Fille et mère balades et disputes (avec Vailly)

Nuage Embrasé avait envie de sortir et non de rester au camp. Elle sortie pour aller se balader elle voulut aller jusqu'à la rive. Elle y vit Soupçon de Gloire, sa mère.
- Maman ! s'écria la chatte écaille.
Le seul problème avec sa mère c'est que la reine n'acceptait pas que sa fille devienne apprentie guérisseuse et donc qu'elle n'aurait pas de chatons. La futur guérisseuse en avait raz les moustache que sa mère veuille qu'elle devienne guerrière.

Soupçon de Gloire, une patte en l'air, guettait l'instant parfait pour attraper la grosse carpe qui tournait en rond dans l'eau, devant elle. Elle lança sa gracieuse patte et fendit l'eau, courba le poignet mais la carpe avait anticiper le mouvement et s'enfuyait déjà quand Gloire fut alerter par une cavalcade.
C'était Nuage Embrasée, sa jolie fille écaille de tortue. Le roux de son pelage lui rappela tristement son ancien compagnon perdu.
Elle balaya ses pensée sombres et bondit vers sa fille pleine de joie.
- Maman !
-Bonjour Embrasée ! Dit tendrement Soupçon en se frottant à son pelage.

Fille et mère, marchaient sans rien à se dire. Elle s'arrêta au bord de l'eau en soupirant. Elle n'avait pas envie de se disputer avec sa mère mais elle voyait du cercueil et tentait de se retenir d'y aller mais au bout d'un moment elle explosa tellement elle le voyais
L'apprentie guérisseuse aimait beaucoup sa mère.
- Regarde du Cerfeuil, s’exclama le jeune chatte en accourant.

Soupçon de Gloire ne put s’empêcher de serrer les mâchoires devant ce spectacle désolant.
SA fille, la personne qui comptait le plus pour elle, s’extasiait devant UNE PLANTE au lieux de s’occuper de sa mère.
Elle décida donc de détourner la situation ailleurs que sur les plantes, ou Gloire laisserait vraiment exploser sa rancœur. Elle poussa doucement mais sûrement Nuage Embrasée vers le bord de l’eau, avec sa petite idée en tête pour détourner son attention.
« Ma chérie, il y a longtemps que j’aurais du t’en parler mais maintenant je vois on ne peut mieux que tu en a besoin. » Murmura t’elle d’un ton doucereux, sans brusquerie.
Embrasée jeta un regard en coin à son stupide cerfeuil, ce qui ne fit qu’énerver intérieurement la femelle. Pour renforcer l’idée d’importance de la situation, Soupçon prit un air absent en trempant négligemment le bout de sa queue dans le lit du cours d’eau. Après quelque bonne minute histoire de la faire mariner un peut dans son doute, la guerrière reprit :
« Il que je te parle de ton père. Nous aurions du en parler déjà, mais je n’ai jamais eue le courage de te décrire le beau matou qu’il était, autant à l’intérieure qu’à l’extérieure. Nous nous sommes vraiment découverts quand nous étions dans la fin de notre apprentissage. Nous avions déjà joué ensembles, dans la pouponnière, mais nous n’étions pas non plus des amis juste des connaissances. C’était le soir de notre évaluation, que nous avions réussis haut la patte, que j’ai commencé à l’apprécié, pas à l’aimer mais à le considéré comme un bon camarade en qui on peut compter dans les situations difficiles. Je me souviens très bien de cette nuit que nous avons veillé et j’avoue que nous avons violé la règle du silence. Esprit Embrasée c’est comme sa Mélodie des Étoiles l’a nommé. »
Ce fut une vraie tristesse que Soupçon de Gloire afficha en scrutant sa fille.

Nuage Embrasé senti sa mère se crisper, elle se dit que elle n'aurait pas dû parler de la plante. Sa mère la poussa vers l'eau alors qu'elle aurait préférée marcher. La jeune chatte trempa sa queue et sa patte droite dans l'eau froide en se demandant quand sa mère lui demanderait de changer de voie, d'annoncer à son mentor Chant d'Espoir qu'elle ne voulait plus devenir son apprentie... Elle resterait coûte que coûte dans la voie de l'apprentie guérisseuse puis deviendrais la plus grande guérisseuse jamais connue que sa mère soit d'accord ou non.
- Tu veux me parler de quoi maman ? Demanda t'elle.
La femelle écaille ne pu s'empêcher de regarder son cerfeuille sans savoir qu'intérieurement sa mère rageait. Puis elle lui parle de son père, Soupçon de Gloire avait l'air si triste mais aucun remède de guerissait la tristesse.
- J'aurait aimer le connaître, il veille sur nous depuis le Clan des Étoiles désormais. Si il était encore ici, j'espère qu'il aurait été fier de moi et de mes choix.
La femelle sortie sa queue et sa patte de l'eau. Sur sa patte droite, elle avait déjà une cicatrice. Quand elle était chatonne, elle avait jouer avec les chatons des autres portées mais avait reçus un violent coup de griffe dans la patte et avait du faire un petit séjour chez le guérisseur. Sa mère n'avait pas connaissance de cette cicatrice même si la blessure était voyante. Depuis elle avait peur de se battre et n'osait pas l'avouer à sa mère. Elle serait surment en colère et la rejetterait. Elle décida de se taire jusqu'au dernier moment.
- Et papa, il est mort où et comment, sait'il que j'existe ?
Elle se demandait depuis toujours qui était son père.
Dans le reflet de l'eau elle vit le soleil et une unique étoile, pourquoi cette étoile était la ? L'apprentie guérisseuse se demanda pourquoi sa mère lui en parlait que maintenant ?

