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 Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero

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MessageSujet: Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero   Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero 3horlo10Mer 10 Jan 2018 - 19:31

   
CŒUR DE GENÊT« Carpe diem quam minimum credula postero »

    
INFOS GÉNÉRALES
    Noms : Boule de Genêt // Nuage de Genêt // Coeur de Genêt
    Surnom (facultatif) : "Le premier qui me donnera un surnom, je lui ferai bouffer ses moustaches" (Ouai, il est aimable comme perso :o )
    Âge : 15 Lunes
    Clan : Clan du Vent que j'aime à la folie  Valchoubidou
    Rang : Guerrier
    

    
CARACTÈRE
    - Comment tu décrirais le caractère de ton perso ? N'oublie pas ses qualités et ses défauts : Egocentrique, fataliste et focalisé sur ses malheurs, Coeur de Genêt n'en reste pas moins un chat loyal qui donnerait sa vie pour protéger son Clan. Cependant son caractère déjà aigri pour son jeune âge ainsi que son tempérament quelque peu ombrageux en fait un chat qui n'a pas ou peu d'amis, et peu de ses camarades se donnent la peine d'essayer de se rapprocher de lui. Réservé, il est rongé par amertume et colère, et n'a foi en rien. Pourtant cette façade de personnage peu agréable cache en réalité une profonde douleur psychologique, et une fragilité qu'il dissimule sous cette épaisse carapace. Si vous parvenez à creuser un tant soit peu, alors peut être découvrirez vous la lumière qui habite tout être vivant dans les tréfonds de son âme blessée, ainsi que le chaton apeuré qui n'a jamais réellement grandi...
    - Quels sont ses projets ? Coeur de Genêt n'a d'autre ambition que de servir son Clan par la voie du guerrier, cependant incapable au plus profond de lui même de se résigner à sa condition de faiblesse.
    - Et au contraire, sa plus grande peur ? On ne sait pas très bien, mais probablement de mourir sans avoir eu le temps de vivre réellement, ce qui semble pourtant parti pour être le cas
    - A-t-il un point de vue sur les rivalités claniques ? Il a très peu de tolérance envers les Clans rivaux, ayant tendance à vouloir résoudre les conflits inter-claniques à coup de griffes et de crocs, avant de parlementer. Plutôt belliqueux donc :) Mais rien n'est figé, n'est-ce pas ?
    - Quel est son point de vue sur le Clan des Étoiles ? Coeur de Genêt ne croit pas au Clan des Etoiles, pas plus qu'aux redoutables Etoiles Noires, qu'il aborde simplement comme des histoires pour chatons crédules, et prétextes aux Clans pour se défaire d'un maximum de responsabilité. Pour lui croyance rime avec aveuglement et naïveté.
    - Et sinon, quelle réputation a-t-il : au sein du clan, dans l’ensemble de la forêt ? (est-il apprécié, admiré, craint, détesté, méprisé, et pourquoi ? bien sûr ce n’est qu’un jugement général, chaque personnage rencontré dans un rp pourra se faire sa propre idée de votre personnage, il ne s’agit là que d’une idée directrice) Comme dit plus haut, il a peu voire pas d'amis du tout, et est réputé pour ses répliques qui peuvent être cinglantes et blessantes. Peu apprécié par les autres Clans, ainsi que par ses camarades, il n'impressionne cependant personne, de par sa faible constitution.
    


    
PHYSIQUE
    - Ton personnage, il a quel type de pelage ? Gris tigré et terne, il ne fait pas rêver physiquement parlant. Il est banal et n'attire pas l’œil
    - Et il a de beaux yeux ? Ses yeux sont verts, et l'éclat de vie qui se trouve habituellement dans les yeux des jeunes guerriers y est absent. Seule la morosité s'y reflète en quasi-permanence. Un jour, l'étincelle de la vie reviendra peut être, et alors son regard s'en trouvera radicalement changé.
    - Il est plutôt grand, de taille moyenne, ou petit pour son âge ? Petit, il se fond bien dans la masse et dans les ombres. 
    - Et au niveau de sa corpulence ? Sa silhouette frêle, chétive et fragile n'impressionne personne, à son grand dam
    - Quant à ses habilités, il est plus ou moins bon en quoi ? Pour un chat du Clan du Vent, il n'a aucune endurance et se fatigue rapidement, tant au combat qu'à la chasse. Cependant il est capable de pointes de vitesse relativement impressionnantes mais très courtes, pouvant s'avérer utiles lors d'une chasse au lapin. Son physique maigrichon lui permet également de se glisser dans les tunnels creusés par les lapins qui se trouve sur la lande, permettant d'y dénicher de précieuses proies. 
Lors d'un combat, il sait qu'il ne peut se reposer sur sa force, aussi utilise-t-il sa rapidité pour tenter de vaincre son adversaire. Les attaques éclairs et brèves sont son seul point fort, et si il ne parvient pas à terminer le combat rapidement, il se trouvera très vite en mauvaise posture, à moins d'une aide extérieure... Sa plus grande aptitude reste sa capacité à se fondre dans le décor et à passer inaperçu de par son insignifiance 
    - Pour finir, a-t-il des signes particuliers ? Non, aucun, plus banal tu meurs O:)
    


