Un sourire désarme beaucoup plus qu'un visage froncé Ft. Serment des Corneilles.

Il faisait bon ce jour là, le camp du clan du Vent est celui surement le plus à découvert et le plus frais de tous les clans réunis. C'est ainsi que je fut réveillé, par une bourrasques rentrée dans la tanière que je partage avec mes camarades. Je sors de mon nids avec un peu de mélancolie, le rêve que je venais de faire était si doux. Comment le quitter ? Le temps est au changement, la saison des feuilles vertes laisse place a ce doux vent, penchant parfois à des voluptés plus fraiches, mais qui reste tout de même appréciable.

Alors que le clan peine à émerger du sommeil, je me rend vite compte que les nuages au dessus de nos têtes laisse présager une forte pluie. Sombres et opaques, ils semblent stable et à leur place, ce que j'avais présagé ne tarda pas à se produire. En effet quand je pris le temps de sortir mes pattes de la tanière et de passer au petit coin, les premières gouttelettes se mirent à tomber sur mon pelage et ruisselé jusqu'à mes coussinets. C'est une pluie froide glaçante jusqu'à l'os qui me fit frémir dés les premières gouttes. Je ne tardai pas, prit une proie, la dévora pour me réchauffer, puis partie en courant du camp. En sortant de la combe, et malgré la pluie qui devenait peu à peu torrentielle, le paysage restait à coupé le souffle.

Une lande, laissant visible à des queues de renard à la ronde un nombre vaste de biomes. Et si la pluie donnait à cet endroit un délicat éclat au reflet étincelant, il restait une tâche sombre dans le paysage harmonieux de la lande. Une tâche ? Non un félin, un matou jeune guerrière au museau balafré. Un de ces félin dont j'avais le souvenir d'un félin joyeux et au cœur en or. Et pourtant le voici malheureux dans la joie d'un paysage pluvieux, au multiples couleurs de l'automne. C'est décidé, ce sera lui mon mentor du jour, je m'approche de lui avec un air jovial et avenant, en déclarant:

« Bonjour Serment des Corneilles, j'ai décidé de te prendre pour mentor aujourd'hui ! Tu veux bien ? J'ai trop envie que tu m'apprennes des choses ! »

Je m'étais placé devant lui sous la pluie, les gouttes dégoulinant et glaçant mon pelage ras, les yeux rond comme des billes dans mes orbites en amandes. Il est mon modèle, lui est feu sa soeur. Tous les deux étaient si joyeux, si avenant, si sociables avec tout le monde, et sans le savoir ils avaient grâce à leur caractère, réussi à m'apprendre à dépasser mes peurs avec la joie de vivre ! Je leur devait beaucoup et le voir dans cette état me fendais le coeur. A mon tour maintenant.

EPSILON

Serment des Corneilles avait l'air de réfléchir, d'hésiter longuement, comme s'il n'avait pas vraiment envie de me voir ou de parler. Pendant un court instant je laisse mon regard passer de droite à gauche, il est tout seul et ne semble pas être en train de chasser ou de faire une frontière. Est-ce qu'il voulait être seul  ? Je me sens un peu gênée en comprenant que peut-être je venais de le déranger.

« Si tu veux. Il retint, à peine, un soupir. Qu'est-ce que tu veux apprendre ? »

Je relevais aussitôt mes grande oreilles, mes deux canines dépassant de mes babines, j'aplatis mon poitrail contre le sol la croupe en l'air et le bout de la queue remuant. comme un petit Pinscher content de voir son maître. Je le remercier une bonne vingtaine de fois en une seule respiration avant de sautiller autour de lui. Cela n'a pas l'air efficace pour lui donner un peu de joie.
Je réfléchis et repasser un coup d'œil autour de moi, avant de repérer le saint graal. Je le fixe et Oubliant sa question aussi vite qu'il l'avait poser je m'exprime.

« Regarde ! Il faut que je te montre un truc ! Tu vas adorer ! »

Je me précipite vers un endroit proche d'un buissons ou un petit tronc couchait se trouvait. Je cours vers l'endroit à toute vitesse, manquant de me prendre les pattes dans un cailloux. En arrivant près du tronc je me jette vers lui, tombe, fait un roulé boulé et me retrouve sur le dos sous le tronc en fixant Serment des Corneilles, prête à lui montrer la bêtise que j'ai en tête.

EPSILON