Innocente Promesse

CARACTÈRE
- Comment tu décrirais le caractère de ton perso ? N'oublie pas ses qualités et ses défauts :

Défauts : Autoritaire – Distante – Foi absolue en ses principes – Froide – Inflexible – Possessive – Rancunière – Sévère – Têtue

Qualités : Altruiste – Brave – Calme – Confiante – Déterminée – Douce – Loyale – Patiente - Protectrice

- Quels sont ses projets ? Aider les plus faibles autour d'elle comme le Clan du Tonnerre a pu le faire pour elle. Être une gardienne de la justice et protéger ses proches, peu importe les conséquences.

- Et au contraire, sa plus grande peur ? Voir ses proches mourir.

- A-t-il un point de vue sur les rivalités claniques ? Innocence est une pacifique dans l'âme, ou plutôt, une diplomate. Elle cherchera généralement à parlementer, mais n'hésitera pas à sortir les griffes si elle le juge nécessaire, que ce soit pour effrayer... ou pire. Pour protéger ce qu'elle aime, son clan, elle ne recule devant rien.

- Quel est son point de vue sur le Clan des Étoiles ? Une foi inébranlable. Sa mère lui avait appris à croire en la vie après la mort et à des forces extérieures. Elle est certaine que celle-ci, bien que Solitaire, en fait parti et veille sur elle.

- Quel est son point de vue sur les terres de Valeemar ? Bien que n'était pas né dans les clans elle a toujours vécu sur ses terres. Pour rien au monde elle ne les quitterait.

- Et sinon, quelle réputation a-t-il : au sein du clan, dans l’ensemble de la forêt ? Innocence est vu comme une femelle sérieuse, calme et discrète mais qui n'hésite pas à défendre ses idéaux et ses proches. Certain aime sa passion, d'autre préfères éviter sagement les sujets à risques.

PHYSIQUE
- Ton personnage, il a quel type de pelage ? Un long pelage à plusieurs épaisseurs qui tient chaud l'hiver et nous donne envie de pleurer l'été. Typé sacré de Birmanie, Innocence est pourvu de leur teintes habituelles : un manteau blanc avec les pattes et la tête tendant vers le chocolat.

- Et il a de beaux yeux ? Des prunelles bleus aux reflets verts qui vous figeront sur place.

- Il est plutôt grand, de taille moyenne, ou petit pour son âge ? Un peu plus grande que la moyenne.

- Et au niveau de sa corpulence ? Plutôt large et un peu rondouillarde.

- Quant à ses habilités, il est plus ou moins bon en quoi ? Sa spécialité est davantage tournée vers le combat. Non pas par un quelconque talent, au contraire même, ce fut un sacré défit. Mais elle tient à cœur de défendre ceux qu’elle aime, et à conscience que la force régit en bonne partie la société des clans. Dans le reste, elle est dans la norme. Néanmoins malgré tout ses efforts il faut avouer qu'elle manque d'endurance et s'essouffle rapidement. Elle cherchera donc à achever une escarmouche dans un temps record. Pour ça, elle se montrera patiente et donnera des coups rares mais puissants vers la tête afin d’assommer, voir tuer ses adverses.

- Pour finir, a-t-il des signes particuliers ? Sa démarche gracieuse et son port de tête dégage une certaine prestance. Son regard, perçant mais calme, en marque plus d'un. C'est une chatte à l'apparence simple, mais pourtant inoubliable.

HISTOIRE
- Ton perso est-il de sang pur ou de sang mêlé ? Sang impur.

 - Et ses parents, ils venaient d'où ? Ce sont deux solitaires.

- Les liens familiaux de ton perso :
Mère : Gaïa, tuée par Nuée des Colombes.
Père : Ouranos, les a abandonné pour fonder une autre famille dans la ville proche suite au décès d'une bonne partie de la portée.
Un frère et une sœur : Sans nom, mort à une lune d'une maladie.

- Pourquoi porte-t-il ce nom ? La particule "Innocence" vient de l'impression qu'il s'est dégagée d'elle lorsqu'elle fut découverte, chaton, morte de faim et de soif, sur le territoire du Tonnerre. Pour ce qui est de la Promesse, il s'agit d'une demande de sa part.