    
HISTOIRE
    - Ton perso est-il de sang pur ou de sang mêlé ? Sang pur bien sûr !
     - Et ses parents, ils venaient d'où ? Clan du Vent un jour, Clan du Vent toujours :)
    - Les liens familiaux de ton perso : (a-t-il des frères ou des sœurs, sont-ils encore en vie ?) A venir, j'ai posté une demande :)
   - Pourquoi porte-t-il ce nom ? Parce que d'après Wikipédia, le genêt fait partie de la flore d'une lande O:) Et que le territoire du Clan du Vent s'avère être une lande :') (On notera mon inspiration débordante)
    - Raconte-nous un ou des événement(s) particulier(s) de sa vie (naissance, baptême, cérémonie, ...) : 
« Jusqu'au jour où il deviendra un guerrier, cet apprenti sera connu sous le nom de Nuage de Genêt ! »
La voix de Plume de Sang résonna dans l'air froid et sec de cette fin d'hiver. Je tremblai en levant les yeux vers la Maîtresse de la Parole. Elle me dominait de toute sa hauteur, me considérant d'un air impassible. Je déglutis péniblement alors qu'elle reprenait la parole, sentant la brûlure des regards de mes camarades de Clan dans mon dos.
« Forêt des Murmures ! Je sais que je peux te confier la formation de ce jeune apprenti en toute confiance. Entraîne Nuage de Genêt comme tu as entraîné tous tes anciens apprentis et il deviendra un guerrier d'une valeur inestimable pour notre noble Clan. »
Forêt des Murmures ! Je regardai avec horreur mon nouveau mentor s'approcher de moi. La réputation de la guerrière vétéran n'était plus à refaire, et son fort caractère me terrifiait. Mes membres refusèrent de se mouvoir pour aller la saluer, comme l'aurait fait tout bon apprenti. Nos yeux se rencontrèrent, mais je ne sus déchiffrer l'expression des pupilles noires qui me scrutaient. Forêt des Murmures ferma la distance qui nous séparait en trois foulées souples. Elle apposa son nez sur le bout de mon museau.
« Ressaisis-toi petit, grogna-t-elle entre ses dents. Ce n'est pas aujourd'hui que je te dévorerai. »
Je clignai des yeux plusieurs fois, une vague de honte parcourant mon corps frêle. Les membres de mon Clan m'acclamaient par mon nouveau nom, mais c'est à peine si leurs voix parvenaient à travers le bourdonnement de mes oreilles. Je cherchai ma mère du regard, et la trouvai dans l'assemblée de chat. Elle m'adressa un bref signe de tête encourageant, puis se détourna pour disparaître dans la tanière des guerriers. Ma gorge se serra, et je dus me faire violence pour ne pas courir la rejoindre et me blottir contre la douce fourrure de son ventre. Ces temps étaient révolus. Pour toujours. Forêt des Murmures m'attendait à l'entrée du camp pour m'emmener visiter le territoire. Son expression n'avait rien d'engageant. Mon cœur tomba en miettes dans ma poitrine alors que je me levai pour rejoindre mon mentor.