Soupçon de Gloire

Je me souvint de sa forme inerte, étendu sur la berge en amont du camp.
Je ne veut pas me remémorer la flaque de sang dans la quelle il reposait, suintant de sa bouche et de son crane enfoncer au niveau de la tempe, de toutes ses coupures, éraflures et blessures qui sentait déjà l’infection. Je refuse de me rappeler ce visage constamment tordu de douleur. Je refuse de penser à toutes ses blessures qui l’ont entraîné loin de moi, petit à petit.
On ne se fait pas à l’idée qu’on va perdre un être cher, quand il est encore là. Mais quand il est parti, mon monde s’est disloqué.
Nuage Embrasé me regarde toujours attendant une réponse. Les larmes monte toute seul, Ma colère avec, je ne peut les refouler. J’ai envie de hurler envers et contre tout, de piétiner se monde qui m’a arracher se que j’avais de plus cher. J’inspire par saccade et me lance dans ce récit que je redoute tant.
« C’était un soir de grande tempête, deux lunes avant ta naissance. Nous faisions évacué le camp de toute urgence. L’eau montait si vite que certaine tanière était déjà inondé. Esprit Embrasé et moi accompagnons les anciens hors de leurs nids. La nuit était d’encre mais le soleil faisais miroiter l’eau, annonçant l’aube.
Ton père allait cherché l’un des vieux vétérans, Plumage de Faisan, tandis que je me démenais avec Œil d’Écume, qui se noyais déjà à moitié étant donné sa taille. On atteignait à peine la berge que l’on visais que le courant redoubla d’effort. J’ai fini par attraper Écume par la peau du cou et l’ai presque jeter sur la rive tant elle était lente, avant d’aller aider mon compagnon.
J’ai cru vivre un cauchemar en me retournant.
Le vent violent avait presque arraché la tanière du sol, et on voyait nettement que le courant emmenait le reste. Avec Plumage de Faisan et ton père à l’intérieur.
J’aurais piqué un sprint si l’eau ne m’arrivais pas à l’épaule. Donc j’ai nagé à contre courant, désespérément.
J’ai vu sous mes yeux, à cinq longueurs de queues, Plumage de Faisan se faire entraîner par l’eau mais réussir à grimper sur une berge. Il tentait de retenir Esprit Embrasé de se faire emporter par les flots.
Mais il l’a lâché.
Mon cœur s’est arrêté de battre et il a fallut trois guerriers pour me ramener au sec. J’étais tellement choqué que je n’ai pas dormi, ni manger. Je suis resté planté là, l’air hagard sans réalisé complètement ce qui venais de se passer.
Et puis le matin, Plumage de Faisan est venu me présenter ses excuses.
Je n’ai rien retenu dans mes coups de griffes et de crocs. Et j’espère toujours qu’il a apprécier sa convalescence chez le guérisseur. »
Cette fois je pleure pour de bon. L’histoire n’est pas complète. Il faut que je dise la suite à Nuage Embrasé. Donc je continue.
« Dès le lendemain je l’ai cherché. Partout. Dans tout le territoire, j’ai même violé une frontière pour le retrouver. J’étais prête à tout. J’ai explorer les moindre recoins pendant deux jours, sans manger ni dormir ni boire. Rien. Et sa a payé. J’ai retrouvé Esprit Embrasé sur une berge, couturé de blessures de la tête aux pattes. La plus grave étant qu’il s’était défoncé la tempe sur un rocher, créant une sorte de troue sur le coté de sa tête.
Il sentait fort l’infection et baignait dans son sang, mais il était vivant ! Je l’ai ramené au camp et j’ai prié le clan des étoiles a chaque instant, de lui laissé la vie. Le guérisseur m’a dit de ne pas me faire d’illusion, qu’il ne pourrais pas le maintenir en vie encore longtemps.
Mais il était là, l’esprit clair et il dormait le plus souvent. J’étais toujours avec lui. Je ne me déplaçait plus pour les patrouilles où pour prendre à manger. Je ne voulais pas le quitter, de peur qu’il meurt si je le quitte.
Son état restait constant, les blessures anodines guérissait mais sa tempe ne se refermait pas et s’était infecté.
Et l’empoisonnement du sang lui rongea le peu de vie qui lui restait.
Mais il eu une fin de vie heureuse.
Le guérisseur me fit remarquer que j’attendais des chatons depuis environ une lune, et jamais, JAMAIS, je n’ai été aussi heureuse. J’ai partagé sa avec lui et nous en avons pleurer de joie.
Il savais qu’il allais mourir, il n’était pas dupe. Alors il m’a demander de l’emmener là où nous nous donnions rendez-vous la nuit, quand nous étions plus jeune, en guise de « dernière volonté », de dernier partage avec moi.
La clairière fleurie nimbé de lune fut difficile à atteindre. Esprit Embrasé était faible.
Il s’est éteint la-bas, avec moi, dans son sommeil.
La patrouille de l’aube nous a trouvé et nous avons ramener son corps. »
Je n’en peut plus de parler, si bien que je me penche pour boire l’eau fraîche de la rivière.
« N’hésite pas si tu veut des précisions. » Dis je, d’une voix à peine audible.
Et je m’éloigne lentement.

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