Nous contre le monde. Ft - Brumy's kids.

Le soleil inondait la clairière, clairsemant des reflets argentée sur sa fourrure grise tigrée, Brume Argentée fixait les cinq boules de poils qui dormaient paisiblement contre son flanc, elle les couvait d'un regard doux et fier, réalisant à peine tout le chemin parcouru jusqu'ici. Trois lunes s'étaient écoulées depuis son départ du Clan, trois lunes depuis la naissance de ses petits. Si l'épreuve n'avait pas été de tout repos, car être une vagabonde quand on avait cinq bouches à nourrir n'étaient pas une situation facile à expérimenter. Elle avait dû apprendre seule, des choses qu'on ne lui avait jamais apprise dans la vie en Clan. Comme savoir dissimuler ses chatons à la perfection des prédateurs lorsqu'elle devait aller chasser. Ici, il n'y avait pas de reines chaleureuse pour les surveiller si elle avait besoin de se dégourdir les pattes, ici il n'y avait pas non plus de guerrier bien attentionné pour lui ramener des proies en rentrant de patrouille si elle avait faim. Non, ici, elle devait tout faire elle même, et surtout, elle devait compter sur la bonne tenue de ses chatons pour rester en vie. Rester en vie, si elle avait un jour dû considérer cette question avec tant d'ampleur, elle n'y aurait jamais crut. Brume Argentée, la guerrière frivole et libre, qui n'en faisait qu'à sa tête, rêvant de liberté. Et aujourd'hui, elle se rendait compte à quel point la liberté avait un prix. Et pas des moindres. Elle avait dû apprendre la survie à ses rejetons, beaucoup trop tôt aussi, car si la sécurité d'un foyer comme la vie de Clan permettaient aux petits de s'épanouir correctement dans un monde enfantin et doux, ici, elle devait leur rappeler sans arrêts la vigilance et la discrétion. Mais Brume Argentée était fière, ses chatons avaient peut-être du grandir trop tôt, mais ils étaient déjà capable de choses qu'elle n'avait jamais vu auparavant chez des chatons grandissant dans un contexte différent. Elle ne regrettait aucun des choix qu'elle avait prit, même si certaines nuits, étaient plus terrifiantes que d'autres, elle se savait bien entourée, et le lien qu'ils avaient construit tous ensemble, était à présent, indescriptible. Beaucoup de reines remettraient certainement en question son éducation, elle les entendait déjà dans sa tête. "Mais, ils sont trop petit pour faire ça !" "Tu ne devrais pas autant les laisser seuls, ils vont croire que tu ne les aimes pas." "Une mère, ça doit protéger ses petits, et toute seule, tu en es incapable." Pourtant, elle savait que ses chatons ne grandiraient comme aucun autre, elle savait aussi, qu'ils deviendraient des êtres spécial à part entière. Ses chatons, grandiraient comme aucun autre félins de la forêt, et lorsqu'elle mettrait à exécution son plan de les réintégrer dans des Clans, ils auront quelque chose en eux d'unique et leur propre personnalités, non pas une personnalité façonnait par les devoirs et les coutumes d'un Clan.

Le soleil pointait à présent haut dans le ciel, signe qu'il était temps pour eux de se nourrir. Si dans les Clans, les jeunes chats apprenaient à chasser à l'âge de six lunes, ici, elle ne pouvait pas se permettre d'attendre aussi longtemps, et à trois lunes, elle leur apprenait déjà les rudiments de la chasse & de la pêche. Bien sûr, ils n'en étaient pas aux techniques farfelues et compliqués, mais des bases faciles que tout nouvel apprenti était capable d'exécuter sans trop de difficulté.

Elle se roula sur le côté et chatouilla leurs nez du bout de sa queue.

" - Allez debout là dedans ! Nos ventres ne vont pas se remplir tout seul. "

Elle attendit que les chatons ouvre leurs yeux avant de s'étirer nonchalamment en baillant. Elle se rendait compte que la vie de solitaire n'avait rien de facile et regrettait un peu toute les fois où elle avait osée penser que ceux-ci n'étaient que des fainéants sans frontières. Ironie du sort quand elle y pensait, étant donné ses activités au sein de son ancien Clan, si il y avait eu fainéant, ce n'était certainement pas ces chats solitaires, mais plutôt la joli argentée qui se prélassait sans arrêt au soleil en.