« Fais un effort bon sang, me sermonna Forêt des Murmures. Pour la troisième fois, qu'est-ce que tu sens ? »
Je fermai les yeux, déterminé à lui prouver que je n'étais pas un bon à rien, comme elle semblait le penser. La gueule entrouverte, j'inspirai profondément, laissant les odeurs baigner mon palais. L'air froid et humide vint mettre le feu à mes poumons déjà endoloris et mon corps fut secoué par une violente quinte de toux avant que je n'ai pu identifier la moindre odeur. Je tentai de reprendre le contrôle en entendant le soupir exaspéré de mon mentor.
« De la bruyère, miaulai-je piteusement.
- Mais encore ?
- Je..Je ne s-sais pas, balbutiai-je en baissant les yeux. R-rien d-d'autre. »
Un reniflement de mépris parvint à mes oreilles, et je tournai la tête en direction du deuxième apprenti qui faisait partie de la patrouille. Il me considérait avec hauteur, une lueur moqueuse au fond des yeux. Je détournai le regard, incapable d'affronter son dédain, et me plongeai dans la contemplation de mes pattes, soudain devenues absolument fascinantes. J'attendis la réprimande de Forêt des Murmures, mais rien ne vint.
« On continue, miaula le guerrier qui menait la patrouille. Inutile de s'attarder ici. »
Je relevai la tête et emboîtai le pas à mes camarades. Forêt des Murmures ne m'adressa pas un seul regard, ne prenant pas même la peine de vérifier si je suivais. La fine pluie qui tombait sans relâche depuis plusieurs jours s'infiltrait à travers mon pelage peu épais, me faisant grelotter de froid. Mon baptême d'apprenti avait eu lieu deux lunes auparavant, et l'hiver s'éternisait. Les rumeurs concernant les Étoiles Noires allaient bon train. La plupart de mes camarades s'accordaient sur le fait qu'elles étaient responsables de la météo qui nous rendait la vie si difficile.
Je fronçai mon nez avec dédain en songeant à la crédulité de mes camarades. Comme si de stupides ancêtres maléfiques pouvaient avoir une quelconque influence sur les forces de la Nature, infiniment plus puissantes. Il était aisé de se cacher derrière des croyances absurdes pour affronter les réalités de la vie. Des histoires pour chatons, des fadaises, voilà ce qu'étaient les Étoiles Noires. Tout comme le Clan des Étoiles.
Absorbé dans mes pensées, je ne remarquai pas que la patrouille avait fait halte, et je m'emboutis sans grâce aucune dans mon mentor, avant de reculer prestement sous son regard furieux et ses crocs découverts.
« Fais attention, siffla-t-elle, la queue battante.
- Pardon ! » couinai-je.
Forêt des Murmures me considéra pendant ce qui sembla durer une éternité. Alors que je me persuadais que j'allai me dissoudre d'un instant à l'autre sous son regard de braise, elle détourna son attention, tout en m'indiquant silencieusement du bout de la queue l'espace découvert qui nous faisait face. Un lapin au pelage détrempé par la pluie et à la maigreur affligeante était occupé à grignoter ce qu'il pouvait trouver, ignorant le danger qui planait sur lui.
Déjà la patrouille se dispersait silencieusement dans les fourrés environnants pour capturer la précieuse proie. Je me tapis instinctivement, tous les sens en alerte, embusqué sous un bouquet de bruyère flétrie par le froid. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine lorsqu'un cri déchira le silence et que Forêt des Murmures sortait de sa cachette jouxtant la mienne pour se ruer sur le petit lagomorphe. Le lapin releva brusquement la tête, brièvement paralysé par la peur. Puis il détala à toute allure dans la direction opposée, droit vers les autres membres de la patrouille. Prenant conscience du piège qui lui avait été tendu en voyant les deux félins bondir vers lui, il fit demi-tour en dérapant sur la terre détrempée, repartant à toute allure...vers moi.
Les muscles tendus à se rompre j'observai son approche et amorçai ma détente pour lui sauter dessus et l'achever. Mes griffes effleurèrent la fourrure de ma proie qui m'échappa, bondissant follement à travers la lande. Sans plus réfléchir, gonflé à bloc par l'adrénaline, je me lançai à sa poursuite, le regard fixé sur sa queue blanche. Je me rapprochai, refermant peu à peu la distance qui nous séparait. J'allai l'avoir, ça ne faisait plus aucun doute. Je sentais à peine le sol sous mes pattes, alors que je filai comme le vent, le crachin fouettant mon visage et rendant ma vision floue par moment. L'exaltation de la course parcourait mon corps entier, et pour la première fois de ma vie, je me sentis fort, puissant.
Alors que seule une longueur de queue me séparait de ma proie, ma respiration se prit dans ma gorge, et mes poumons se mirent à me brûler violemment. Je tentai d'ignorer la douleur qui prenait en étau mes bronches et réprimai tant bien que mal la quinte de toux qui menaçait de s'emparer de mon corps. Cependant, incapable de lutter longtemps contre le mal qui s'était brusquement saisi de moi, je ralentis ma course jusqu'à marquer une halte. Je cherchai en vain à reprendre ma respiration, la panique étreignant davantage encore ma poitrine. Je m'effondrai, pantelant, inspirant et expirant le peu d'air que je pouvais sous forme de râles douloureux. J'entendis à peine le reste de la patrouille me dépasser, toujours à la poursuite du lapin. Je ne sentis pas non plus la fourrure de mon mentor pressée contre la mienne, ni l'odeur de sa peur. Les ténèbres m'aspirèrent impitoyablement.

