Le prince charmant viendra-t-il me sauver ? Ft- Fan.

Le Prince Charmant viendra-t-il me sauver ? Ft - Nuage de Faon.

" Il était une fois, une princesse (pas vraiment princesse, puisque c'est moi en réalité et que je suis une apprentie du Clan du Vent, mais ça vous n'êtes pas censée le savoir donc chut !), bref je reprends, il était une fois, une princesse, on va l'appeler Libellule Enchantée, qui en avait marre de faire des corvées d'apprentis (oups, une princesse c'est pas censée faire des corvées, nan ? Bon on va dire qu'elle était punie...), donc une princesse malheureuse et orpheline qui avait été punie par sa méchante belle-mère qui était un... renard ! Oui ma méchante belle-mère est un renard, enfin la belle-mère de la princesse, enfin bon, vous avez compris non ? Libellule Enchantée décida de s'enfuir de la grande tour, et de fuir les terres du château, elle avait entendu une rumeur comme quoi, pour devenir une princesse libre, il y avait une sorcière guérisseuse qui réalisait les vœux, mais pour ça, la princesse allait devoir s'aventurer en zone interdite, au delà de ses terres.... DANS UN BATEAU FANTÔME !!!! (Bouh, tu as eu peur hein ?) Bref, la princesse était très courageuse, elle n'avait peur de rien et encore moins des histoires de fantômes que pouvait raconter les anciens du cla..du village.

Alors qu'elle s'enfuyait du cam..château, et décida de commencer sa grande quête à la recherche de la sorcière magique qui réaliserait son plus grand vœux qui est de ne plus jamais faire ses corvées d'apprentis, heuuu, d'être enfermée dans la grande tour."

" - Nuage de la Libellule, où vas-tu comme ça ? " Je me retournes et me retrouve face à un guerrier du Cla...Chateau, il va me déranger pendant ma quête, ça doit être un espion de la méchante belle-mère, méfiez-vous !

"- Heu, mon nom est Libellule Enchantée, et je vais simplement me promener sur les terres du domaine. " Je réponds avec distinction. Puis, suite à une piètre révérence, je m'extirpes de mon ennemi et continues mon chemin, innocemment.

" - Tu n'es plus un chaton Nuage de la Libellule, tu devrais être avec ton mento... Où est-elle passée ?!"

Et voilà ! Ni vu, ni connu, moi la princesse Libellule Enchantée, je maitrises les arts de l'invisibilité, impressionnant n'est-ce pas ? Bref, la princesse, c'est à dire moi, vous l'aurez compris, où alors je l'aies déjà dit ? Se dirige vers les frontières des terres du château, à l'une d'entre elles, se trouve une immense falaise, et à son contrebas, baignant dans la mer salée, se trouve le fameux bateau fantôme où je vais pouvoir affronter la sorcière afin de lui soutirer un vœux.

Les pas de la princesse foulent le sol avec volupté et grâce (et beaucoup de maladresse apparemment vu le nombre de buttes contre lesquelles je trébuche, brrrr), m'enfin bon, la princesse parvient finalement à arriver à la dites, "Falaise", où elle ose jeter un coup d'œil pour repérer le bateau en bas. Wha c'est drôlement haut - elle constate - la princesse va devoir se faufiler avec beaucoup d'agilité sur la crête de la falaise afin de descendre (sans mourir de préférence), c'est le moment où je dois montrer que la princesse est très courageuse et n'a peur de rien et encore moins du vide terrifiant en contrebas de la falaise qui ferait que si je tombe je m'écrase comme une crevette sur les rochers tout en bas, mais non je n'ai pas peu... Enfin la princesse n'a pas peur, alors elle inspire un bon coup et commence à descendre prudemment. Très très prudemment, et très - trop - lentement. Après plusieurs minutes (qui parurent des heures en réalité), le soleil a bien avancé sur sa danse dans le ciel, et la princesse s'autorise à admirer un peu ce spectacle, qu'elle trouve pour le moins, très attrayant.

Finalement, Libellule Enchantée parvient à destination où elle aperçoit le bateau au loin, mais pour l'atteindre, elle doit bondir sur des cailloux qui dépassent de l'eau et mènent jusqu'à celui-ci. La princesse doit encore se montrer courageuse malgré sa peur terrifiante de l'eau mouvementé de l'océan, et elle doit faire vite car des anciens lui ont dit que lorsque le soleil se couche, la marrée monte et cela voudrait dire qu'elle sera coincée sur le bateau jusqu'au petit matin. Alors la princesse bondit sur le premier rocher et la surface rugueuse lui permet de garder l'équilibre et de ne pas tomber à l'eau. Elle continue sa route, jusqu'au bateau, où elle l'observe, émerveillée.

Le bois est vieux et ravagé par le temps et l'eau salée, mais l'énorme épave n'en reste pas moins impressionnante. La princesse escalade hasardeusement la coque du bateau et se hisse à l'intérieur où elle commence à explorer (prudemment bien sûr parce que rappelez vous qu'il y a une sorcière pas loin!). Elle descend des escaliers et se retrouve dans l'étage du bas de l'épave, un bruit assourdissant (qui est en réalité le bruit d'une vague qui se fracasse contre le bateau, mais ça, la princesse ne le sait pas sur le moment) l'a fait sursauter et elle trébuche contre un objet métallique, elle hurle de peur et roule jusqu'au fond de bateau, et soudain, le sol s'écroule sous son poids et elle se retrouve coincée, les pattes arrière dans l'eau, et ses pattes avant sur le plancher, griffes sorties, dans l'espoir de ne pas se faire avaler par les courants qui sévissent sous ce côté de l'épave. Oups, je crois que je suis vraiment en danger cette fois-ci, les courants se font de plus en plus violent et j'ai le sentiment de me faire avaler au fur et à mesure, je dois vite m'extirper d'ici, mais comment, la force seule de mes petits bras de princesse, certes courageuse, mais pas très robuste, ne suffiront pas à me sauver, alors je hurle.