- Raconte-nous un ou des événement(s) particulier(s) de sa vie :

Il était une fois, une grande famille, dans laquelle naquit une petite au pelage blanc comme la neige et aux yeux bleus d’une pureté absolue. Un ange. Par sa fourrure, elle se démarquait de ses adelphes, qui eux avaient hérités du manteau noir et chocolat de leur père. Cependant, leurs parents les aimaient tous autant.

Son frère tomba malade. Ça débuta par une simple toux, innocente, probablement passagère. Puis des éternuements, adorables d’abord, inquiétants dans leur durée. Enfin des écoulements, des yeux et du museau, accompagné d’une respiration sifflante.

Il fut séparé de ses deux sœurs. Mais il était déjà trop tard. Si les iris de l’ange conservèrent leur clarté hypnotisante, ceux de son adelphe se remplirent d’un liquide visqueux qui bien vite noyèrent ses bronches. Elle rejoignit le nid privilégié de leur frère et s’y éteignit avec lui.

Il était une fois, une fille unique, joyaux de ses parents, diamant de tout instant sous leurs prunelles admiratives. Première-née, seule survivante, dans son malheur, elle avait su gagner le cœur entier de sa mère. Sur ses deux oreilles, son museau, et ses pattes, de délicates touches de chocolats et de jais s’étendaient au fur et à mesure que son duvet laissait place à de la fourrure, comme un rappel à sa fratrie partit trop tôt.

Cette allusion, cette évocation constante aux chatons perdus fut de trop pour son père. Ses visites dans la ville voisine augmentèrent, d’abord expliqué par l’envie de prendre l’air, puis par une douce odeur de vanille qui lui collait au pelage. Plus la fragrance s’accentuait, plus la sienne disparaissait de leur tanière. Un jour, il ne revint pas.

Il était une fois, une famille décousue, une mère et sa fille, miroir et reflet, à l’exception de quelques tâches. L’ange se sentait bien seule, dans leur nid trop grand et leur vie trop vide. Un groupe de félin serait non loin, si à l’aise dans l’eau qu’on leur imaginerait des pattes palmées.

Mais sa génitrice, encore et toujours, refusait de les approcher. Ils sont bien trop dangereux ! qu’elle disait. Alors la petite se contentait de les observer, et de rêver de sa destinée.

Il était une fois, une famille nombreuse, aux trois chatons de feu et de jais. L’ange, fasciné, ouvrait de grands yeux dès que sa parente la lui décrivait. Leur chemin se croisait souvent, le terrain de chasse de Gaïa coïncidant avec l’itinéraire de leurs promenades.

Aux étoiles qui brillaient dans les pupilles de sa fille, la blanche fit une promesse. « À partir de demain, plus jamais tu ne seras seule, Thémis. »

Il était une fois deux mères, une d’ivoire, l’autre d’encre et de flammes. La première en quête de deux chatons supplémentaires, la seconde protégeant les siens. Le sang coula sous leurs griffes, le venin jaillit de leurs mots, hors de portée des oreilles de la petite terrée dans des racines.

Puis un hurlement, un seul, transperça la forêt. L’ange courut, s’envola tels les oiseaux effrayés par le cri, cherchant pour sa part à le rejoindre et non à lui échapper. Au pied d’une falaise, la tête sur un rocher et un sourire aux lèvres, reposait sa mère. Un rayon de soleil se fraya un chemin entre les feuilles pour caresser son corps. Au bout de quelques secondes, il vacilla, puis disparu.

La petite se blottit dans le cou de sa parente, un océan de larmes noyant son cœur sans qu’aucune n’en sorte. Elle inspira son parfum comme pour en emplir à jamais ses poumons. Mais un autre bouquet lui parvint. Celui de l’eau, du sel, et des algues, couplés à un arôme fruité sur lequel elle ne pouvait mettre de nom. Celui d’une chatte. La meurtrière de sa mère.