Une langue râpeuse passée sur mon front me tira du néant dans lequel j'avais été plongé. Je clignai plusieurs fois des yeux et constatai que je me trouvai dans la tanière de la guérisseuse, Plume de Lune. Ne comprenant tout d'abord pas ce que je faisais là, les événements me revinrent en mémoire, alors que le doux parfum de ma mère m'enveloppait peu à peu. Elle se tenait à mes côtés, une lueur inquiète au fond des yeux. Lorsque nos regards se rencontrèrent, elle émit un ronronnement rassurant, puis elle me passa un coup de langue affectueux sur la joue.
« Tu nous as fait une belle frayeur Nuage de Genêt, miaula-t-elle avec douceur. Mais Plume de Lune s'est bien occupée de toi. »
Trop faible pour lui répondre, j'enfouis mon visage dans la douce fourrure de son épaule. Son ronronnement rassurant parvenait jusqu'à mes oreilles, me berçant et me renvoyant au temps de la pouponnière. Mon cœur se serra. Elle me manquait atrocement, alors même qu'elle se trouvait tout contre moi. Que n'aurai-je pas donné pour rester éternellement le chaton heureux et insouciant que j'avais été.
Bien trop tôt elle se recula, me passant un ultime coup de langue sur le front. Plume de Lune venait d'entrer dans la tanière. Elle se dirigea vers nous, un bouquet d'herbes dans la gueule. Elle en déposa quelques tiges devant moi, tout en me regardant avec douceur.
« Je suis heureuse de voir que tu es revenu à toi, miaula-t-elle avec chaleur. Je t'ai ramené du tussilage. Mange cette ration, ça aidera à libérer tes voies respiratoires. »
Je considérai d'un œil suspicieux le remède de la guérisseuse, mais finis par obtempérer, exagérant volontairement mes grimaces de dégoût.
« Beuh, protestai-je. C'est répugnant. »
Plume de Lune émit un ronron amusé mais ne répondit rien. Elle ramassa son petit paquet d'herbe pour aller le ranger avec le reste de sa pharmacopée.
« Je dois rejoindre la patrouille du soir, murmura ma mère. Je repasserai te voir en rentrant. »
J'acquiesçai lentement sans rien dire, regardant le bout de sa queue disparaître par l'entrée de la tanière. Je sentis Plume de Lune venir s'asseoir à mes côtés, et quand je levai la tête vers elle, mon regard plongea dans ses iris d'un noir profond, où je pus déceler de l'inquiétude.
« J'irai droit au but Nuage de Genêt, miaula-t-elle avec gentillesse. Tes troubles respiratoires ne sont pas dus à une maladie que je peux soigner. Je suis désolée... »
Le silence qui suivit ses paroles sembla s'étirer indéfiniment, alors que le sang dans mes veines se figeait. Une vague glacée m'envahit petit à petit, se frayant un chemin jusqu'à mon cœur. L'effroi qui venait de me traverser me laissa un long moment sans voix. Ma gorge se serra douloureusement alors que je retrouvai l'usage de la parole.
« Je vais mourir ? piaulai-je, essayant de ne pas céder à la panique.
- Non Nuage de Genêt, pas dans l'immédiat. »
Alors qu'est-ce que cela signifiait ? Je lui adressai un regard perdu. Plume de Lune fit courir le bout de sa queue le long de mon flanc, dans un geste qui se voulait rassurant. Je la repoussai presque brutalement, refusant son réconfort et furieux devant l'expression de pitié peinée qui venait de prendre forme sur son doux visage.
« Qu'est-ce que ça implique alors ? laissai-je échapper entre mes dents serrées par la colère face à l'injustice de ma situation.
- Tu as toujours su que quelque chose n'allait pas, répondit doucement Plume de Lune tout en éludant ma question. N'aie crainte, je suis certaine que le Clan des Étoiles veille sur toi, et que tu trouveras ta voie.
- Je me fiche de ton stupide Clan des Étoiles, lui crachai-je au visage. Ce ne sont que des foutaises ! Ma voie est celle du guerrier ! »
Les yeux vert-ambré de la guérisseuse s'élargir avec choc. Elle entrouvrit la gueule mais aucun son n'en sortit, et j'en ressentis une sombre satisfaction. Je lui tournai résolument le dos, me roulant en boule dans ma litière, le museau enfoui sous une de mes pattes. La peine que je ressentais alors n'avait plus rien de physique. Ce soir là pas même ma mère ne parvint à me consoler. Je ne pouvais que contempler avec impuissance les griffes de mon destin se refermer impitoyablement sur moi.