" AU SECOUUUUURS ! "

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Le chemin avait été long. Très long. Trop long, peut-être.. Mais aujourd’hui était un jour bien particulier ! En effet, du haut de ses neufs lunes, Nuage de Sureau avait été convoqué par sa mentor pour qu’ils partent en expédition. Enfin, “expédition”.. plutôt une mission d’espionnage, comme l’Escadron avait l’habitude d’en faire. Et pour cette fois, le jeune apprenti avait le droit de venir ! Il allait pouvoir découvrir plus de paysages, peut-être même croiser d’autres chats ? Ah non, il fallait oublier ce dernier point.. car le but de ce groupe était d'être discret en toute circonstance.

Qu'importe, ça ne l'avait pas rendu moins impatient - bien qu'il n'en montra quasiment rien -. Ils devaient atteindre les terres du Clan du Vent et pour se faire, ils allaient contourner leur territoire en passant par celles libres, proches du Clan de la Rivière. Si, par mégarde, ils venaient à tomber sur quelqu'un, ils n'auraient pas à s'inquiéter. Ces lieux n'appartenaient à personne.
Le trajet n'en resta pas moins fastidieux. Pour un adolescent comme lui, encore en plein entrainement, cela faisait une sacrée trotte en partant du Clan de l'Ombre pour aller jusqu'aux Plaines Chatoyantes et remonter aux Jardin des Pommiers. Cependant, comme il en avait l'habitude, jamais il ne se plaint de la fatigue, se contentant de suivre en silence Ardeur de la Tigresse jusqu'à leur destination.

Celle-ci n'était plus très loin lorsque la chasseresse annonça une pause. Ils avaient dépassés les Plaines Chatoyantes et, de là où les félins se trouvaient, Nuage de Sureau pouvait sentir l'air marin lui chatouiller les narines. Quelques gros oiseaux aux longues ailes blanches planaient ci et là dans le ciel pour se diriger vers l'océan, et c'est à ce moment qu'il se souvint de ce qu'on lui avait raconté dessus.
Une immense étendue d'eau, comme aucun lac ne pouvait égaler, imbuvable et capable d'engloutir des territoires entiers. C'était à la fois terrifiant et fascinant. Une occasion à ne pas manquer pour le jeune matou qu'il était.
Alors, après avoir considéré qu'il s'était suffisamment reposé, il attendit que sa mentor parte chasser pour s'éclipser en direction de la plage. A cette période de l'année, lorsque le paysage se revêtait de multiples couleurs dorées et brunes en prévision de la saison des Feuilles Mortes, son pelage brun se fondait parfaitement dedans.

Telle une ombre furtive et silencieuse, ses pas le menèrent à contourner la falaise pour arriver jusqu'en bord de mer. Quand ses yeux distinguèrent enfin la surface immense et brillante au loin, Sureau s'arrêta un instant pour l'observer de ses pupilles glacées. Un faible éclat d'émerveillement réchauffa son coeur à ce moment. Il voyait pour la première fois un endroit dont il avait entendu parler.
Toutefois, ce spectacle fut coupé par un mouvement, au loin, qu'il perçut finalement. Tiens ? Un autre chat par ici ? Alors que le soleil était déjà entrain de tomber ? Peut-être un membre du Clan de la Rivière.. ? En voyant la petite silhouette se diriger vers quelque chose d'immense et inerte plus loin, ses yeux se plissèrent et il prit la décision d'aller voir ça de plus près. Savoir ce qu'il en retournait.

Lorsque ses pattes brunes rencontrèrent le sol sableux, son museau se fronça. La sensation n'était pas agréable contre ses coussinets. Qu'importe. Il ne fallait pas qu'il perde de vue cette boule de poils plus loin. Est-ce.. Est-ce qu'elle venait de rentrer de cette énorme épave ? Oh par le Clan des Étoiles. Allons bon, pourquoi pas, ce n'était peut-être pas si dangereux que ça..
Après une courte inspiration, Nuage de Sureau s'approcha de même de cette structure en bois moisie pour se hisser avec prudence, suivant le même chemin que l'inconnue précédemment. Cette dernière n'était déjà plus en vue lorsqu'il arriva à l'intérieur. Mais il ne tarda pas à savoir où elle se trouvait de nouveau quand un cri résonna à l'intérieur de cette coque pourrie. Ses yeux s'écarquillèrent à peine sous la surprise et, malgré l'urgence de la situation, l'apprenti se dirigea tout aussi prudemment dans la direction de l'appel de détresse.

Et c'est là qu'il apparu, tel un fantôme, sa silhouette élancée dessinée par la faible lueur pénétrant le bateau abandonné, ses prunelles glacées se plantant sur la source des cris. Une boule de poils s'agrippant désespérément au bois pour ne pas se faire engloutir par un trou où résonnaient l'agitation de l'eau salée. La voilà.
Il ne devait pas se précipiter.. Sinon Sureau risquait de finir dans le même pétrin. Le bois était complètement moisi, mais il avait l'avantage d'être plutôt léger et avança avec précaution jusqu'à cette pauvre âme en détresse, le plancher grinçant à peine sur son passage. Puis, ni une ni deux, ses crocs se plantèrent dans la nuque de celle-ci pour la soulever du mieux qu'il put et la ramener sur du bois plus solide.

« Suis mes pas. Et fais gaffe. » Lâcha-t-il ensuite, sans attendre un mot de la jeune chatte, pour faire volte-face et remonter sur ses pas. Et ce, sans jamais perdre de sa prudence et de sa furtivité.

« halloween »

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