« Je te vengerai, maman, je te le promets. »

Il était une fois, une petite, seule, au pelage plus terne que la terre sur laquelle elle marchait depuis trop longtemps, et aux yeux plus éteints que la nuit qui la surplombait. Des voix lui parvenaient, des visages, flous, entre les arbres omniprésents. Comme si son corps avait avancé sans relâche que dans ce but, il s’effondra sans crier gare.

Lorsqu’elle rouvrit ses paupières, ce fut au creux d’un nid, une souris à ses côtés et un félin glissant délicatement de l’eau dans sa gueule à l’aide d’un peu de mousse. Ces chats unis sous le nom du tonnerre sourirent à son réveil, et lui offrirent un refuge.

« À partir d’aujourd’hui, tu seras Petite Innocence. »

Il était une fois, une apprentie éprise de vertus au cœur appelant aux représailles. Le nom de l’assassine de sa mère lui était désormais connu, et elle comptait bien lui faire payer son crime. Portée par les ailes de la justice, elle alla, chaque jour, malgré son jeune âge, surveiller la frontière qui la séparait de la meurtrière. Elle patienta, une lune durant, pour le moment opportun.  

Un matin particulièrement beau, plus encore que les précédents, la meurtrière surplombait la falaise qui avait vu la mort de Gaïa. Sans hésiter, dans un sang-froid absolu, l’ange courut et la bouscula dans le vide. Sans une larme ni un sourire, elle l’observa chuter. Deux mères, deux vies, éteintes sur la même pierre.

« Regarde, mère, j’ai tenu ma promesse. Plus jamais la colombe ne prendra son envol. Plus jamais elle n’arrachera un être aimé à quiconque. »

Il était une fois, une chatte au cœur léger, mais à l’esprit troublé. Si elle n’avait aucun doute sur la nécessité de son acte, autant porté par la vengeance que par le danger que représente une meurtrière en liberté, elle n’en avait pas moins peur pour sa sécurité. Si elle savait ses attentions pures, comment la famille de la colombe pourrait-elle les comprendre ?

Un œil dans le clan de l’assassin, voilà ce dont elle avait besoin, afin de s’envoler si elle était repérée. À l’assemblée, un mâle lui paraît propice. Protecteur, respectueux, Éclat de Péridot ne semble pas avoir d’apriori à échanger avec elle, pourtant ancienne solitaire et ennemie. Enveloppée de l’innocent manteau d’une apprentie plongée dans un univers si différent de celui qui l’a vu naître, elle approcha le gris. Les prochaines semaines, elle les passerait à le chercher à la frontière, comme pour Nuée des Colombes, avec cependant un objectif distinct : se faire un ami, un espion involontaire.

Il était une fois, une ange bientôt guerrière, au pelage blanc devenu presque aussi brun que celui de son père. Pleinement intégrée à sa nouvelle existence, elle n’était pas dupe sur son avenir. Les murmures propageaient les rumeurs à une vitesse folle au camp, et la préparation de son examen n’échappait à personne. Un jour, elle se présenta devant son meneur.

« Jadis, j’ai fait une promesse à ma mère. Elle a façonné ma vie, mon âme, mes principes. Bien que j’ai pu l’honorer, elle restera à jamais une part importante de moi-même. Accepterais-tu qu’elle forge aussi mon futur nom ? »

Il était une fois, une gardienne fière de son parcours, souriant à la foule de confrères qui l’encercle.

« À partir de maintenant, tu seras Innocente Promesse. Nos ancêtres rendent hommage à ta détermination, à ta bravoure, et à ton sens de la justice, et nous t’accueillons au sein du Tonnerre en tant que guerrière à part entière. »

L’ange, après un regard vers les cieux, vers sa mère, inclina sa tête face à son clan.

« Vous m’avez recueilli quand je n’avais plus personne. Vous m’avez élevée comme l’une des vôtres. À partir d’aujourd’hui, je dédie ma vie à la protection des plus faibles, tout comme vous l’avez fait avec moi. Sur ce nom, j’en fais le serment. »

EVOLUTION
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