Mon corps heurta avec violence le sol gelé, ce qui envoya une décharge de douleur pure jusque dans mes poumons. Je me débattis plus faiblement qu'un ver sous l'emprise de mon assaillant, sachant que je ne faisais pas le poids. Je finis par relâcher l'intégralité de mes muscles avec résignation, afin de signifier à mon adversaire que je me soumettais. L'apprenti qui m'avait battu à plates coutures me relâcha et se recula de quelques pas, en tournant un regard triomphant vers nos deux mentors qui supervisaient l'entraînement.
Forêt des Murmures hochait la tête d'un air désabusé, tandis que son homologue gratifiait d'un signe de tête approbateur son propre apprenti. Deux lunes supplémentaires s'étaient écoulées depuis le jour où j'avais dû affronter la dure vérité sur ma condition physique. Malgré les contre-indications de Plume de Lune, j'avais repris mon entraînement, déterminé à devenir guerrier coûte que coûte. Face à mon entêtement, la guérisseuse avait cédé, et je devais me rendre chaque jour dans sa tanière afin de prendre une dose quotidienne de tussilage pour soulager mes poumons et me permettre les efforts physiques.
Malheureusement cela ne suffisait pas, et l'apprenti qui venait d'avoir le dessus sur moi était de presque deux lunes mon cadet. Je lui lançai un regard où se mêlèrent envie, jalousie et colère, sachant pertinemment qu'il n'était pas responsable de ma faible constitution, mais peu m'importait. Je lui en voulais d'être bien portant, je le détestais car il était fort, plus fort que moi, comme presque tous les membres de mon Clan. J'aurai aimé pouvoir lui ôter du visage l'air suffisant qu'il arborait à coups de griffe et de crocs, mais je ne fis rien, et restai recroquevillé au sol à reprendre mon souffle.
« Ca suffit pour aujourd'hui, miaula finalement Forêt des Murmures. La nuit ne tardera pas à tomber et nous avons juste assez de temps pour chasser avant de rentrer. »
Le deuxième mentor hocha la tête en signe d'assentiment, avant de mener son apprenti plus loin sur la lande, me laissant ainsi seul face à la guerrière vétéran. Elle était vieille, et plus d'un chat de son âge aurait rejoint la tanière des anciens depuis plusieurs lunes. Mais pas elle. Elle recelait encore de force, bien plus que je n'en aurai jamais. Je réalisai que j'étais plus proche des anciens qu'elle ne l'était, physiquement parlant, et cette vérité me heurta si durement et si impitoyablement que je vacillai sur mes pattes.
« Quand tu auras fini de te remettre on pourra peut-être bouger de là et commencer à chasser. »
Le ton de sa voix était froid, son regard glacial. Une nouvelle vague d'humiliation descendit le long de mon échine. Je me redressai avec détermination, refusant de laisser paraître mon émoi. Voyant que j'étais prêt, elle fit volte-face et m'entraîna à sa suite, en empruntant un chemin tortueux à travers la bruyère. Arrivés à un embranchement, elle me fit un signe vers le chemin de droite, alors qu'elle optait pour celui de gauche.
Je continuai donc seul mon cheminement à travers la lande, à l'affût du moindre signe de vie. Pour la première fois depuis de longues lunes je respirai librement, sans le poids des regards emplis de jugement ou de pitié de mes camarades sur ma nuque. Je profitai de ce moment de répit pour inspirer à pleins poumons l'air froid et sec de l'hiver qui aurait dû s'achever voilà plus de trois lunes. A ma grande joie, le feu qui s'allumait si souvent le long de mes voies respiratoires ne donna pas signe de vie. Le fumet d'un lapin vint bientôt chatouiller mes narines et exciter mes papilles.
Je pointai les oreilles dans la direction d'où provenait l'alléchante odeur et entrepris d'avancer à pas feutrés. Il était là, sous un fourré d'ajoncs, la couleur de sa fourrure garenne difficilement discernable pour un œil non averti. Je scrutai les alentours, à la recherche d'un éventuel terrier, mais ne vis rien. Je m'approchai de ma proie aussi silencieusement que possible. Le petit mammifère ne décela ma présence qu'au dernier moment. Il détala sans demander son reste. Laissant échapper un juron, je me lançai à sa poursuite, en espérant que la course serait de courte durée, sans quoi il m'échapperait et je rentrerais les pattes vides, comme si souvent.
Dans sa fuite, ma proie m'emmena le long d'un chemin sinueux à travers ajoncs, genêts et bruyère, qui ne tarda pas à déboucher sur un petit espace dégagé. Alors que ce stupide lapin traversait la petite clairière dans un grand bruit de cavalcade, le cri alarmé d'un oiseau retentit juste devant moi et je vis une grive prendre précipitamment son envol et s'enfuir à tire d'aile dans le ciel. Exactement au même moment un hurlement de rage résonna dans mes oreilles et mon mentor bondit hors du couvert végétal afin de tenter de rattraper l'oiseau en plein vol. Forêt des Murmures échoua, retombant lestement sur ses quatre pattes, et se retournant vers moi, furibonde.
