moment avec celle qu'elle avait soigné de cette si étrange maladie. Il faisait si chaud que la marche était dure, presque même trop dure. Pourtant, les falaises n'était pas non plus à des kilomètres et des kilomètres à pieds... C'était un lei que Rose Délicate appréçiait particulièrement. Vous savez, ce genre de lieu où l'où peut méditer en silence et en solitude sur diverses choses qui ne viennent qu'à l'esprit des guérisseurs. Elle adorait venir ici penser de la prochaine rencontre entre eux, du prochain voyage à aux Cristaux de Lunes... Penser aussi aux remèdes, au nouvelles maladies qui pourraient apparaître dans son clan... Bref, que des choses du à son rôle. Et les falaises étaient un endroit parfait pour réfléchir dans le calme, la douceur, le silence, la beauté...


Arrivée sur un roc de taille moyenne, elle s'arrêta. Surplombant la mer, elle sentit un sentiment de puissance immense l'henvaïr. C'était drôle de pouvoir, ainsi, dominer ces si grandes quantitées d'eau. Rose Délicate se demanda alors s'il en existait des si grandes à Cerfblanc. Cerfblanc, Cerfblanc... Elle s'était juré de ne plus y penser, maintenant qu'elle était comme, "délivrée" de cette bulle qui lui empoisonnait la vie. Et qui lui empoisonnait très bien la vie. Mais Lune de Miel, elle, e l'avait presque pas connu, cette malheureuse forêt. Quand elle arriva à ses cotés, Rose Délicate pris la parole. 


"Te souviens tu de Cerfblanc ?" 

Spoiler:

Après avoir déjà marché quelques mètres, un doux silence pas s'installa. Pas du tout un silence gênant, non. Il faisait du bien. Tout à coup, Rose y mit fin.

Peut être que je n'y ai passé qu'une petite partie de mon enfance, mais je m'en souviendrais toujours. Pour rien au monde je ne voudrais effacé ces petits souvenirs. Je l'a connaissais peu, mais elle était déjà très gentille avec moi.