Tu restes sage pendant que je parle au monsieur d'accord ?

                          

Le silence était pesant dans la pouponnière ombreuse. La chaleur était intense, et l'odeur insoutenable. Quelqes petits dormaient là, en boule, au chaud. Il faisait pourtant froid dehors, mais tous les habitants de la petite tanière s'étaient collé, les un contre les autres. Cette solidarité surprenais Petit Tumulte, qui lui aurait plutôt gardé sa chaleur puor lui, dans un coin de la pouponnière. Mais il se tait. Il n'a plus rien à dire. Alros, ses paupières retombent lentement sur ses yeux verts, et il se blottit contre sa mère, espérant recevoir quelques léchouilles. Il frissone de bonheur quand il sent le contact rugeux de la langue d'Odyssée de Glace sur son pelage. Il poussa un long soupir de soulagement, puis tourna sa tête vers sa génitrice. Celle ci lui offrit un magnifique sourir et lui ordonna gentiment de dormir. Le chaton perdit alors toute sa bonne humeur et grogna dans sa barbe. Dormir.... Cela faisait quelques jours déjà qu'il n'y arrivait plus, ou plutôt, qu'il ne voulait plus. Il aimait se reposer et ne rien faire bien sur, mais il était  à une periode de sa vie où l'on a envie de découvrir le monde, de partir et de quitter enfin ses parents pour aller se promener dans la forêt. Le chaton n'osait pas le dire, mais il attendait avec impatience sa nomination d'aprenti. Il en avait assez de devoir se taire et forcément obéir à tout, et surtout, il en avait assez de trainer avec ses imbéciles de congénères. Il voulait enfin franchir le pas qui l'emmènerait vers la cour des grands, et qui lui donnerait la possibilitée de faire ce qu'il désirait de faire. 

Soudain, alors qu'Odyssée de Glace, fatiguée, avait sombré dans le sommeil, Petit Tumulte sentit l'odeur familière de sa grand-mère. Il frémit de joie en voyant sa sihlouette. Douceur du Soir était une femelle avec qui il s'entendait particulièrement bien. Leur relation était fusionelle, et chaque chats qui regardait les deux marcher ou parler ensemble était asaillit par un élan de compassion. Petit Tumulte, de son coté, adorait sa grand-mère. Il aimait plus que tout son indulgence et sa manière d'être, son esprit rieur et drôle. C'était une des seules personnes qui lui laissait un peut de liberté, en plus de son père. Chaque fois qu'il la voyait, il savait que tous les deux partiraient ballade. Douceur du Soir arrivaait toujours quand le petit avait besoin d'elle, et elle svait le tirer des situations les plus ennuyantes ou gênantes. Du côté de Douceur du Soir, c'était presque exactement la même chose. Elle avait trois petits enfants, mais les deux premiers étaient devennus grands maintenant, alors que Petit Tumulte avait encore besoin d'elle. Elle connaissait l'amour que portait sa belle fille à l'égard dde son fils, et elle la trouvait parfois trop protectrice. Elle savait mieux que tous qu'un chatons avait besoin de liberté et là, elle voyait bien que le petit étouffait. Alors elle faisait de son mieux pour le retirer quelques fois à sa mère, et lui donner un peut l'air dont il avait tant besoin. Elle s'avança en prenant bien soin de ne pas faire de bruit, et pris Petit Tumulte par la peau du cou. Quand ils furent arrivé au centre du clan, elle déclara : 

Petit Tumulte fit un oui silencieux à sa grand-mère ui hocha la tête et se dirigea vers la sortie du camp, suivit de son petit fils ivre de joie. Elle murmura quelques mots au gardes qui la regarda d'un air méfiant mais la laissa tout de même sortir de l'enceinte du camp. Douceur du Soir était souvent considérée comme l'ancienne irresponsable qui ne fait attention à rien et qui pourrait omber dans le moindre piège, et la voir sortir avec un chaton inquiétait bon nombre de chats du clan. Mais elle était ancienne et on lui devait le respect. Alros, tout le monde la laissait sortir avec qui elle voulait, bien qu'au fond d'eux, ils étaient très inquiet. Odyssée de Glace n'avait jamais approuvé que son fils partent seul avec sa grand-mère, et c'était donc pour cela que les deux amis devaient se cacher quand ils sortaient. L'air frais de la matinée surpris le petit chaton, habitué à la chaleur de son antre. Il s'arrêta quelques instants pour humer l'odeur exterieur, puis retourna en courant vers Douceur du Soir. Le vent lui fouettait le visage, il voyait devant lui s'étendre des milliers de choses qu'il ne connaissait pas ; des arbres plus grands, des feuilles plus petites, des fleurs de toute les couleurs.... Soudain, Douceur du Soir s'arrêta. Une odeur différente lui chatouilla les narines. Sa grand-mère lui expliqua que c'était celle du clan de la Rivière, un ennemi de l'Ombre. Ils restèrent longtemps comme cela quand, soudainement, Douceur du Soir courut vers la frontière. Petit Tumulte distingua alors un autre chat en sa compagnie.Il sauta de joie. Connaissant le caractère lunaire de sa grand-mère, il savait que la voir parler avec quelqu'un lui donnerait encore plus de liberté. Sur la pointe des pieds, il se glissa près d'un buisson. 

Il s'assit en boule, dans une position qui ressemblait fort à celle d'un poulet. Il se sentait bien en ces lieux, bien que l'odeur pestentielle soit insoutenable. Il entendait au loin comme un murmure, comme de l'eau qui coulerait sur quelques cailloux au  sommet pointus. Il admirait cet endroit, et ses yeux particulièrement ronds regardaient avec magie les arbres et les rochers qui l'entouraient. Sa respirtion se fit plus lente, et la peur d'être découvert par sa grand-mère s'éffaça peut à peut... Il entendait ses paroles, au loin, et plus le temps passait, plus il avait l'impréssion qu'elle oubliait de plus en plus la présence de son petit fils. Il sentit alors une odeur encore plus différente et sursauta. Il se lev d'un bod, et, appeuré, déclara :