Je fis alors ce que je n'avais jusque là jamais osé : je l'ignorai. Royalement. Superbement.Et je m'élançai à la suite de mon lapin, qui venait de disparaître sous un autre buisson d'ajoncs. Je marquai une halte devant l'entrée noire du terrier. Mes bronches commençaient à me titiller et une vague de frustration me submergea. Stupide lapin, stupide grive, stupide mentor, stupides poumons, stupide... J'enfonçai profondément mes griffes dans la terre meuble de l'entrée du terrier, tout en lançant un coup d’œil par dessus mon épaule. Forêt des Murmures, écumante de rage, me dévisageait d'un air assassin. C'était ce qu'il fallait pour me convaincre. Je plongeai dans l'étroit tunnel à la suite de ma proie.
« Nuage de Genêt ! »
Le cri de mon mentor me parvint à peine alors que je m'enfonçai sous terre, tout en suivant l'odeur du lapin. Bientôt le tumulte extérieur ne fut plus qu'un vague souvenir. A mesure que je progressai dans l'étroit tunnel, l'air ambiant devint de plus en plus lourd. Une sensation de calme s'empara de moi petit à petit. J'étais à nouveau seul, là où, j'en étais absolument certain, personne ne se risquerait à venir me chercher. Je marquai une halte alors que le bruit précipité de petites pattes griffues contre la terre provenait de devant moi. Le lapin. Il savait que j'étais là et continuait de fuir . Je le suivis à l'aveuglette, ne me reposant que sur mon ouïe, mes moustaches et mon flair pour me guider dans les ténèbres du tunnel.
Je parvins bientôt à un endroit où la galerie se divisait en deux. La piste du lapin devenait de plus en plus faible. Un doute me saisit alors que je m'arrêtai au niveau de l'embranchement, soudain indécis. Les histoires des anciens me revinrent en mémoire. A en croire les dires des doyens du Clan du Vent, jadis, des générations et des générations en arrière, le Clan du Vent était composé de deux types de guerriers : ceux qui chassaient sur la lande, aimant sentir le vent dans leur fourrure et leurs moustaches, et les autres. Les tunneliers, qui étaient spécialisés dans la chasse sous terre et qui aimaient les ténèbres et le silence. Toujours selon les anciens, cette pratique avait été abandonnée par le Clan du Vent car trop de tunneliers avaient péri dans les galeries réputées instables. Enterrés vivants, ou bien à jamais perdus dans les souterrains.
Un frisson courut le long de mon épine dorsale. Je fis précipitamment demi-tour, soudain avide d'air frais, ayant la sensation d'étouffer dans les entrailles de la terre. Je remontai à toute allure la longue galerie que j'avais empruntée. Mais quelque chose clochait. Je le sentais au plus profond de moi, sans pouvoir en saisir l'origine. Alors que mon chemin rencontrait un mur de terre, je compris ce qui m'avait perturbé et la panique commença à faire son apparition dans ma poitrine, enserrant doucement mais sûrement ma cage thoracique. L'air frais de la lande ne me parvenait pas. J'étais pris au piège. Le terrier avait dû s'effondrer peu après mon entrée.
Je reculai de quelques pas, horrifié. Déjà ma respiration se faisait plus courte, plus saccadée. Je fermai les yeux. Pas maintenant. Je ne pouvais pas me permettre de perdre le contrôle avant d'avoir réussi à me sortir de là. Je refusais de mourir aujourd'hui. Je m'efforçai de calmer les palpitements de mon cœur affolé et entrepris de respirer plus calmement. A mon grand étonnement, je parvins à faire reculer mon angoisse et ma respiration, malgré l'atmosphère quelque peu oppressante, se fit plus aisée.
J'étais enfin capable d'analyser froidement la situation. Deux solutions s'offraient à moi : creuser pour tenter de ressortir par là où j'étais entré, ou repartir en sens inverse afin de trouver une sortie. Si les légendes disaient vrai, les galeries qui couraient sous la lande formaient un réseau comportant plusieurs entrées. Mais je refusai catégoriquement de me fier aux légendes racontant les aventures de guerriers depuis longtemps oubliés et qui pouvaient tout aussi bien n'avoir jamais existé. Sans cogiter davantage, je me mis à creuser à l'aider de mes pattes avant.
Je m'en sortirai. Je devais m'en sortir. Cependant, à mesure que je déblayais le passage mes forces s'amenuisaient à une allure alarmante. Je refusai d'écouter les protestations des muscles de mes membres endoloris, et m'acharnai, me retournant plus d'une griffe, et bien que la terre fut meuble, je pouvais sentir mes coussinets devenir de plus en plus douloureux. Bientôt je sentis un liquide chaud s'en échapper, et je grimaçai quand je sentis l'odeur métallique du sang venir titiller mes narines.
L'acharnement et l'obstination laissèrent peu à peu place à un désespoir croissant. J'étais prisonnier, et le mur de terre qui obstruait la galerie semblait ne jamais vouloir finir. Je laissai échapper un cri de rage et de peur mêlées, et dans un dernier sursaut d'énergie, creusai frénétiquement, carbonisant mes dernières forces. Au même moment la panique resurgit, manquant me faire suffoquer alors que mes poumons et mes bronches s'embrasaient. Mon corps fut violemment secoué par une quinte de toux qui m'écorcha tout entier. Je m'écroulai, à bout de force, laissant déferler en moi la vague de désespoir, parcouru de frissons interminables. Je laissai échapper un gémissement pitoyable.
Je fermai les yeux, et le doux visage de ma mère flotta dans mon esprit. Son expression était rassurante, et je pouvais presque m'imaginer les paroles de réconfort qu'elle m'aurait adressées si elle s'était trouvée à mes côtés à cet instant précis, m'enjoignant de ne pas renoncer. Je ne sais pas combien de temps je restai étendu au sol, à essayer de reprendre mon souffle, à demi-inconscient. Quand j'ouvris de nouveau les yeux, il me sembla que le froid s'était infiltré par tous les pores de ma peau jusqu'à la moelle de mes os. Mais la seule chose qui m'importait, c'est que je respirais à nouveau normalement.
Je me remis péniblement debout, les membres ankylosés à la fois par le froid et par l'effort que je venais de fournir. Je recommençai à creuser faiblement, avançant terriblement lentement. Soudain je reçu une pluie de terre fine sur le sommet du crâne. Mes yeux s'écarquillèrent et un sursaut d'énergie me traversa. Je reculai en titubant, juste à temps pour entendre le plafond de la galerie s'effondrer, à l'endroit exact où je me trouvais un instant auparavant. Je pouvais sentir au plus profond de mon être que cet effondrement n'était que le prélude de ce qui allait suivre. Je fis demi-tour plongeant sans hésitation dans les ténèbres aussi rapidement que je le pus. Un grondement étouffé me parvint alors que la terre cédait et s'écroulait le long de la galerie. Une vague de terreur me fournit l'énergie nécessaire pour me ruer en avant dans une course effrénée. Je pouvais sentir la galerie se refermer à tout jamais derrière moi. Je parvins bientôt à l'embranchement que j'avais rencontré dans ce qui me semblait être une autre vie.
Je m'engouffrai dans un des deux tunnels, au hasard, sans réfléchir. Je continuai de fuir jusqu'à ce que tout redevienne silencieux autour de moi. J'avais rencontré davantage de croisements, et n'avais prêté absolument aucune attention de la direction que je prenais. Mais maintenant que mes poumons se rappelaient à mon bon souvenir et me forçaient à ralentir l'allure, je me devais de reconnaître que ma situation n'avait rien d'enviable. En effet, j'étais certain d'une chose : les galeries que j'avais empruntées avaient toutes été descendantes. Je m'étais enfoncé terriblement profondément dans les entrailles de la terre, et je n'avais aucune idée comment faire pour me sortir de ce mauvais pas.
Je m'arrêtai, tremblant, épuisé, et profondément découragé. Ma respiration rauque résonnait étrangement dans le silence sépulcral qui régnait en ces lieux où, j'en étais absolument certain, même le plus idiot des lapins ne s'aventurait jamais. Je forçai mes pattes à se remettre en route. Je marcherai jusqu'à ce que la dernière once d'énergie m'ait déserté, mais pas avant. Je ne savais pas si j'en sortirai vivant, mais si je devais mourir, je ne partirais pas sans avoir tout essayé, sans avoir combattu jusqu'à ce que mes dernières forces m'abandonnent.
Bientôt je rencontrai un nouvel embranchement. Le tunnel se séparait en trois. Histoire de varier les plaisirs, songeai-je sarcastiquement. Cette fois je restai longuement devant chacune des galeries, la gueule entrouverte, les oreilles dressées. Je m'aventurai sur quelques pas dans chacune d'entre elles, attentif à la pente. Quand j'eus testé les trois galeries, je restai un long moment perplexe. L'une d'entre elle semblait remonter, mais l'air y était stagnant, ancien. Les deux autres descendaient, mais l'une d'elle comportait les traces infimes d'un air plus frais, comme reliée d'une façon ou d'une autre à l'extérieur.
J'empruntai cette dernière, la curiosité l'emportant momentanément sur la fatigue et la peur. Le sol sous mes pattes devint bientôt humide à mesure que je m'enfonçais encore plus loin sous terre, puis il ne tarda pas à revenir à l'horizontale. Je progressai désormais dans ce qui était très clairement de la boue, ce qui en toute autre circonstance, m'aurait dégoûté. Mais le contact froid de la boue soulageait étrangement mes coussinets sanguinolents et les élancements au niveau de mes doigts où mes griffes avaient été arrachées. De plus l'air devenait de plus en plus frais, et la galerie commença à remonter lentement avant longtemps. Titubant par moment, je continuai, une lueur d'espoir au fond du cœur.
Je rencontrai à nouveau plusieurs bifurcations. A chaque fois, quelques soit le nombre de tunnels, seul l'un d'entre eux était humide, et même si d'autres exhalaient de l'air frais, je m'obstinais à suivre le chemin boueux. Alors que je venais de marquer une pause pour reprendre mon souffle et me reposer quelques instants, une bouffée d'air froid me parvint. Une sensation électrisante me traversa et je bondis sur mes pattes, oubliant fatigue et douleur. Le parfum de la bruyère se trouvait dans ce courant d'air, ainsi que celui de la pluie.
Je m'élançai à toute allure le long de la galerie, dérapant et m'écroulant dans la boue à maintes reprises, mais je n'en avais cure. Je me relevais inlassablement, pour reprendre ma course vers la surface, vers la vie, vers mon chez moi, vers ma mère. Je n'allai pas mourir aujourd'hui, j'avais réussi à m'en sortir ! J'émergeai du tunnel à l'air libre, sous une pluie diluvienne, glaciale, mais ô combien délicieuse. Il faisait nuit et je m'aperçus que je me trouvais non loin de la crête surplombant les Quatre Chênes, dont je pouvais entrevoir les houppiers dans la pénombre en contrebas. Je tremblai de soulagement, prêt à m'effondrer. Je vivrai.
    



    
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    - Dis-nous tout, c'est quoi ton p'tit nom ? Je vous le dévoilerai si vous êtes gentils avec moi :p
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    - Niveau disponibilités, tu pourras passer nous voir souvent ? Normalement oui, en tout cas en ce moment oui :)
    - Tu connais les codes du règlement ? On veut des preuves : Yes!
    - Tu as déjà des conseils, des remarques ou des critiques sur le forum ? Aucune pour l'instant :)
    - Comment t'es tombé(e) dessus ? On est curieux : Simplement en lançant une recherche google "rpg lgdc", et après avoir ouvert plusieurs forums, j'ai opté pour vous :D
    
    


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MessageSujet: Re: Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero   Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero 3horlo10Mer 10 Jan 2018 - 19:45

Bienvenue ici :huhu: !

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MessageSujet: Re: Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero   Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero 3horlo10Mer 10 Jan 2018 - 19:45

Bienvenue à toi ! Tu vas voir, tu vas bien t'amuser !

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MessageSujet: Re: Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero   Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero 3horlo10Mer 10 Jan 2018 - 20:23


Bienvenue again ! Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero 2191158065
J'aime beaucoup ta présentation, super agréable à lire ** Et ton perso aussi aha, j'ai hâte de le voir en RP :p Rien à redire donc, il ne manque plus que l'histoire ! :huhu:

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MessageSujet: Re: Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero   Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero 3horlo10Mer 10 Jan 2018 - 20:41

Bienvenue! J'espère que tu te plairas parmi nous. Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero 94972

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MessageSujet: Re: Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero   Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero 3horlo10Mer 10 Jan 2018 - 21:08

Bienvenue ici ! :3
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MessageSujet: Re: Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero   Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero 3horlo10Mer 10 Jan 2018 - 21:28

Bienvenue ! :)

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MessageSujet: Re: Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero   Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero 3horlo10Mer 10 Jan 2018 - 21:53

Bienvenue parmi nous ! :huhu:

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MessageSujet: Re: Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero   Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero 3horlo10Ven 12 Jan 2018 - 10:28

Woah et bien je viens de lire ton histoire, super ! Pauvre petit chat asthmatique :c
Peut-être le seul bémol, vu que le clan du Vent est une démocratie, les maitres de la Parole changent. Donc je ne crois pas que c'était déjà Plume de Sang, 7 lunes auparavant (nous faisons des tournantes de 6 lunes si je ne m'abuse ?)
Outre ça, ta fiche est parfaite. J'attends qu'un autre staffien commente mon avis et si tout est bon, tu seras validé ! ^^

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MessageSujet: Re: Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero   Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero 3horlo10Ven 12 Jan 2018 - 11:41

Pour le Maître de la Parole, je crois que si, que Sangou a effectué 2 mandats, non?
Ou alors avant elle était Représentante Guerrier puis Maître de la Parole?
En tout cas, elle est dans le conseil depuis 12 lunes mini (a)

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MessageSujet: Re: Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero   Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero 3horlo10Ven 12 Jan 2018 - 14:40


Glblvlblbl je suis amoureuse de ton perso ** Et de ton style d'écriture aussi, j'ai dévoré l'histoire ! C'était vraiment très prenant (et angoissant pour la claustrophobe que je suis), j'avais l'impression de lire un roman.

ça fait un moment que Plume de Sang fait partie du Conseil donc je pense que son rôle dans l'histoire ne pose pas de problème :3 (elle a été élue peu de temps après la dernière Assemblée donc ça doit faire au moins 9 lunes !)

Du coup j'ai le plaisir de te valider Mystimiss Poste dans les Effectifs de Clans pour avoir ta couleur !

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MessageSujet: Re: Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero   Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero 3horlo10Ven 12 Jan 2018 - 21:52

Aanh merci à tous :D

Hâte de RP avec vous, et j'éditerai la fin de l'histoire dès que faire ce peut :)
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MessageSujet: Re: Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero   Coeur de Genêt, Carpe diem quam minimum credula postero 3horlo10

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